Theatrhythm : Final Fantasy
Qui ne connait pas la série des Final Fantasy. Série qui, commencée en 1987, n'en finit plus, puisque l'on parle déjà du 15ème épisode. Même si ces jeux reposent en grande partie sur l'équilibre personnages/histoire, la musique joue un rôle primordial en accentuant les émotions. De la joie à la destruction, en passant par la défaite, parfois inévitable.
Pourtant, en dehors des OST disponibles dans vos magasins favoris, et des concerts organisés (enfin) en France, peu de choses à se mettre sous la dent pour les amateurs de ces somptueuses musiques.
Court, court, looong, loooong, court, court, slash !
Theatrhythm : Final Fantasy arrive donc pour combler un vide, un manque non négligeable et que la 3DS vient porter avec brio. Mettre en avant cette musique dans un jeu vidéo 🎮 totalement dédié à elle fut une très bonne idée. Et le format rhythm game lui convient parfaitement !
Sur le fond, plus de 40 musiques sont disponibles allant de Final Fantasy (le premier) à Final Fantasy 13, et oubliant on ne sait trop pourquoi le 14. Au moins 3 musiques par épisodes, composées de la musique de combat (mode BMS -battle-), de celle de la carte (mode FMS -field-) et de la plus importante de l'opus (souvent le thème de début ou de fin, mode EMS -event-). Un panel déjà large mais qu'on aurait aimé voir un peu plus élargi connaissant l'étendue de l'oeuvre.
Pour la prise en main, les rhythm games ont tout compris. Les mouvements sont simplifiés au maximum : une simple pression, un contact prolongé et une pression orientée. Il suffit donc de trouver le bon rythme et d'ajuster vos coups afin de faire le maximum de critiques ! Quoi de plus simple ?! Mais gare ! Si vous échouez trop souvent vous mourrez ! Une fois le tableau terminé vient le moment des scores. Un récapitulatif vous informera de la précision de vos coups ainsi que le fameux score qui vous est attribué (F, E, D, C, B, A, S, SS ou encore SSS). Bonus, des petits objets tombent parfois dont j'expliquerais l'utilité plus bas.
Si au début, le jeu peut paraitre simple, il faudra tout de même passer par quelques échecs pour les néophytes du genre. Le jeu se découpe en 3 grandes difficultés : basic, expert et ultimate. Difficultés qui s'appuient sur le nombre d'actions à réaliser ainsi que la vitesse de défilement de celles-ci. Il va sans dire que pour ceux qui n'arrivent pas à finir le mode normal, l'ultimate tient du suicide. Mais la progression est très bien pensée et le joueur atteint le mode expert rapidement et sans trop de douleurs. Pour ce qui est du mode ultimate par contre, il faudra s'accrocher !
A côté, 3 modes de jeux sont disponibles. Si au départ, seul le mode Series est accessible, il permet vite de débloquer les autres. Le mode Series vous permet de jouer les 3 musiques par épisodes à la suite, dans un premier temps en mode basic, puis expert et ultimate une fois débloqués. Au début et à la fin de chaque série, un petit passage vous permet de gagner des points supplémentaires. De petites bulles arrivent en masse sur un cristal et il faut taper au moment où les 2 entrent en contact. Cruellement efficace mais tellement chiant grâce à un gameplay inexistant proche d'un jeu pour enfant de 6 mois. On préfèrera passer ces instants car heureusement il y a un bouton pour ça...
Le second mode est nommé Challenge et vous permet de jouer unitairement les musiques du mode Series. C'est également lui qui vous permettra de débloquer les modes expert et ultimate de Series si vous faites de bons scores. Chaos Shrine est le dernier mode. Derrière ce nom qui fait peur, se cache un mode dépendant de votre niveau et qui donc devient plus difficile avec le temps. Composé de notes, elles même composées de 2 musiques (une FMS et une BMS), ces niveaux vous permettront de faire tomber pas mal d'objets car les Battle sont truffées de boss des différents opus.
Gaaaaaaard'à vous !
Mais tout cela n'est rien sans votre chère équipe ! Grâce aux 13 personnages présents dès le début de l'aventure, on peut facilement composer sa première équipe de 4. Quelle joie d'ailleurs de pouvoir regrouper ses personnages fétiches, comme si l'on jouait à tous les Final Fantasy d'un seul coup ! D'autres personnages sont à débloquer, au nombre de 16. On regrettera d'ailleurs que Square Enix les dévoile sur le site du jeu alors qu'ils sont grisés dans le jeu afin que l'on ne puisse pas les reconnaitre.
Ces personnages évolueront au fil de vos (mes)aventures et gagneront des pouvoirs offensifs et défensifs, très utiles dans le mode BMS pour terrasser les boss plus rapidement et ainsi gagner plus de points et d'objets. Ils peuvent également être équipés d'un item permettant de se régénérer ou de lancer une invocation à coup sûr pour faire encore plus de dégâts. Votre équipe n'étant pas fixe, vous pourrez la modifier autant de fois que vous le souhaiterez. Mais sachez que les personnages non utilisés restent au niveau 1.
D'autres objets seront également à récupérer : la playlist des musiques, des vidéos et des cartes à collectionner des personnages/monstres.
Au final, entièrement conquis par ce jeu. Et le pire, c'est qu'il est totalement addictif !!! Faire et refaire les musiques pour gagner plus de points, débloquer les personnages, DEFONCER DES BOSS ! Une vrai drogue donc et une durée de vie très intéressante quand on voit le prix du jeu, 3DS oblige. La seule ombre au tableau c'est que le jeu n'a pas été traduit, il est totalement en anglais, et ce fut une surprise pour pas mal de personnes. Pourtant, il n'y a pas grand-chose à traduire; on déplorera l'effort de Square Enix de ce côté-là.
Pour finir le mode normal, il faudra compter entre 4 et 6 heures. Le jeu commence à devenir plus intéressant vers la 10ème heure de jeu, lorsque vous attaquez correctement le mode expert et que vous vous lancez à l'assaut des personnages à débloquer. Il n'en reste pas moins plaisant de revenir en mode normal pour parfaire sa technique.
Les + :
- Prise en main immédiate
- Vraiment addictif, on se plait à relancer une partie échouée
- Un panel de musiques et de personnages très intéressant
- Un design des personnages vraiment sympa et rafraichissant
Les - :
- Un nom de jeu vraiment chiant à écrire...
- Un jeu totalement en anglais (sauf le manuel)
- Un multijoueur limité par le Streetpass
- Un minimum de 12 ans demandé pour jouer au jeu, pas forcément justifié
- Dommage que Square Enix ait dévoilé tous les personnages à débloquer sur le site du jeu