Devenir traducteur ou financier pour vivre au Japon ?
20 réponses
Bonjour,
Je me présente je m'appelle thomas j'ai 18 ans et plus tard j'aimerais partir au Japon dans 1 premier temps à but touristique dans le but de découvrir le pays puis dans un second temps de faire le choix de m'installer ou non, je suis venu faire la démarche de poster ce message sur le site kanpai, car je suis perdu dans ma poursuite d'études que faire ? car plus tard j'aimerais devenir traducteur ou continuer dans la finance les deux m'intéressent !
Par rapport à ma filière initiale, je suis perdu par rapport à quelle orientation peut elle m'ouvrir le plus de portes possibles, de plus j'apprends le japonais d'arrache-pied dans le but d'avoir un niveau correct pour envisager une possible installation dans le pays plus tard et par passion pour la langue, c'est pour cela que j'aimerais avoir des avis voir de l'aide de quelqu'un ou plusieurs personnes pour m'éclaircir et m'aider à être le plus efficace sur mon projet.
merci à tous je vous souhaite une agréable journée !
Les 20 réponses à la question posée
01:01
Bonjour. Pour commencer, si tu souhaites vivre au Japon, pour être embaucher il est tres fortement conseillé d'acquérir un niveau JLPT 2 (environ 18 mois de Japonais au Japon en cours intensif). Une fois ce niveau acquis, tu as 2 possibilités : Avoir fait tes études en France (et etre vraiment bon dans ce que tu fais, meme si la profession de traducteur a peu d'avenir selon moi et est assez bouchée) ou bien les faire directement au Japon ce qui augmente énormément tes chances de pouvoir ensuite etre embauché au Japon (le seul soucis c'est le coup des études au Japon, je dirais qu'il faut compter au moins 10.000e par an). Quoi qu'il en soit, fait une formation intensive de japonais sur plus d'une année et soit tres bon dans ta profession, c'est le mieux a faire selon moi.
07:58
Pour voir si le Japon te convient pourquoi ne pas envisager de faire un PVT ?
Comme ça pendant un an tu peux voir vraiment comment ça se passe en vivant sur place au Japon avant de faire ton choix final.
15:48
Tu peux voir plus large que financier ou traducteur et viser un métier qui te plaît. Comme dit ci-dessus, l’important est d’être très bon dans ce que tu fais, d’atteindre un niveau suffisant de japonais, et j’ajouterais, de débuter ton expérience avec le Japon assez tôt car l’apprentissage peut être très long avant d’être performant sur place.
Avec le vieillissement de la population, le manque de main d’oeuvre est déjà criant dans un certain nombre de secteurs et cela ne va faire qu’empirer. Pour caricaturer, les Japonais se réservent les jobs les mieux payés et les places dans les plus grandes entreprises à Tokyo, Nagoya ou Osaka, et à l’opposé pas mal de secteurs ou types de jobs recrutent à tour de bras mais offrent une vie de misère avec peu de possibilités de visa, du coup envisager un emploi intermédiaire incluant une part de talent me semblerait une bonne option… à condition de savoir quel est ton talent et de le chérir.
Pour ce que je vois actuellement du marché de l’emploi à la fois potable et relativement accessible pour des gaijins, je dirais que l’informatique reste une valeur sûre (c’est jouable avec un niveau de langue limité et un diplôme étranger) et que l’on voit de plus en plus d’offres dans des startups… dont les Japonais ne veulent par car ne garantissant pas la stabilité de l’emploi. Ça c’est pour maintenant, mais bien malin qui pourra dire ce que sera la situation dans dix ans. Mon petit doigt me dit qu’il faudra des charpentiers, géomètres, forestiers, agriculteurs, infirmiers, responsables de maison de retraite, etc. à la pelle et que le pays n’a aucune idée de la façon de sécuriser cette main d’oeuvre précieuse.
Il faudra sans doute que tu prévoies quelques allers-retours (études, PVT, détachements par ta boîte, etc.) avant de t’installer sur le long terme, mais aussi que tu te ménages une porte de sortie car à la longue la vie sur place ne convient pas à tout le monde.
06:36
Les commentaires précédents donnent de bonnes pistes.
Je tiens cependant à dire que si tu veux faire traducteur, il y a tout de même des entreprises qui embauchent en interne et sponsorisent le visa, donc il y a bien du boulot dans ce domaine là. (Majoritairement localisation de jeux videos ou traductions techniques en agences ou sur sites, payé généralement entre 2 et 3000 euros par mois). Si la traduction t'interesse, pourquoi ne pas tenter une licence de japonais puis un master de traduction ? A noter qu'il est tout à fait possible de devenir traducteur sans diplome spécifique, une maitrise de l'anglais sera par contre souvent demandée.
16:35
Devenir traducteur, en espérant que tu échoues, merci.
❌ Réponse jugée peu pertinente
18:15
Mais toi c'est incroyable, a chaque fois que je vois un de tes commentaires, c'est pour espérer le malheur de quelqu'un. Le manque d'amour maternel fait des ravages, encore un frustré de plus :) .
