Mario Strikers Charged Football
Je ne sais plus qui j’entendais dire l’autre jour : « qui ne connaît pas Mario ? ». C’est vrai que la mascotte de Nintendo est du genre assez omniprésent depuis plus d’une vingtaine d’années. Il n’y a pas de raison pour que ça change sur Wii ; la première apparition du plombier se fait donc quelques mois à peine après la sortie de la machine. En attendant Super Mario Galaxy, Nintendo nous propose donc la suite du Super Mario Strikers GameCube. Il s’agit d’un jeu de foot très orienté arcade, à la Sega Soccer Slam. Mais en mieux quand même. Cet opus est également le premier jeu en ligne de la Wii, c’est donc un petit phénomène en soi.
Basiquement, Mario Strikers Charged Football est la suite directe de son grand frère sur GC. Deux équipes de 5 joueurs (un goal, un capitaine et trois défenseurs / liberos) s’affrontent dans des arènes. Tout est autorisé, du hors-jeu au tacle par l’arrière, jusqu’à l’utilisation d’objets à la Mario Kart. Le principe étant de faire circuler la balle afin de renforcer sa puissance, et surtout d’utiliser les coups spéciaux. Chaque capitaine possède son propre super tir, qui bien exécuté, permet de marquer jusqu’à 6 buts d’affilée.
Les commandes Wii sont bien exploitées, sans révolutionner non plus l’intérêt de la série. Le combiné Wiimote / Nunchaku demande l’utilisation de beaucoup de touches, mais la courbe d’apprentissage est exponentielle. Du coup, la prise en main complète se fait en quelques matches seulement. L’action est soutenue et c’est bien sûr en multi que le titre prend tout son intérêt. Les parties s’enchaînent et la pondération entre tactique, objets et super-tirs est très réussie. Passons sur le mode en ligne, toujours faiblard face au Xbox Live. Code amis, pas de VoIP, tout ça…
Mario Strikers Charged Football était un jeu dont je n’attendais pas forcément grand-chose, et finalement je m’éclate bien dessus. Seul, on en fait vite le tour, malgré le mode en ligne, mais à plusieurs il ressortira souvent de l’étagère. Surtout que pour l’instant, sur Wii, on n’a pas beaucoup d’autres titres à se mettre sous la dent.