PVT Japon pour un architecte : viabilité du projet ?

14 réponses

Bonjour à tous!

J'ai 29 ans et je travaille actuellement comme architecte dans un pays frontalier à la France. J'ai l'intention de bientôt quitter mon emploi actuel et souhaite saisir cette occasion pour partir au Japon avec un VVT tant que mon âge et mon indépendance le permettent. Je projette de faire une demande en fin d’année pour un départ début mars, j’aurais alors 30 ans.

Le Japon me passionne depuis mon adolescence. Ces 10 dernières années j'ai effectué 5 voyages sur place au cours desquels j'ai notamment noués quelques contact. J'ai profité de l'année qui viens de s'écouler pour apprendre les rudiments du japonais et pense posséder à présent un niveau ~ JLPT N4 (Bouclé, entre autres, les 2 tomes de Minna no Nihongo, ~300 Kanjis, ~1400 mots).

Mon programme consisterait tout d'abord à rejoindre une école de langue sur Tokyo pour une durée de 3 mois (durée maximale d'apprentissage pour un WHV il me semble) et ainsi y renforcer mon japonais de manière intensive afin de décrocher le N3. Je logerais alors dans une share-house. J’envisage ensuite de chercher du travail, en commençant par de petits boulo, afin de goûter réellement à la vie au Japon (3-6 mois). Je possède un peu d’expérience dans la vente mais aussi comme barman grâce aux jobs d’étés de ma période étudiante. De là, si le pays me plait toujours autant, j’aimerais chercher plus sérieusement du travail dans ma branche (Architecture, où je possède 6 années d’expérience) afin de voir si je peux envisager de m’y installer à plus long terme (après un retour en France et une demande de Visa de travail si les conditions sont réunies).

Ma question est la suivante : Considérez-vous que mon projet est viable?

Pensez-vous que mon niveau de japonais sera suffisant à l’issue des cours de langue et des quelques mois passés à vivre sur place pour entreprendre la recherche d’un emploi qualifié?
J’ai lu que les jobs relatifs aux « mœurs légères » n’était pas autorisé pour un WHV, mais quand est-il des Bars de jour ou des cafés?
Mon profil risque-t-il d’être un freins à l’obtention du Visa ? (je n’ai pas l’intention de faire apparaitre trop explicitement une recherche d’emploi dans mon domaine et compte bien ajouter des activités touristiques et de découverte du pays à mon programme).

Si certains d’entre vous ont aussi des retours d’expériences concernant le travail dans l’architecture au Japon dont ils pourraient faire part, j'en serais ravis.

Merci d’avance pour vos réponses.

Par Projet2501 Publié le 08 août 2018 Thématiques associées :
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4/5 (1 vote)
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Les 14 réponses à la question posée

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08 août 2018
03:54

Tes diplomes et ton experience ne rentrent pas vraiment en compte, ce qui est surtout important, c'est d'arriver a bien detailler ton projet pour toute la duree du visa (par ex, tu comptes rester dans telle ville pour telle duree, tout ca finance de telle maniere). Comme ce visa est destine avant tout a voyager et decouvrir le pays, lister des petits jobs comme serveur (dire "cafe" plutot que bar) ou prof de francais passent tres bien.

Quant au niveau de japonais, c'est sur que ce sera plus facile de trouver un job en ayant un business level (N2), mais rien n'est impossible, le facteur chance joue beaucoup. J'ai reussi a trouver un emploi dans ma branche 3 semaines apres mon arrivee alors que je ne parlais pas un mot, comme quoi! Je n'y connais rien en architecture, mais avoir un bon reseau est plus important que maitriser le Japonais je dirais. Les sharehouses sont une bonne idee pour connaitre du monde. Si possible, je te dirais de prendre une sharehouse plus chere que la moyenne, tu auras plus de chance de cotoyer des salaries qui pourraient te conseiller, plutot que des jeunes etudiants qui font la fete tous les soirs.

Bon courage!

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4,20/5 (5 votes)
08 août 2018
09:55

Je vous remercie pour votre réponse. Auriez-vous des sharehouses en particuliers à me recommander ? Sinon, quel ordre de prix entendez-vous par « au-dessus de la moyenne » ?

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4/5 (2 votes)
08 août 2018
08:53

Bonjour
Vous ne pourrez pas exercer le métier d'architecte d'un simple claquement de doigt. Au Japon tout comme en France, c'est un métier très règlementé et il n'existe pas de reconnaissance réciproque des diplômes. Connaissez-vous la règlementation locale sur l'aménagement? Les normes antisismiques? Les règles d'urbanisme? Non? Il vous faudra passer l'examen local. Tout est expliqué sur le site du Japan Architectural Education and Information Center:

http://www.jaeic.or.jp/aa-ol_dst_jp2012.htm

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3,17/5 (6 votes)
08 août 2018
09:45

Bonjour,

Je n'ai bien évidement pas la prétention de débarquer et d'ouvrir directement mon propre bureau d'architecture.
J'ai connaissance de l'examen à passer et j'entends bien m'y plier si j'arrive à ce stade.
L'architecture reste néanmoins un domaine vaste et j'envisage d'abord de travailler comme salarié à des postes qui ne requiert pas une connaissance trop approfondis des normes techniques locales (recherche, avant-projet, concours, document graphiques, 3D, dessin CAO, etc...) sans forcément avoir le "statut" d'architecte dès le départ.
J'ai appris à travailler selon les manières et normes allemandes et luxembourgeoises (très techniques comparé à la France) avec mon emploi actuel et les normes japonaises ne m'effraies pas d'avantages. Je compte surtout sur mon expérience approfondie des constructions passives (particulière à ces pays) pour offrir quelque chose de plus à un bureau japonais.