01:33
Au moin elle est réaliste,c'est pas ton cas apparemment,il y arrivera jamais,tous que vous voulez leurs vie...et leurs cultures.. ils devraient interdire les immigrés français au japon..parce que leurs intelligences volent pas haut...
❌ Réponse jugée peu pertinente
12:00
Avant tout bravo d'avoir une vision aussi clair pour ton avenir. C'est pas évident.
Je ne vais répondre que sur ce que je connais un peu: les métiers financiers.
Réponse courte: oui, c'est une très bonne voie pour s'installer au Japon.
Voici les raisons principales:
- en banque tu peux travailler en anglais
- ça paye bien, donc tu ne galèreras pas pour te loger et pour ta vie quotidienne
- il y a de la demande.
Comment faire?
Le parcours idéal serait de passer par une très bonne école d'ingénieur (intégration sur concours après une prépa) et de faire un échange universitaire et/ou un stage en banque au Japon pendant tes études. Ça, ce serait vraiment la voie royale et ça te donnerait un maximum de chances pour t'installer au Japon.
Si ce n'est pas possible, cherche la meilleure formation en finance à laquelle tu peux avoir accès.
Pourquoi école d'ingé plutôt que commerce ?
Parce que l'école d'ingénieur te donneras plus de possibilités. Par exemple si tu te prends de passion pour un autre sujet (ex: l'informatique, la robotique, etc.), tu auras toujours de bonnes chances de venir au Japon.
Et surtout les métiers financiers sont de plus en plus techniques et nécessitent souvent de très bonnes compétences en math et informatique (par exemple si tu veux faire du trading haute fréquence).
Le points négatifs de ce parcours:
- c'est dur
- quand il y a une crise financière, tu te fais virer et si ton visa arrive à expiration, tu rentres en France. Cela dit le retour au Japon n'est pas si difficile après.
- tu seras entouré de beaucoup d'expats assez superficiels.
Sur ce dernier point:
C'est une vie assez rigolote jusqu'à 30 ans environ : tu sors beaucoup, tu dépenses ton argent, tu vis des aventures d'un soir. Il faut juste être un peu vigilant et ne pas tomber dans le piège, notamment si tu veux construire une famille.
Dernier point:
Même si tu peux travailler entièrement en anglais dans beaucoup de banques, le japonais est à mon sens indispensable. Et je dirais même qu'il te faut le JLPT 1 avec une très bonne pratique de l'oral et du vocabulaire financier. Ça te permettra de postuler au delà des banques anglo-saxones ou françaises et ça rendra ta vie sur place plus riche.
Et pour ce qui est hors finance, je suis d'accord avec les autres contributeurs: si tu excelles dans un domaine et que tu parles japonais, tu devrais pouvoir trouver un moyen de t'installer au Japon.
08:37
J’ai connu des traders à Tokyo travaillant exclusivement dans les grandes banques internationales ( pas de bques Jp) je confirme : gens arrogants, beaucoup de fric, aucun état d’âme, et quasi tous fis ou filles à papa bref du piston. Faut supporter sinon fuir et faire autre chose
01:46
F vie ta vie en france et laisse les tranquilles,c'est leurs pays pas le tien.. en france il y a pas besoin d'être un fils à papa pour réussir,faut juste allez sur YouTube et m'insulter comme soprano et tes heureux.. et les guignols qui font un peu d'études s'imagent pouvoir y aller mdr vtff gagne petit..
❌ Réponse jugée peu pertinente
01:39
Arrete de rêver,il y a rien qui va s'arranger.. c'est fini bande profiteur,il est même pas fière de sont pays et il veut se tirer de france.. ptdr
❌ Réponse jugée peu pertinente
15:34
Tout de suite les grands fantasmes empreints d’une jalousie bien française !
Non les traders Français ne sont pas des fils a Papa car decrit plus haut ils sont passés par les grandes ecoles qui recrutent sur concours (l’un des rares poles d’excellence qui soit encore intègre).
Sinon il faut savoir que cela fait une bonne dizaine d’années il y a eu un exode massif des banques d’affaires vers HK et que Tokyo n’est plus qu’un centre financier provincial. Donc tres peu de places pour les Gaijins les activités de Front Office étant essentiellement concentrées sur la Vente (donc aux Japonais) et le trading du ¥ et du JGB qui sont eux aussi aux mains de Japonais. Le reste du trading sur le marché japonais se fait à HK pour les banques (y compris pour Nomura !) et entre HK et Singapour pour les Hedge Funds.
23:00
C'est purement français comme comportement aussi, en général dans les pays américanisées (entre grosses guillemets) la réussite sociale est extrêmement bien perçue, mais dans les pays européens l'argent est un tabou, ce n'est pas étonnant pour un pays qui a une histoire révolutionnaire où les écarts de richesses sont sans cesse pointés du doigts.
