Mont Moiwa

Bluffant pour son panorama sur Sapporo, la baie d’Ishikari et les chaînes de montagnes alentour, le Mont Moiwa réussit avec une modeste altitude à se hisser, sans conteste, parmi les vues les plus jolies du Japon. Il a d'ailleurs été élu récemment deuxième plus beau paysage de nuit japonais, après le Mont Inasa à Nagasaki. Les spectateurs surplombent véritablement toute la région, et ressentent immédiatement ce sentiment d’immensité, assez caractéristique de l’île d’Hokkaido.

Ici, l’on communie avec les grands espaces naturels, à moins d’une heure en transports en commun depuis le centre-ville de Sapporo. Avantage certain de cette sortie, il s’agit bien de sa proximité avec le tissu urbain. L’observatoire s’avère facile d’accès que l’on soit motorisé ou non. En effet, l’ascension pédestre de la colline peut se faire tranquillement et sans réel effort physique, via plusieurs sentiers de randonnées de moins de cinq kilomètres. Au regard du tarif quelque peu élevé du téléphérique, l’on conseille d’emprunter une cabine à l’aller et de redescendre à son rythme à travers la forêt.

De jour pour observer les détails de l’architecture rectiligne de Sapporo, ou de nuit pour admirer les lumières de la ville, le point de vue s’avère magique tout au long de la journée. Il est nécessaire de vérifier toutefois qu’une météo nuageuse ne vienne brouiller la ligne d’horizon. Au sommet, le lieu bénéficie d’un café restaurant ouvert en soirée, idéal pour les virées romantiques nocturnes ; cependant, aucun autre loisir ne vient pointer à l'horizon.

Pour les amateurs de neige ❄️, une station de ski s’ouvre chaque hiver sur un autre flanc du Mont Moiwa. Dix pistes et un sentier scénique sur Sapporo offrent aux visiteurs une escapade sportive, à deux pas de leur hébergement citadin ; une réelle opportunité même pour les courts séjours.

Dans la même veine et situé non loin un peu plus au nord-ouest, il existe le point de vue d'Okurayama ; où les spectateurs profitent pour remonter la piste de saut à ski, utilisée notamment pour les Jeux Olympiques 🏅 de 1972. Ils accèdent ainsi à une vue dégagée d'une hauteur de 300 mètres d'altitude environ.