Vie à Tokyo avec les restrictions d’électricité
Consommation d'énergie au Japon suite au grand séisme
Comme beaucoup le savent, depuis la catastrophe du 11 mars, les Japonais ont réduit leur consommation d'énergie pour accompagner la perte d'électricité fournie par les centrales de Fukushima, notamment. Contrairement à une idée reçue, le Japon n'est pas touché dans son intégralité et c'est surtout le grand Tokyo qui doit composer avec les restrictions d'électricité.
Même si le gouvernement japonais les a levées courant septembre, il semble qu'un certain nombre continue à économiser l'énergie par solidarité. Pour ma part j'étais au Japon cet été, entre quatre et cinq mois après les évènements, et j'ai pu constater assez fréquemment des stigmates liées à ces restrictions.
Heureusement, il a fait un peu moins chaud au Japon cet été par rapport aux années précédentes. Ça ne veut pas dire que la climatisation était un bonus dont on se serait passé, mais la pilule a été peut-être plus facile à avaler. La clim est surtout économisée dans les parties "passantes", c'est à dire dans les couloirs des bâtiments ou les accès au métros 🚇 ; en revanche, elle restait allumée la plupart du temps dans les wagons et les rames des trains 🚅.
On constatait en revanche beaucoup moins d'éclairage privé dans les parties publiques. Des immeubles entiers quasiment éteints, des escalators coupés, des néons et autres loupiotes allumés en pointillé... Et surtout, beaucoup de messages de vulgarisation et de pédagogie à droit à gauche, ainsi que des panneaux explicatifs de l'énergie dépensée face aux objectifs fixés.
Mais comme toujours : une population calme et sereine qui ne râle pas, fait un peu plus d'effort et transpire sous son beau costume.
À découvrir : un petit set de photos prises pendant cet été 2011 au Japon qui met tout cela en lumière, si je puis dire.