Idoles de J-pop : BoA & Ayumi Hamasaki
J-music pop idols : Boa et Ayu
Hésitant, après les catastrophes AMURO Namie, UEHARA Takako ou encore UTADA Hikaru, à considérer définitivement l'Idol de Japan Pop comme ridicule ou trop sibylline pour moi (au choix !), je me suis vaguement décidé à persister et m'instruire des productions de deux autres "chanteuses", BoA et HAMASAKI Ayumi, dont on vante généralement les mérites.
Ecueil ou pas, cela ne m'a pas permis, dans tous les cas, de rehausser mon intérêt pour une j-pop aussi mercantile que stérile à mon goût. Les deux jeunes femmes s'incorporent presque trop parfaitement dans le moule réservé à leur égard avant leur arrivée : belle "gueule", mensurations collant aux canons de beauté japonais ; elles possèdent en outre toutes deux à leur actif l'inévitable panel de moues et mimiques très "kawaii". Voilà deux idoles préfabriquées faciles à utiliser !
Ne nous arrêtons pas en si bon chemin. Bien que moins ridicule qu'UTADA dans leurs chorégraphies (ce qui en soi ne relève pas non plus de la gageure), BoA et Ayu se trémousseront inélégamment sur des rythmes absolument insupportables et entendus mille fois, pour ne rester finalement que deux calvaires de plus à rajouter sur la définitivement trop longue liste d'idols pour Japonais en manque d'occidentalisation (notez que l'inverse est vrai également).
Pour BoA ou son clone (bis et repetita placent), le résultat est identique. Suivez plutôt.
La belle ne conçoit peut-être pas encore qu'elle se fera jeter par ses producteurs dès un ralentissement des ventes de disque ; tout comme par son boyfriend lorsque celui-ci découvrira, en même temps qu'une dilapidation de son compte en banque, que les points de son quotient intellectuel ne dépassent pas le nombre de ses singles classés premiers du Top l'espace d'une semaine.
Dur est le marché japonais du disque... La seule petite consolation qu'il saura apporter aux deux jeunes femmes reste leur présence, quelques années après leur disparition des médias japonais, sur des compilations ringardes. Ce qui permettra aux jeunes adultes de demain de constater avec amertume que leurs goûts musicaux frisaient la nullité en ce début de millénaire. Qu'on se le dise !