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Gamer

Le film

⏱ 2 minutes

Des films liés au monde du jeu vidéo 🎮, on en a eu quelques-uns. Parmi ceux-ci, les films de merde en constituent une bonne partie. Entre ceux issus de séries à succès (citons entre autres les kitchissimes Super Mario Bros., Tomb Raider ou Mortal Kombat), l'on trouve également des toiles s'inspirant de l'univers fourni des médias interactifs numériques. Plus que Wargame ou autre Tron, Gamer se base précisément sur le rapport (puéril) entre le joueur et son jeu vidéo.

J'ai du mal à situer Gamer. Ecrit comme un film sérieux, mais accumulant sans gène les pires poncifs, le résultat est tellement peu crédible qu'il prête forcément à rire. Ou à s'endormir, ça, je peux le garantir puisque j'ai dû rembobiner par deux fois le visionnage. Le film est tellement inintéressant que l'on s'attache à de menus détails, comme le cul de la nénette du héros (interprétée par Camille de PAZZIS, fort agréable au demeurant) ou le personnage de Marcus, parodie presque amusante du vrai Jean-Claude VANDAMME. L'acteur qui joue ce Marcus, donc, n'est autre que Gérard VIVES, le gros barraqué effeminé des Filles d'à-côté. Je vous l'ai dit, on fait ce qu'on peut.

En cherchant bien, certaines séquences sont encore potables, par exemple les scènes réalisées en 3D qui s'avèrent plutôt bien faites. Mais la minute d'après, tout retombe, comme lorsque les personnages se hèlent "tu viens au salon de jeu vidéo cet après-midi ?", alors que les séquences suivantes sont tournées à l'E3. Ce qui est certain, c'est que Gamer est gentil, ne pète pas très haut et ne risque pas de relever l'image grand-publique du jeu vidéo. Ce que je pense, c'est qu'il s'agit d'un film terriblement vulgaire et ringard : Arielle DOMBASLE et Gérard VIVES en personnages principaux d'un film, il fallait le faire, mais autour d'une "intrigue" sur le jeu vidéo, c'est encore plus angoissant !

Sans vrai scénario, sans réelle mise en scène et sans interprétation correcte, le film devient vite consternant. En fait, Gamer pue le projet dans lequel tous les intervenants, face et hors caméra, avaient vraiment besoin de manger et étaient prêt à tout pour toucher un cachet. Même à ridiculiser l'image du jeu vidéo qui ne se portait déjà pas bien au début des années 2000. Pour le coup, ce pari est réussi haut la main.

Mis à jour le 09 septembre 2015