Halo

Hormis le mythique Goldeneye de la Nintendô 64, les FPS n'ont pas réellement été mon genre de prédilection. Toutefois, je dois reconnaître qu'Halo possède de bien belles qualités.

Parmi lesquelles son ambiance hors du commun, qui plonge le joueur directement au sein d'une guerre pour la survie d'un équipage terrien face à l'invasion de leur vaisseau par des extraterrestres. Du déjà vu, certes, et cent fois, mais quel plaisir de goûter au "trip" de sauver sa peau de l'envahisseur belliqueux. L'immersion s'avère réellement impressionnante, et d'autant plus que l'on profite du son en Dolby Digital 5.1 (on ne le redira jamais assez : une des grandes évolutions du jeu vidéo 🎮).

Techniquement, Halo est très correct, hormis deux ou trois points plus ou moins critiquables : sur son ensemble graphique un peu terne, qui aurait à mon goût pu profiter d'une palette de couleurs plus étoffée ; sur son animation pas toujours irréprochable, particulièrement dans les rotations ; ou encore dans la qualité du rendu humain lors des scènes cinématiques. Rien de bien grave comparé, par exemple, à la qualité d'une bande sonore souvent discrète pour mieux vous entraîner lors des passages glorieux, ou vous inquiéter au cours des missions d'infiltration. Félicitons également l'intelligence de la disposition des touches : reproduire les flèches du clavier sur le stick gauche, et la souris sur la droite, il fallait oser ! Si bien sûr cette configuration ne plaît pas, elle peut être modifiée aisément. Terminons par le mode coopération qui embellit encore le tableau Halo, malgré le fait qu'aucune modification scénaristique n'ait été apportée pour le deuxième joueur. Un personnage supplémentaire et des scènes cinématiques légèrement remaniées n'auraient pas été de trop. Tout comme la présence d'ennemis plus diversifiées, et des temps de chargement moins longs. Qu'importe, Halo reste évidemment l'une des grandes références du genre FPS.