EyePet : le test
Depuis que Nintendo s'est vexé de perdre le marché avec la Nintendo 64 puis la GameCube, la guerre technologique autour du jeu vidéo 🎮 n'est plus seulement software, mais également hardware. Les éditeurs s'essayent à tout un tas de choses parmi lesquelles, évidemment, la reconnaissance visuelle. La technique n'est certes pas récente, même dans le jeu vidéo : souvenez-vous du ludiquement très médiocre Eye Toy ou, encore beaucoup plus tôt, de la Game Boy Camera. Ici, pour justifier un gap, on parlera de réalité augmentée.
Eye Pet est d'ailleurs une sorte d'extension à l'Eye Toy mâtinée de Tamagochi. La caméra filme le sol de votre salon pendant qu'une bébête (qui ressemble à un mélange de Kiki et d'une version bébé du griffon de Trico) y fait joujou virtuellement. Les interactions sont rapidement assez limitées, comme toute gestion d'animal virtuel. On se retrouve finalement assez vite à nettoyer son carelage à la main pendant qu'une bestiole virtuelle saute et réagit plus ou moins aléatoirement à vos commandes. Certaines actions sont même carrément approximatives et, ergo, saoulantes. Pour info, j'ai essayé de l'écraser, mais on ne peut pas.
EyePet est clairement destiné aux gamins ; il n'y a qu'à voir l'habillage et le game design en forme de pub Mattel. La bestiole est mignonne et bourrée d'accessoires pour la customiser. Mais au-delà de 10 ans, en tout cas, je ne vois pas particulièrement d'intérêt. Je ne sais pas pour vous, mais personnellement je commence à être saoulé que l'on vende des démos technologiques au prix fort (même si cet Eye Pet est moins pire que les arnaques Gran Turismo Prologue). Sony semble vouloir caler des pions à droite à gauche avant l'arrivée de Natal sur X360, mais 50€, ça fait un peu cher le Tamagochi qui reconnaît vos dessins...