Urusei Yatsura (Lamu)
Première grande série de Rumiko Takahashi, Urusei Yatsura c’est l’histoire d’Ataru, lycéen dragueur et boulet au quotidien, qui se voit confié la mission de sauver la Terre à l’arrivée d’un peuple extraterreste, les Oni. Sur un malentendu, Lamu prend la déclaration qu’Ataru faisait à sa petite amie Shinobu pour elle, et décide donc de rester vivre sur Terre, au désespoir de ces derniers, mais pour le plus grand bonheur des amis d’Ataru.
La série se déroule comme Maison Ikkoku, sous la forme de courtes histoires, une par chapitre, et chacune de ces histoires a son lot de suprises, de comique et de situations loufoques, dont Ataru et Lamu sont le centre.
J’ai découvert cette série là encore, quand le même ami qui m’avait offert Maison Ikkoku a renouvelé l’expérience avec Urusei Yatsura quelques temps plus tard. Au début, j’accrochais moins, je venais de terminer Maison Ikkoku, qui est malgré tout plus sérieux et surtout plus réaliste que ce titre là. Et puis, à force, dès la fin du premier tome, j’ai ressenti ce même intérêt pour Urusei Yatsura et ses personnages, surtout Lamu, la plus attachante !
Mélange de réalité et de fantastique, cette série est pour le moins assez attachante, et n’en reste pas moins légère ! Extra-terrestres, monstres, esprit, prêtres et technologie, voici ce qui attend le lecteur dans Urusei Yatsura.
L’auteur écrivait Maison Ikkoku en même temps, et il n’est pas rare de croiser quelques clins d’oeil entre les 2 séries. Et apparemment, vers la fin (que je n’ai pas encore lue du coup) il semblerait qu’on trouve également quelques idées pour la suite de la carrière de Rumiko Takahashi avec notamment une source chaude transformant ceux qui s’y baignent, et l’histoire de deux pères veufs ayant fiancé leurs enfants à leur insu. Cela ne vous rappelle rien ?
-- 10 tomes, paru chez Tomkam.