Temples et sanctuaires japonais
Les sites spirituels et religieux au Japon
Puisque les religions cohabitent en harmonie au Japon, il existe deux grands types de monuments religieux au Japon : les temples bouddhistes et les sanctuaires shinto.
En japonais, on reconnaît :
- les temples à leurs terminaisons en -tera (ou -dera), -ji ou -in ;
- et les sanctuaires aux suffixes -jinja, -jingu ou -taisha.
Alors que les temples vénèrent le bouddhisme, la religion shintoïste polytéiste implique que chaque sanctuaire soit généralement dédié à une divinité appelée kami.
Beaucoup de ces bâtiments ne sont certes plus d'origine, détruits par les guerres ou encore les incendies, puis souvent reconstruits à l'identique. Pour autant, on trouve d'innombrables sanctuaires et temples disséminés dans tout le Japon, du plus petit caché au détour d'une ruelle, au plus grandiose inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
L'association des sanctuaires shinto en recense 79.000 officiellement. Toutefois, on estime qu'il y en aurait plutôt entre 175 et 260.000 en incluant les pavillons qui n'ont pas de prêtre régulier. Le site rodsshinto a entrepris d'en recenser le maximum et en contient environ 70.000. Les sanctuaires les plus sacrés au Japon sont :
- Ise-jingu dans la préfecture de Mie ;
- suivi par Izumo Taisha dans la préfecture de Shimane.
D'ici à 2040, il se dit qu'un tiers des 77.000 temples du Japon pourraient fermer pour cause de "crise du bouddhisme" : les dons qui constituent la majeure partie du financement des bâtiments religieux se raréfient. En cause, l'exode rural qui fait disparaître les plus petites villes (via). La carrière de moine bouddhiste n'offrirait que rarement un revenu intéressant hors grandes agglomérations comme Tokyo ou Kyoto.
Les régions où il y a le plus de temples au Japon sont d'abord la préfecture d'Aichi, puis le Kansai, et la zone Tokyo / Chiba.