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5/5 (5 votes)
09 août 2018
05:53

bonjour
mon épouse est architecte avec une spécialisation en interior design, elle a travaillé entre autres dans une agence de Tokyo qui était spécialisée dans l'aménagement des grands centres commerciaux que l'on voit un peu partout ici.
je pense que si vos compétences sont exceptionnelles en matière d'architecture et que vous êtes certain de leur apporter des connaissances qu'eux n'ont pas la maitrise de la langue n'est même pas nécessaire, du moins à un niveau élevé, en effet beaucoup de ces agences sont en relation avec des cabinets américains ou européens et la langue de travail est donc majoritairement l'anglais
bon courage dans vos démarches

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3,33/5 (3 votes)
09 août 2018
09:39

Merci pour votre réponse.
Je n'irais pas jusqu’à dire dire que mes qualités sont exceptionnelles, mais il est clair que j'apporte quelque chose qui n'existe, à ma connaissance, pratiquement pas au Japon (Construction passive et autonome).
Par contre je possède un excellent niveau d’anglais, ce qui apparemment peu s’avérer très utile.

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5/5 (1 vote)
09 août 2018
16:09

Bonjour,
Comme dit plus haut dans un premier temps focalisez vous sur l'aspect touristique pour décrocher le Visa. Après, effectivement, bien remplir un carnet d'adresses peut s'avérer très utile.
Dans ma première sharehouse j'ai rencontré un mexicain, lui aussi architecte. Bien sûr ça ne signifie pas que ce sera facile, mais au moins cela reste réalisable. :-)
Une idée de l'école où vous voulez aller?

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4,50/5 (2 votes)
09 août 2018
17:05

Je compte bien participer à un maximums d'événements pour développer des contacts. La chance, ça se travail.
Vous parlez de l'école de langue? J'hésite encore entre 2 instituts : Akamonkai, à cause de la taille, la réputation mais aussi et surtout de l'emplacement. J'affectionne beaucoup le quartier de Nippori. Mais aussi Coto Japanese academy, qui est nettement plus cher que la moyenne mais qui propose des classes limités à 6 élèves, ce qui j'imagine peux faire une grosse différence dans l'apprentissage.

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4,50/5 (2 votes)
09 août 2018
18:53

J'ai fait la Coto, je peux donc certifier du sérieux des cours et des opportunités qu'elle offre, notamment pour l'accompagnement auprès de professionnels (s'ils ont des relations dans l'architecture ils vous mettront en contact à coup sûr). Et ils enseignent vraiment à tous niveaux, du débutant complet au niveau business. Ils proposent aussi tout un tas d'activités "extra-scolaires" à des tarifs intéressants (initiation à la calligraphie, à la cuisine, découverte de certains restaurants tradi, tournoi de sumo, rando en montagne, etc...) pour s'aérer la tête de façon ludique. Bref, je conseille! :)

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3/5 (4 votes)
10 août 2018
08:26

Donnent-ils des exercices a réaliser entre chaque cours ? Le PVT limitant les études a 3 mois, je cherche vraiment quelque chose d'intensif. J'envisage de passer quelques heures en plus a étudier chaque jours.

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5/5 (1 vote)
10 août 2018
12:23

Le PVT ne limite en aucun cas à seulement 3 mois les études dans une école de langue telle que Coto. Vous pouvez étudier dans ce genre d'école toute la durée de votre PVT.
Il n'y a que les circuits diplômants (diplômes officiels) qui fonctionnent avec un visa étudiant.

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5/5 (1 vote)
10 août 2018
18:02

A ma connaissance il n'y a pas de limitation au temps consacré aux cours dans un PVT. Évitez juste de dire, quand vous ferez la demande, que vous comptez passer beaucoup de temps à étudier, cela peut être un motif de refus le PVT étant avant tout un visa de tourisme.
Mais sinon oui, il y a du travail entre les cours et des espaces dédiés au travail personnel, seul ou en groupe.

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5/5 (1 vote)
10 août 2018
23:29

Dans ce cas je pense définitivement opter pour Coto. Probablement 3 à 5 mois.
La question que je me pause maintenant c'est si je devrais prendre une sharehouse dans le quartier pour économiser sur les trajets quotidien ou si je ferais quand même mieux de m'installer dans un quartier plus sympa. Au départ je pensais plutôt prendre un logement sur la ligne Yamanote. Il y'a des lignes direct depuis Komagome et Ikebukuro vers Iidabashi, mais je ne connais pas bien ces quartier. J'ai toujours eu plutôt l'habitude de trainer du côté de Ueno, Yanaka, Asakusa et Shibuya. Des recommandations ?

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5/5 (1 vote)
11 août 2018
03:22

Pour mes deux sharehouses sur Tokyo je suis passé par Oakhouse. La première sur Ueno, non loin du zoo, horrible au possible et loin des transports. La deuxième en banlieue proche (Toda Saitama; 20 min jusqu'à Ikebukuro puis direct jusqu'à Iidabashi), très propre, moins cher et avec d'avantage de commodités. Au final ce que j'économisais dans le loyer passait dans les transports mais j'avais moins de marche et la qualité de vie était bien meilleure.
J'aurais donc tendance à conseiller la banlieue mais j'ai cru comprendre sur d'autres sujets qu'il y avait aussi de très bons plans dans Tokyo. Mais pas à moins de 100 000 Yens je pense...

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5/5 (1 vote)

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