Choisir le bon cuiseur à riz japonais
La préparation du riz japonais, aliment de base de sa cuisine, peut se faire via différentes méthodes. Après tout, hors du Japon, l'on trouve bien certains restaurants peu scrupuleux qui servent leurs nigiri et maki avec du riz thaï ou autre, sous prétexte qu'il est agglutiné... Pourtant, la réussite du riz à sushi 🍣 nécessite différents éléments de qualité.
Outre l'ingrédient correct, il va sans dire, la clé d'une bonne préparation réside également dans le choix du cuiseur à riz qui permettra de le préparer dans les meilleures conditions. Il est certes possible d'utiliser une casserole tout du long mais cela implique d'avoir du temps devant soi et surtout de la vigilance, là où l'auto-cuiseur se chargera de tout à votre place.
Au Japon, il s'agit d'un accessoire indispensable présent dans l'écrasante majorité des foyers puisque le riz peut être consommé plusieurs fois par jour et, donc, l'appareil constamment branché. Ainsi, on trouve des rayons interminables de cuiseurs dans les Yodobashi, BicCamera et autre magasins vendant de l'électroménager. Parmi les marques les plus connues, on citera Panasonic / Sanyo, Toshiba, Zojirushi, Hitachi, Sharp ou encore Tiger.
La particularité des rice-cookers japonais réside notamment dans leur fonctionnement électronique, difficile à trouver hors d'Asie. Comme souvent, la population nipponne préférera investir dans un produit plus cher mais de meilleure facture et correspondant mieux à son besoin. Les fonctions les plus appréciées restent certainement la programmation et l'excellente tenue au chaud.
Il est peu inspiré d'imaginer avoir recours à l'import pour s'équiper en cuiseur à riz japonais, pour plusieurs raisons :
- les tarifs proposés s'avèrent souvent extrêmement chers (comptez jusqu'à plusieurs centaines d'Euros sur certaines boutiques en ligne dédiées ou sur des sites d'enchères comme Ebay, hors frais de port) ;
- la commande reste hasardeuse (risque important de frais douaniers, absence de garantie, différence de voltage) ;
- l'appareil reçu risque fort de se montrer peu pratique à utiliser (affichage et notice intégralement en japonais, nécessité d'utiliser un transformateur de courant).
On n'évite que peu de ces contraintes en l'achetant sur place lors d'un voyage au Japon, sans compter la place que prend un tel souvenir dans les bagages. Il est donc plus que jamais opportun de se fournir au niveau local, d'autant que les possibilités ne sont pas si limitées qu'on veut bien le croire.
Quel rice-cooker acheter en occident ?
Tout dépend évidemment du besoin. Pour la plupart des Occidentaux, la cuisson du riz japonais restera une expérience conviviale voire "de fête", réitérée d'une à quelques fois par mois au maximum. Pour cela, pas besoin d'investir une fortune pour obtenir un modèle qui rendra du bon riz japonais.
Notez d'ailleurs qu'un cuiseur de riz ne se limite pas à faire chauffer du grain : avec cette seule machine, la cuisine des gâteaux, légumes et fruits, pâtes, bouillons, viandes et poissons 🐟 et même du pain s'avère tout à fait possible ! Certains cuiseurs sont d'ailleurs livrés avec des exemples de recettes pour que l'appareil n'encombre pas votre cuisine en attendant d'être sorti seulement lors de vos soirées sushi.
En occident, les modèles les plus vendus, d'entrée à moyenne gamme, sont mécaniques. Parmi les marques les plus reconnues, on retiendra des poids lourds du petit électroménager comme Seb, Tefal, Moulinex, Cuisinart ou encore Tristar. Les particularités à viser en fonction de vos besoins tourneront principalement autour :
- du "garde au chaud" (quasiment tous en sont équipés) ;
- de la capacité volumique de la cuve (en litres) ;
- des différents programmes de cuisson voire du choix du type de riz (certains disposent même de la catégorie "riz à sushi") ;
- des accessoires supplémentaires comme le panier vapeur ou la cuve amovible (pratique pour le nettoyage même au lave-vaisselle).
Ainsi, on recommandera par exemple :
- cet appareil d'entrée de gamme, basique mais abordable (Russell Hobbs, 25~30€)
- ce modèle plus standard qui a largement fait ses preuves, y compris à Kanpai (Tefal, 35~40€)
- ou cette Rolls aux nombreuses fonctions, qui se rapproche des appareils japonais (Yum Asia, ~90€)
La plupart des cuiseurs fonctionnent très simplement : il suffit d'insérer les ingrédients puis d'allumer l'appareil en attendant la fin de la cuisson. Pour ceux dont le sceau Made in Japan reste indispensable, il est toujours possible de se fournir en appareils Zojirushi (plusieurs centaines d'Euros), dont les modèles "internationaux" assurent la compatibilité électrique et la livraison hors Japon.
Dans tous les cas, mêlez du riz de qualité et bien lavé à la dose d'eau correspondante, comptez environ 20~30 minutes de cuisson et à vous le bon riz à sushi !