Pokemon X et Y (3DS)
Je ne vais pas vous faire un test du jeu. D’une part parce que je n’ai pas retouché une cartouche Pokémon depuis la version jaune sortie sur Gameboy dans les années 2000, et d’autre part parce que certains le font bien mieux que moi (lire plus bas). Je voulais vous parler de Pokémon aujourd’hui parce que bien des années après, et même si depuis les premiers épisodes de la série en France datent de 1999 voire avant sur la TV satellite à l’époque (#canousrajeunitpas) j’ai l’impression que la folie est repartie de plus belle à la sortie de la dernière version sur Nintendo 3DS.
Alors j’ai un peu honte, mais oui, à 28 ans, je suis retombée la tête la première dans le phénomène, geekant pendant des heures sur la cartouche Pokémon X sur 3DS.
Au Japon, il existe de vrais Pokemon Center. Alors bon, on n’y soigne pas ses Pokemon comme dans le jeu, mais c’est une boutique souvenir dédiée à l’univers Pokémon. Il y en a plusieurs dans le pays, notamment à Tokyo, Yokohama, Osaka ou Fukuoka. Je ne sais pas vous, mais moi il est déjà dans ma To-Do list pour la prochaine fois !
Nouveau graphisme
Finie la vue de dessus ! Ô JOIE. Non parce que c’était plus possible, en 2013 hein. Et puis là, en 3D, en couleur, avec un esthétisme fin, et plusieurs points de vue, c’est juste joli et on en arrive à se dire que plus jamais on ne retouchera aux éditions précédentes !
Et puis dans cette version (mais peut-être aussi dans celles d’avant, j’en sais rien) on peut choisir d’être une fille ou un garçon, on peut choisir ses vêtements et sa coiffure, et en changer au fil du temps. Ca a l’air de rien comme ça, mais pour les filles, je pense que ça rend le jeu encore plus cool.
Et j’ai vu un truc sur internet, je trouve ça pas mal, alors je le partage avec vous. Il semblerai que la map de cette édition soit calquée sur la carte de France, pour la moitié nord en tout cas, et c’est vrai qu’après réflexion et après avoir parcouru le jeu en long en large et en travers, que tout semble coller à cette idée. Des côtes bretonnes (côtes de Kalos), à la Tour Eiffel (Tour d’Illumis) en passant par le Jura (la caverne gelée), on est bien en France. Marrant !
Enfin, bon ça c’est plus pour le côté geek de l’histoire, certains Pokemon se voient dotés d’une évolution supplémentaire. Une méga évolution. Et me voilà partie à la recherche des méga gemme permettant cette méga évolution. tout est là pour faire durer le plaisir en fait !
Ah et dernière chose, le Pokémon légendaire de la version X ressemble quand même un peu au dieu cerf 🦌 de Princesse Mononoké, et c’est pour ça que j’ai pris cette version et pas l’autre.
Le retour des premiers Pokémon
Bon ben ça, c’est genre THE argument qui m’a fait craquer. Pouvoir jouer avec les premiers Pokémon du nom, comme Pikachu, Roucoups, Dracaufeu, Rondoudou et tout ça tout ça, c’était la goutte d’eau qui m’a fait valider mon panier d’achat ! Alors j’ai direct mis Pikachu dans mon équipe de combat, même si en vrai, il est pas bon du tout, il est mignon, c’est tout ce qu’il me fallait. Je suis retombée dans la nostalgie de ma vieille cartouche jaune, c’était le top. Bien sûr les nouveaux Pokémon ne sont pas mal non plus, mais bon, les premiers quoi !
Je n'aurais jamais dû lire ce test
Et si j’en venais à « comment m’est venue l’envie d’acheter Pokemon X ou Y ? ». C’est tout bête, j’ai bossé sur une miniature Youtube pour le test du jeu sur Jeuxvideo.fr. Du coup, j’ai lu la critique, et regarder quelques minutes de Gameplay. Et l’auteur du test, ne s’est pas contentée d’en faire l’analyse pure et simple avec les pour et les contre. NON. Elle y a mis une belle déclaration d’amour aux Pokémon, des premiers aux plus récents, et moi, en lisant ça, j’ai craqué. Voilà.
Bilan : travailler dans la publicité ou le marketing, ne vous apprend pas à y résister.
En plus aujourd'hui avec Internet !
Autre nouveauté pour moi sur cette version, l’arrivée de l’interaction grâce à internet. Il est désormais beaucoup plus facile d’obtenir des Pokémons grâce aux échanges en wifi 📶, d’autant qu’on peut échanger avec des joueurs du monde entier ! C’est comme ça que j’ai pu mettre la main sur des Pokémons starter comme Salamèche, ou encore Grenousse alors que j’avais déjà fini le jeu avec les évolutions finales de Feunec et Carapuce. Et que dire du fait que des joueurs proposent à l’échange des pokémon rares comme Mewtwo, Xernéas etc contre d’autre Pokémon, vous donnant ainsi la possibilité d’avoir les Pokémon de l’autre cartouche (oui parce que le système d’exclues par cartouche est toujours là, lui).
C’est génial ! Plus besoin de connaître quelqu’un qui a acheté l’autre version pour échanger avec lui ! Et puis c’est rigolo de recevoir des Pokemon du Japon, ou des Etats Unis !
Bilan
Le bilan de cette histoire, c’est que j’ai fini le jeu en une quarantaine d’heures, et surtout qu’il m’a rendu complètement addict. Oubliées les craintes de « si ça se trouve, je vais le revendre au bout de 2 jours » et les « est ce que je suis pas en train de dépenser mon argent pour rien ? », j’ai depuis l’achat, largement rentabilisé la trentaine d’euros que la cartouche m’a coûtée. Pire encore, j’ai développé une addiction à la Nintendo 3DS...
Et pourtant, je suis loin d’être une gameuse de folie, je finis très rarement les jeux vidéo 🎮, tant je m’en lasse avant la fin. Mais là, pas moyen de décrocher, le challenge était chaque jour plus grand. Avoir le prochain badge, attraper le prochain pokémon légéndaire, finir la ligue, et maintenant, les attraper tous ! En fait, Pokemon, quelle qu’en soit l’édition c’est un peu le jeu qu’on ne termine jamais...