Ponpoko

Pompoko (critique)

Film de Isao Takahata (Ghibli)

⏱ 2 minutes

Réalisé par TAKAHATA Isao en 1994, Heisei Tanuki Gassen Ponpoko met en scène, sur fond de fable écologique propre au studio Ghibli, une rébellion des tanuki face aux humains qui détruisent leur territoire. Outre l'intérêt évident de pourvoir les animaux de la parole (procédé mille fois employé dans les Disney), l'originalité du synopsis réside dans la possibilité qu'ont ces ratons-laveurs, conformément aux légendes japonaises, de se transformer en objets inanimés, en animaux divers, voire même en humains.

Ainsi les tanuki, dans leur plan d'attaque pour contrer la destruction de l'environnement par l'homme, ne manqueront pas d'user de ce pouvoir pour créer des situations cocasses. D'autant plus que le film s'avère entièrement jalonné de nombreuses et diverses légendes. Nous aurons donc le loisir de voir les animaux former un impressionnant panel de monstres et autres représentants de la mythologie. L'occasion de goûter à de superbes déformations dans les dessins au travers d'une animation très réussie, ou encore d'apprécier une musique traditionnelle en accord avec le sujet abordé.

Tour à tour grave puis comique, Pompoko emporte le spectateur dans un conte principalement ciblé -ne nous leurrons pas- pour les connaisseurs de la mythologie et du folklore nippons. Les autres apprécieront plus particulièrement les décors enchanteurs ou le doublage de qualité ; ils pourront bien entendu réfléchir sur la morale du film, qui prévient la sauvegarde des espèces en voie de disparition en promouvant le respect de l'environnement.

Mis à jour le 27 octobre 2015