Amaenaideyo
C'est incroyable, ce manque d'efforts certain pour le scénario d'animés et le design de personnages. Les Japonais innondent la planète de leurs productions manga et animé, mais dans le lot, combien sont copiées-collées ? Et surtout, pourquoi les équipes de "fansub" ne choisissent-elles pas que les meilleures ? Amaenaideyo est un mélange approximatif entre Love Hina et Yumeria. Le fond scénaristique de l’un (mais vraiment tout au fond, hein), les couleurs de cheveux des minettes de l’autre, et hop, le tour est joué. Techniquement, c’est über minimaliste, mais qu’importe : des milliers d’otaku frustrés vont acheter les DVD à 5.000 Yen 💴 pièce, avec deux épisodes sur chaque galette. Arnaqueur par animé, il n’y a pas photo, c’est vraiment un métier d’avenir.
Donc, Amaenaide Yo !! et sa suite Katsu !! nous emmènent dans un temple où un garçon sera entouré de six filles vierges, aux gros seins et pas vraiment farouches. Comme par hasard ! Non, moi, ça m’arrive tous les mois, une histoire comme celle-là. Vous vous souvenez, dans Yumeria, l’espèce d’huître ravagée qui jouait le mec de la bande devait toucher les minettes pour obtenir de l’énergie ? Là, gros changement, tenez-vous bien : il doit les voir à poil pour révéler son pouvoir ! Juré-craché !
Et en plus, l’animé se prétend ecchi. Quelle arnaque ! On verra tout au mieux une moitié de sein (le téton ? 'connaissent pas) ou une fesse, vite cachée par sa petite culotte. Des plans sur les décolletés, super ! Tout cela ne choquerait même pas la plus effarouchée de vos cousines. Heureusement qu'on ne nous présente pas la série comme hentai 🔞, parce que sinon, bonjour le scandale.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas regardé d'animé, et maintenant je me souviens pourquoi. En-dehors de quelques rares exceptions, si on ne sert que de la soupe de bas étage, pas étonnant que le Japan Expo soit rempli de jeunes ados boutonneux ou d'abruties de quatorze ans prêtes à se ridiculiser dans Zone Interdite (un grand rire bien gras pour le moment où ces gamines se verront à l’image dans dix ans).
Verdict pour Amaenaideyo ? Nul à chier. Si si, laissez, j'insiste.
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