Film Hana Yori Dango Final
Comme je le disais dans mon article sur Hana Kimi SP, c’est un peu la période des films issus de drama. Sans grande surprise, Hana Yori Dango 🍡 Final vient conclure les 2 saisons d’un des dramas les plus connus et appréciés de ces dernières années. Enfin, « conclure », dites-le en toussotant car la fin du film se laisse évidemment une porte de sortie… Des Japonais qui tuent une poule aux œufs d’or, ce serait quand même du jamais vu.
HYD Final signe donc le retour du triangle amoureux tant attendu par les midinettes : Makino Tsukushi (Inoue Mao), Domyouji Tsukasa (Jun Matsumoto) et Hanazawa Rui (Oguri Shun) reprennent du service pour, cette fois, préparer le mariage des deux premiers. Des préparatifs semés d’embûches puisque ces aventures les mèneront, pendant plus de 2 heures, autour du monde. On retrouvera donc nos amoureux platoniques à Las Vegas (dont les scènes sont tournées à Macau), à Hong-Kong puis dans les mers du Sud. Tout un programme qui, s’il respecte bien la trame de la série dans les premières destinations, a tendance à traîner en longueur sur la deuxième moitié puis à virer au Lost du pauvre même pas drôle. Tsukushi qui frappe un ours à coups de poing, comme seule note d’humour du film ou presque, c’est assez léger…
En fait, ce film Hana Yori Dango a l’involontaire tendance à nous faire remarquer que les Japonais ne savent pas terminer les arcs sans être abusivement sérieux. On connaît à Hana Dan cette fâcheuse propension à virer dans le mièvre voire le dégoulinant et là, sans en abreuver jusqu’à plus soif, c’est rebelote de bons sentiments. La Makino rebelle fait place à une petite peste qui change d’avis comme de chemise (relents de First Kiss ?) ; quant à Tsukasa, son caractère de mufle un peu abruti cède gentiment au mari idéal qui traversera toutes les épreuves du couple. C'est-à-dire : ce que sa femme lui infligera, puisque l’enfant gâté n’est pas forcément celui qu’on croit. Évolution des personnages me direz-vous ; certes, mais il ne faudrait pas perdre de vue l’intérêt pour le spectateur.
Heureusement, et malgré quelques longueurs abordées plus haut, Hana Yori Dango Final reste un divertissement relativement agréable et bien pensant. Pas étonnant qu’il remporte un tel succès chez les jeunes amateurs de j-romantisme. Maintenant, on ne vous le répétera jamais assez : pour du bon drama, goûtez aussi Nodame Cantabile !