Kimii-dera
Le temple populaire de Wakayama
Kimii-dera est un temple bouddhiste situé les hauteurs de Wakayama, dans la région du Kansai au Japon. Réputé pour ses cerisiers en fleur au printemps, il compte parmi les sites immanquables à visiter lorsque l'on découvre la ville. Il abrite notamment une grande statue moderne de la déesse Dai Kannon Bosatsu recouverte d'or.
Fondé en 770 par le moine chinois Iko, Kimii-dera est le deuxième des 33 temples du pèlerinage de "Saigoku Kannon", l'une des plus anciennes routes initiatiques du Japon, située dans la région du Kansai. Il signifie littéralement le "temple de Wakayama aux trois fontaines" car il accueille 3 petites chutes d'eau qui, selon la légende, ne se seraient jamais asséchées.
Une belle vue sur la baie de Wakayama
Perché à flanc de colline et caché par la végétation forestière, le bâtiment principal Hondo se mérite après avoir grimpé les quelques 231 marches d'un long escalier en pierre. La visite intérieure du pavillon cache de beaux autels dorés et des trésors bouddhiques qui valent largement la modique somme demandée à l'entrée.
En haut, on profite également d'un très beau point de vue sur la baie de Wakanoura. Il est dit que depuis les temps anciens, beaucoup de poètes et d’écrivains venus visiter le Kimii-dera ont été inspirés par la beauté de son panorama côtier. Au printemps, la floraison rose des centaines de cerisiers 🌸 présents sur le site ajoute un cachet supplémentaire à la visite.
La grande statue de Dai Kannon en or
En 2008, le temple fait construire la plus grande statue en bois de Kannon (déesse de la compassion) du Japon, abritée dans un bâtiment édifié également pour l'occasion. Debout et encadrée par une centaine de bras, Kimii-dera Dai Kannon mesure douze mètres de haut. Comparée à certaines autres statues bouddhiques que l'on peut voir au Japon, sa clinquante couleur dorée lui donne un côté récent très moderne ; mais elle n'en reste pas moins impressionnante. À noter, toute photo en intérieur des autels et statues Kannon est interdite.
Wakayama reste une ville encore peu connue des touristes étrangers et ce temple n'en déroge pas. Hors période de floraison, on apprécie la tranquillité des lieux et on se mêle volontiers aux habitués, essentiellement des jeunes mères du coin et des personnes âgées suffisamment en forme pour en faire l'ascension.