Wario Ware Smooth Moves (test Wii)
Odoru Made in Wario
« It’s a Wii, Wario ! ». Le ton est donné avant même que le jeu ne soit lancé. La première chaîne du menu Wii met l’ambiance et prépare à un épisode délirant. Il faut dire que la série des Wario Ware a toujours été à l’avant-garde des nouveaux concepts, pourquoi cet Odoru ne le serait-il pas ? Le premier volet, sur GBA, a eu l’audace de n’être qu’une suite de micro-jeux : à l’époque, c’était du jamais vu. Ses petits frères ont suivi le même chemin. Mawaru - Twisted proposait de tourner sa GBA pour valider les niveaux. Sawaru - Touched mettait à rude épreuve le stylet et le micro de la DS. Quoi de plus naturel, alors, que la version Wii s’empare de la Wiimote et du Nunchaku pour vous investir tout entier dans le concept ?
Smooth Moves va jusqu’à renommer les manettes, respectivement, le « bâton de style » et la « pierre d’harmonie ». Pour ceux qui craignaient une localisation française bâclée, pas de souci : le côté décalé a été respecté et le doublage est dans le ton. Mention spéciale à la voix d’introduction des styles : grave et perverse, elle constitue une alternative intéressante au type japonisant. Pour le reste, pas de surprise. Plus de deux cents micro-jeux sont proposés, tous plus extravagants les uns que les autres. Comme d’habitude, on se fend la poêle et, comme d’habitude, le jeu prend son envol à plusieurs.
Car le mode solo se boucle assez vite. Même si les différents icônes de la carte se découvrent rapidement, il faudra plus de 2h30 pour tout déterrer (n’est-ce pas Gamekult). Comptez une petite dizaine d’heures pour faire un « 100% », avec toutes les poses. Et je ne compte pas les heures de chasse au score qui vous attendent. Mais bien entendu, c’est en multi-joueurs qu’un Made in Wario prend toute sa valeur. Et là, plus question de tricher sur le style : tout l’intérêt vient du ridicule des situations. Les fous-rires fusent, tout le monde rigole… le bâton de style remplit donc sa mission. Wario aussi. Sans beaucoup d’efforts certes, mais le fun est bel et bien là.