Angelium
Il y a une dizaine d’années environ, Urotsukidoji tenait le haut du pavé en matière d'animés érotiques, dits hentai 🔞. En tout cas je le suppose, puisque c’est le seul animé du genre que j’ai pu voir à l’époque. En dix ans, hormis quelques expériences peu concluantes, dont le fumeux Boku ha Imôto ni Koi o Suru, j’ai eu le temps d’imaginer que les animés érotiques s’étaient améliorés. Angelium prouve malheureusement le contraire : il s’agit d’un hentai très au rabais.
Le pire, c’est que le scénario n’a quasiment pas bougé depuis tout ce temps. Dans Angelium, trois prêtresses de Zeus doivent descendre sur Terre pour terminer leur apprentissage. Il leur faudra donner du plaisir à des hommes… ben voyons ! Alors on nous sert tout le fatras habituel : homme dominateur et représentation de la jeune femme soumise, bruit de pénétration réalisé en remuant des mains dans un évier rempli d’eau, monstres tentaculaires de base, etc.
Dans le genre plus produit de la maison, Angelium nous balance le mec timide qui se transforme en playboy lorsqu’il bande (avec effet « super sayajin » sur la bite, si si), ou encore des « sex beasts » qui ressemblent à des vagins géants à tentacules. Personnellement, j’ai du mal à comprendre comment ne pas prendre tout ça au deuxième degré. C’est tellement ridicule que je ne vois pas comment on peut être excité par ce genre de sous-productions.
Avec, en plus, seulement deux scènes de sexe et demie en une heure, ça fait peu face au temps investi. Je ne sais pas si tous les hentai sont comme celui-ci, mais si c’est le cas c’est une belle arnaque. Que les connaisseurs du genre se fassent connaître dans les commentaires et m’indiquent un titre de qualité pour contrecarrer mon avis. Parce qu’Angelium ne roule vraiment pas pour le genre et ne m’encourage pas à comprendre le hentai.