Soul-Calibur-II

Soul Calibur II

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Peu de séries de baston fédèrent autant. Les Soul se sont imposés depuis de nombreuses années comme une saga rassemblant aussi bien les néophytes prompts à une bonne bagarre de temps en temps, que les acharnés du pad, créatifs du combo et autres amateurs de la belle ouvrage.

Soul Calibur II, fraîchement débarqué chez les Nippons sous trois versions next-gen, se délecte comme une suite racée à un Soul Edge III, aka Calibur sur DC. Il n'impressionnera pas tant par une qualité technique bouleversante que par une homogénéité intéressante et une extrême pondération de ses effets visuels. SCII repose bel et bien sur un moteur solide, clair, net et droit. Merci GC, Xbox et autre PS2. L'on peut désormais accéder à un Calibur encore plus propre et stable, voire quasi parfait si quelques soucis mineurs d'aliasing ne pointaient le bout de leur museau parasitaire. Bah… dans le feu 🔥 de la baston, on les oublie vite pour tapoter joyeusement.

Comme un joli bonus parachevant encore le travail d'artiste de chez Namco, un cadeau de qualité nous attend de pied ferme dans chacune des versions. Chez Nintendô c'est Link qui prend place, fièrement, au sein de la vingtaine de protagonistes invariablement présents sur les trois bécanes. Curieusement, son intégration, bien loin de blasphémer, comble de joie après quelques parties effrennées. De beaux clins d'œil, un VRAI remix de qualité… que demande le peuple ?

Musicalement, le titre ravit autant que son animation d'une fluidité exemplaire flatte l'œil. Des orchestrations de qualité se décomposent en Dolby Surround pour le plus grand plaisir d'oreilles également attentives à des digits efficaces, bien que classiques, et à une narration omniprésente à la Power Stone.

Dans son contenu, si l'éternel titre de baston next-gen ne réserve plus de surprises, Soul Ca II possède toutefois plus que le minimum syndical. En-dehors de la ribambelle de modes classiques, un mode quest, joliment surnommé Weapon Master, vous attend pour le déblocage des personnages cachés, armes et autres costumes. Du boulot en perspective, malgré sa grande facilité. Deuxième ravissement propre aux Calibur : les nombreux theater, qui achèvent de nous convaincre… Le titre, qui en a bel et bien dans le ventre, est prêt à nous faire passer des heures de baston furieuse sur des bases techniques et de gameplay très solides.

FIGHT !

Mis à jour le 16 septembre 2015