Xenosaga OST
L'OST de Xenosaga propose deux disques, contenant 48 plages 🏖, pour près de 2h30 de musique. Un bel effort lorsque l'on découvre l'unicité de la plupart des titres, mais aussi la petite dizaine de morceaux orchestraux, et la qualité des deux plages chantées par Joanne Hogg. Un joli aperçu !
Où l'on retrouve une nouvelle fois principalement la superbe des compositions d'un MITSUDA qui nous semble inépuisable. Passages clairs enchaînent bien entendu sur des temps plus sombres et puissants, pour s'aventurer rapidement sur des chants calmes et limpides, rappelant Cowboy Bebop. Et, cela va sans dire, l'on retrouve les inévitables chœurs violents et lourds inspirés des chants religieux. Du grand art ; car oui, c'est bien un orchestre symphonique de renommée internationale (en l'occurrence le Philarmonique de Londres) qui s'est occupé de plusieurs titres. Ormus et plus encore The Miracle, pour ne citer que les plages diffusées avant la sortie de l'album, vous procureront à ce titre quelques frissons. On évoque alors le thème des combats fortement inspiré, tout comme de nombreux autres morceaux, de la pré(sé ?)quelle Xenogears, qui rythme furieusement une mélodie déjà fort engageante. Les morceaux symphoniques, dont la qualité incroyable ne doit pas faire oublier qu'ils profitent tout de même du talent d'une élite, sont en outre parfaitement relayés par les orchestrations plus "classiques". Celles-ci offrent des titres de qualité aux mélodies agréables voire superbes. Les notes de Nephilim notamment, créent un grand moment de RPG. Tout comme les deux titres chantés (une des grandes caractéristiques du role play), propulsant cette fois une Joanne Hogg qui ne méritait pas moins -bien au contraire- que les habituelles chanteuses des FF. Anecdote inattendue : TAKAHASHI lui-même a écrit les paroles de quelques titres, en anglais. On lui passera alors la relative mièvrerie du texte !
Peu de titres passables au final dans les deux galettes ; cela fait plaisir, une fois encore, de retrouver du grand MITSUDA. Bravo !