Hanayome to Papa
L'univers de la mode n'a, sauf erreur, pas souvent été représenté dans les dramas. Dans Hanayome to Papa, de toute façon, c'est un simple fond scénaristique destiné à mettre les relations père-fille sur le devant de la scène. Ne vous attendez donc pas au même talent de mise en scène que dans Devil Wears Prada et encore moins que dans Ugly Betty. Non non, on reste bien dans du drama japonais de base, bien insistant sur les situations et les comportements.
Uzaki Aiko est une jeune japonaise de 20 ans, fraichement diplômée et embauchée dans une agence de design de vêtements. Son père Kentarô est du genre papa-poule, ou plutôt coq armé jusqu'aux dents. Aiko doit encore se soumettre aux règles de la maison : couvre-feu 🔥 à 19h, pas de relations homme-femme (etc.) et ce jusqu'au mariage. Notre Betty Suarez japonaise cherche donc un prétendant pour s'émanciper et, accessoirement, voir le loup pour dégager les toiles d'araignée vous-savez-où...
La petite Ishihara Satomi a toutes les caractéristiques "drama-tiques" de la Japonaise propre sur elle, notamment l'exagération du moindre de ses mouvements. Elle se casse donc le dos pour passer à 2 cm d'un mur ou d'une table lorsqu'elle fait ses courbettes, balance ses bras jusqu'au-dessus de la tête lorsqu'elle marche d'un air déterminé, ou encore bouge constamment le crâne pour appuyer ses propos. Ca peut aller de "bonjour" à "désolé" (l'expression la plus utilisée dans le drama, sans aucun doute) en passant par "merci" et même "je vais faire caca". Ou pas.
En fait, c'est relativement énervant de les voir surjouer autant. Le papa Ken est quand même assez marrant dans ses exagérations, mais pour le reste, ça a tendance à fatiguer le spectateur. D'autant que le drama tourne quand même pas mal en rond (beauté de l'univers de la mode, prince charmant et relations œdipiennes, tout ça). Hanayome to Papa devrait plaire aux gonzesses en mal de romantisme, qui n'ont pas peur d'une action qui n'avance pas. Mais dans le genre, HanaDan reste quand même la référence.