Echochrome
Mugenkairô
Je n’ai jamais été très amateur de jeux de réflexion, donc lorsque j’ai eu l’occasion d’essayer Echochrome, ce fut sans attentes particulières. Ce titre développé par Japan Studios a de vraies allures de jeu Flash, et pour cause. Son habillage minimaliste, en noir et blanc sans aucune texture, pourra rebuter certains défenseurs de la puissance de la PSP. Il n’en est pas moins soigné et plutôt stylisé dans ses menus et son affichage. Seule l’animation d’une fluidité exemplaire, et la musique classique de bonne facture, justifient les capacités de la machine.
Mais l’intérêt d’Echo chrome n’est pas là. Il s’agit d’un jeu de puzzle dans lequel vous devez faire tourner le niveau, ce qui est décidément très à la mode depuis les essais de Yoshi Universal Gravitation, Wario Ware Twisted ou plus récemment, et sur la même console, l’excellent Loco Roco dont on attend une suite prochainement.
Sauf que dans ce jeu, on bouge l’architecture sur 3 plans pour jouer avec la perspective et masquer ou afficher certains éléments du sobre décor. Dans le même genre, la PSP avait déjà servi Crush qui avait plutôt les allures graphiques d’Exit.
Echochrome est assez particulier. Parfois jouable et amusant, on l’aime pour son audace et sa finesse. Ailleurs, il paraîtra redondant et énervant sur certains détails pas toujours très logiques. À 30€ le faux mini-jeu qui cache une durée de vie conséquente, je ne doute pas qu’une certaine population de joueurs risque de craquer sur ses casse-têtes. Quant à moi, rien à faire, je ne suis pas assez patient pour y accrocher.