Pokémon Noir & Blanc (test)
Ça va peut-être en faire sourire certains, mais le seul Pokémon que j'aie fait dans ma vie de joueur est la version Rouge, une des 3 premières versions sorties à l'époque sur Game Boy monochrome. Quelque part, ça m'amuse de penser que j'ai passé 150 heures sur ce jeu en 1999 alors que certains des lecteurs de cet article n'étaient peut-être pas encore nés !
Aujourd'hui, j'ai pu me lancer dans la dernière aventure des Pocket Monsters en date : la Version Blanche qui, comme d'habitude, trouve un alter-ego avec la Version Noire. Sorties en septembre dernier au Japon, elles débarquent aujourd'hui en Europe et ce week-end aux États-Unis. Pour l'occasion, j'ai ressorti la DSi XL Mario et profité d'une toute nouvelle expérience Pokémon sur un grand écran nomade.
N'ayant pas joué à un seul épisode de la série depuis 12 ans, je m'attendais à un gap important. Il faut dire que l'expérience bénéficie maintenant des dernières (vivement la version 3DS) récentes innovations technologiques. Pokémon Blanc & Noir profitent donc :
- de l'écran en couleurs (oui bon ok, ça fait déjà un moment, mais pour moi c'est presque un choc) ;
- d'un mélange de 3D pour la structure des environnements et de 2D pour les sprites des Pokémons, protagonistes et pas mal d'éléments du décor ;
- d'une interface tactile globalement assez ergonomique ;
- d'un axe de communication et d'échange encore plus poussé avec la connexion Wi-fi locale et mondiale (tout l'écran du bas lui est consacré) et même passive comme un ancêtre du Street Pass ;
- de certains autres ajouts tels que le combat à 3 contre 3 Pokémons.
Mais Pokémon Noir & Blanc conservent cependant des données historiques comme le schéma de gameplay très précis qui n'est évidemment pas modifié dans le fond. Reste un game design toujours aussi solide, malgré quelques choix hiératiques comme l'impossibilité de se déplacer hors des axes X et Y (?!).
Le cœur du jeu restant, bien entendu, les 156 nouveaux Pokémon à découvrir dans la région d'Unys, portant le total à 649 (comme le détaille le Pokédex). Ce qui conforte Pokémon Blanc & Noir en tant que RPG collectifs toujours aussi solides et addictifs, dans lesquels je me suis surpris à replonger dedans avec une étonnante naïveté.
La machine à imprimer des billets est de retour en occident !