Honnêtement, j'attendais un commentaire comme le votre, car à en croire les autres, les types qui sortent de HEC ne sont que des rigolos qui profitent de l'argent de leurs parents, alors qu'en réalité ce type d'école de commerce est extrêmement rigoureuse et tous les gens qui ne font pas le poids sont recalés (Ce qui donne aux 'gagnants' une énorme légitimité car les diplômes ne sont ni volés ni achetés mais mérités)
10:49
Soit vous ne savez ni lire soit vous interprétez ( ce qui est très français du reste) . Être né avec une cuillère d’argent n’a rien de péjoratif, c’est simplement un fait que j’évoque), il est plus facile d’être « placé « si vous avez des relations que si vous n’en avez pas ( faut pas sortir d’ HEC pour comprendre ça.). Et où ai je dit que ceux des grandes écoles étaient des rigolos ? Je sais très bien qu’il faut bosser pour y entrer ( une fois dans la maison c’est tt de meme plus relax) et pour terminer payer 10 K euros par année pour frais de scolarité, hé bien oui polemploi ou renard ce n’est pas l’apanage des familles de la banlieue nord de Paris , quoi que l’on pense.
11:16
C’est en effet vraiment Sugoi cet esprit étroit emprunt de lutte des classes!
1- je ne parlais pas d’HEC car les traders viennent en général des écoles d’ingénieurs ou les frais de scolarité ne vont pas au dela de 3000€ et ou il y a des boursiers. A l’X ou l’ENS ce sont meme les élèves qui sont payés !
Les prétendus codes c’est de la foutaise. Le code c’est bosser et rien d’autres et il y a un nombre non négligeable d’élèves ingénieurs et même de traders « issus de la diversité » soit, pour faire plaisir a vos clichés, venant du 9-3!
2- Quand vous passez un entretien pour rentrer en Front Office c’est sur vos connaissances en calcul stochastique qu’on vous interroge pas sur la place du couteau a fromage dans le coffet de l’argenterie familiale.
3- Si vous étiez dans l’objectivité et non dans l’ideologie, vous sauriez que le système français est l’un des moins cher pour l’enseignement supérieur hormis Cuba ou Corée du Nord et qu’au Japon les études supérieures, elles coutent vraiment une blinde et sont bien plus discriminatoires qu’en France.
Bienvenue dans la vraie vie et non celle des Bisounours Rouge!
12:44
les frais à l’X sont gratuit si vous intégrez la fonction publique à votre sortie de l’école et ce pour 10 ans. Sinon c’est 31 k euros. Visiblement vous ne sortez pas de l’X. J’en arrête ici, cela devient stérile pour ne pas dire infantile.
13:06
Quand on ne connais pas, il ne suffit pas de googler pour croire savoir:
1- les eleves sont payés, a l’X c’est une solde car ils sont militaires, a l’ENS c’est different.
2- ce qui s’appelle la pantoufle n’est dans les faits JAMAIS payée par les élèves mais rachetée par les entreprises privées embauchant les jeunes X... meme quand il viennent de la banlieue Nord!
Pas de bol, mais je connais bien le système.... meme avant la création de Google...
Sugoi cette manie de faire des phrases...
Allez bonne soirée et détendez vous!
05:54
Bonjour
Tu es encore très jeune. Tu as raison de commencer par visiter le Japon comme touriste d'abord, puis pourquoi pas un échange étudiants via ton université/école pour te familiariser un peu plus à la vie là bas tout en perfectionnant ton apprentissage de la langue, et finalement, pourquoi pas un Visa Vacances-Travail, pour expérimenter le travail et un peu plus la "vrai vie" au Japon
Concernant tes études, je te conseille de poursuivre dans la finance
C'est une carte qui t'ouvrira beaucoup d'opportunité peu importe le pays. Si tu possèdes de l'expérience et des compétences qui sont demandés/recherchés, tu pourras aussi plus facilement,je trouves, négocier ton salaire et tes conditions de travail (+ de congés ou travailler en 3/4 par exemple ^_^)
Concernant le métier de traduction/interprète franco-japonais, je connais pas trop mais des témoignages que j'ai lu et entendu ici et là, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus que ce soit en France ou au Japon.
Après, vivre et être heureux au Japon, c'est autre chose. C'est clair que si tu trouves un métier que tu aimes et qui en plus te rapporte assez d'argent, ça peut aidé ^_^
Et surtout, sache qu'il n'est jamais trop tard(surtout entre 18-25 ans) pour se réorienter (là c'est le vieux qui parle ^_^)
08:40
Si vous vous interessez à la finance et l'économie, je vous conseille de partir dans ces études là plutot que vers de la traduction pure.
10:59
Je ne pensais pas déclencher un débat sur les grandes écoles et les fils à papa
Pour éviter d'effrayer notre jeune ami je tiens à préciser que dans le milieu des grandes écoles, commerce ou ingé, j'ai croisé proportionnellement assez peu de fils/filles à papa, et parmi ces fils/filles de, la plupart ont assez de recul par rapport à la chance qu'ils ont. Et devinez quoi, on peut devenir amis avec eux même quand on n'a pas d'argent. Ça brasse pas mal socialement les grandes écoles.
Bien sûr je ne parle pas ici des écoles de commerce privées. Je parle bien des grandes écoles avec intégration sur concours.
Quant à la superficialité des financiers, elle existe partout, et encore une fois c'est marrant quand on est jeune. Il faut juste garder la tête froide.
❌ Réponse jugée peu pertinente
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