Resident Evil
Bio Hazard
Sorti un an après la version Play, Bio Hazard a été très attendu par les possesseurs de Saturn en mal de sensations fortes. Comme tu l’as peut-être remarqué, la version testée ici est japonaise (bah oui, le titre du jeu est Bio Hazard, et non pas Resident Evil)… nous avons donc affaire à une version non censurée… Cool ! Frissons garantis.
Bio Hazard : ça évoque les frissons, l’angoisse, l’horreur… la peur. Combien de personnes ont passé des heures de frayeur inoubliables sur Play, à pétocher à chaque détour de couloir, s’attendant à voir apparaître une de ces maudites créatures sanguinolentes et adeptes de la tuerie pure et simple ? Pour survivre dans le manoir de Bio Hazard, il va falloir que tu aies le cœur bien accroché…
Techniquement parlant, c’est beau, très beau même, bien animé et, niveau son, Capcom a bien assuré – la musique collant bien à l’ambiance et les bruitages étant angoissants à souhait. La jouabilité est sympa, et l’animation est bien fluide, sans ralentissements. En clair, tout ça, c’est du travail bien fait.
Bon, et si on parlait du scénar’, maintenant ? Voilà : il était une fois… Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? J’raconte mal ? Ouais, bon, OK ; j’vais faire un effort. Fermez portes, volets, fenêtres ; éteignez la lumière, soyez seul et dévorez attentivement ce qui suit…
Juillet 1998 – Raccoon Forest. Une série de meurtres étranges est restée sans explication. Pour éclaircir le mystère, une équipe des STARS (l’élite de la police) – la Bravo Team – est expédiée sur place. Mais sitôt après leur arrivée sur les lieux, le commandant perd le contact avec elle. Les STARS décident d’envoyer une autre équipe, l’Alpha Team, dont du fais partie. Après l’atterrissage de l’hélico dans un champ de Raccoon, les soldats se dispersent et l’un d’eux découvre un flingue accroché à une main… coupée. Sitôt après, l’Alpha Team est attaquée par une bande de chiens-loups mutants assoiffés… de sang et affamés de chair fraîche. La seule issue possible vous paraît être une étrange bâtisse – apparemment abandonnée – vu que le pilote de l’hélico s’est tiré tout seul.
Ereintés par la course-poursuite, l’Alpha Team (du moins, ce qu’il en reste) décide de faire le point. Combien de membres de l’équipe ont survécu à l’attaque des mutants ? Et là, la suite dépend du perso choisi au préalable : soit Jill, la meuf ; soit Chris, le keum. Cette sélection n’est pas anodine car elle influe habilement sur le niveau de difficulté (jouer avec Jill se révèle beaucoup plus aisé : elle peut porter plus d’objets, il y a moins d’zombies…).
Non, franchement, Bio Hazard (que ce soit sur Play ou Sat), j’ai adoré… Dommage que la version Sat soit sortie si tardivement, les possesseurs de Play pouvant déjà baver sur les photos de Bio Hazard 2…