Comment devenir interprète en langue japonaise ?
6 réponses
Bonjour, le métier d'interprète m'intéresse tout particulièrement et j'aimerais en apprendre d'avantage.
Je connais le parcours à suivre mais j'aimerais surtout connaître votre expérience si vous êtes interprète en langue japonaise ou autre et savoir si il est facile de vivre de ce métier. Il y a t-il beaucoup d'offre d'emploie? Possibilité de travailler à l'étranger? Est-il possible d'être traducteur et interprète à la fois?
Merci de vos réponses!
Les 6 réponses à la question posée
08:42
Bonjour,
Alors je ne suis pas interprète mais mon compagnon est dans le milieu de la traduction.
C'est compliqué d'être interprète et traducteur à la fois car ça requiert des compétences différentes : un interprète doit être réactif, proposer une traduction orale très rapidement, tandis qu'un traducteur va plus se spécialiser dans un vocabulaire précis, la maîtrise de logiciels de traitement de texte, etc . Les employeurs cherchant des personnes qualifiées et expérimentées, il faut faire un choix.
Même au sein des formations, les étudiants doivent choisir entre traduction et interprétariat.
☑️ Réponse suggérée comme intéressante
13:55
Bonjour et merci de votre réponse, si ce n'est pas indiscret, est ce que votre compagnon a beaucoup d'offre d'emploi, peut il vivre de son métier?
09:41
Nous entrons dans l ere des traductions assistees par ordinateur. .. La performance est parfois bluffante.
Pas sûr que cela soit un metier d avenir...
Il faut réfléchir à avoir une capacité professionnelle distinctive. Ce n est déjà pas simple face a la concurrence entre humain. S ajoute maintenant la concurrence avec les machines
17:36
Bonjour, oui je suis totalement d'accord c'est pour cela que je pense plutôt me tourner vers l'interprétariat car contrairement à la traduction, je pense que c'est un métier qui ne peut être remplacé par les machines. Ou alors faire une formation de traduction spécialisée..
05:17
Bonjour,
J’ai moi aussi voulu être interprète en langue japonaise (c’était même le but de mes études !) mais j’ai vite déchanté pour tout t’avouer : les meilleures écoles d’interprétation en France (ESIT, INALCO entre autres) demandent un très très haut niveau de langue et de pouvoir prouver que tu as vécu dans le pays de la langue que tu traduis (au Japon dans ce cas) pendant minimum 12 mois consécutifs… ce qui est déjà une étape à franchir. Si tu penses être en mesure d’avoir tout ça, il faut ensuite que tu réussisses les examens d’entrée, qui sont très difficiles. Personnellement je ne me suis jamais sentie prête pour tenter la filière interprétation au final, donc je me suis repliée sur la traduction et ai réussi le concours de l’ESIT. Je peux donc t’affirmer que le japonais est très très peu représenté là-bas et qu’ils ont énormément de mal à recruter des professeurs, que ce soit pour la traduction ou l’interprétation. On m’a même complètement découragée d’essayer un jour l’interprétation tellement il y a peu d’offres de travail… et c’est d’ailleurs la même chose côté traduction : le peu de travail qu’il y a est déjà couvert par les traducteurs aguerris, qui se connaissent tous et qui n’ont clairement pas envie de se faire piquer leur boulot par des jeunes traducteurs fraîchement diplômés x’)
D’ailleurs, 95% des étudiants en interprétation à l’ESIT ont minimum la trentaine (voire la quarantaine) : il faut avoir de l’expérience et de la pratique pour pouvoir supporter le cursus extrêmement exigeant. Je pense très honnêtement que c’est la même chose ailleurs.
Je suis désolée d’être aussi blasée ou négative, mais crois-moi, j’en ai directement fait les frais, donc à part si tu es parfaitement bilingue dans les deux langues et que tu es prêt.e à te battre férocement pour avoir du travail, essaie de trouver une autre voie ! 🙏🏻
J’espère que mon expérience pourra t’être utile !
13:24
Sans compter tous les bilingues 'naturels' (disons de naissance ) qui n ont que cela comme capacité distinctive
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