Maison Ikkoku (Juliette je t'aime)
Étonnement, j’étais passé complètement à côté de l’animé depuis des années, le titre étant sans doute trop fleur bleue à mon goût, car à part Creamy et Dragon Ball, je n’ai pas été marquée par beaucoup de titres japonais durant l’enfance. J’ai découvert bien plus de titres lors de leur rediffusion plus tard, notamment sur France 5 le midi !
Maison Ikkoku donc, se révèle être une histoire bien moins niaise dans sa version manga que dans son adaptation animée en France ! L’histoire est celle de Yusaku, un étudiant raté vivant dans une auberge familiale avec pour colocataires des personnages tous plus envahissants et sans gènes les uns que les autres. Quand il se décide à quitter l’auberge pour vivre ailleurs, arrive Kyoko, nouvelle gérante de l’auberge, de 20 ans et déjà veuve, dont il tombe très vite amoureux. Mais bientôt, Shun, tombera lui aussi amoureux de la jeune femme, s’opposant à Yusaku.
Au delà du triangle amoureux et des querelles entres colocataires, faites de situations cocasses et de quiproquos très drôles, soulève également la question du mariage au Japon, et plus encore, le fait de refaire sa vie après avoir perdu son âme soeur. L’occasion pour le lecteur de découvrir le quotidien d’un groupe d’amis au Japon, et d’en observer l’évolution, de la fin d’étude à l’arrivée dans la vie d’adulte.
Un peu difficile à lire de prime abord car les petites histoires indépendantes les unes des autres se succèdent sous forme de chapitres, correspondant globalement à un épisode de série, j’ai finalement adoré ce titre, et on se prend vite au jeu, en se posant les questions clés telles que "Kyoko va-t-elle pouvoir oublier son défunt mari ?" et "qui va-t-elle choisir entre Yusaku et Shun ?".
Pour la petite histoire, les voisins de Yusaku, très fêtards, sont très souvent, pour ne pas dire tous les soirs, complètement soûls ! Mais dans l’anime, le saké 🍶 qu’ils boivent dans le manga est devenu du jus d’orange... Ah la censure !
-- 10 tomes, paru chez Tomkam.