Girls Bravo
C’est assez hallucinant, cette capacité qu’ont les Japonais à produire de l’animé sexy 🔞 par paquets de douze. Tellement hallucinant que je me suis demandé plusieurs fois, en regardant un ecchi, si je n’avais pas déjà vu telle ou telle scène. Il faut dire que les scénarios ne font preuve d’aucun effort d’originalité. Dans Girls Bravo, le lycéen Sasaki Yukinari est atteint de gynophobie (peur des femmes ou, en l’occurrence, allergie au contact d’une fille à gros seins – ce qu'elles sont toutes). Un soir, en rentrant dans sa salle de bains 🛁, il découvre sa bonnasse d’amie d’enfance, Kojima Kirie, toute nue. Celle-ci le frappe, ce qui transporte Sasaki dans un monde parallèle, Seiren, peuplé à 90% de donzelles aux grands yeux et cheveux pastel. Toutes deviennent bien sûr immédiatement amoureuses de lui, dont Miharu Sena Kanaka, la seule à contourner sa gynophobie et qui va donc retourner sur Terre avec Yukinari. Prenez une bonne respiration et relisez ces quatre dernières phrases à voix haute, en gardant un ton sérieux. Vous aurez une idée de la difficulté à regarder Girls Bravo. C’est comme si les scénaristes appelaient leur animé « on vous prend pour des cons ». Ou vendaient 3 épisodes par DVD à 5.000 Yen 💴. Ah mais attendez, ça, c’est déjà le cas !
Alors dans Girls Bravo, vous verrez des poitrines énormes rebondir au moindre mouvement, des petites gonzesses sucer des bananes avec l’air de ne pas y toucher, ou des poulpes géants glisser leurs tentacules dans les maillots de bain élastiques de filles en pleurs. Comme je vous le disais, donc, rien d’original. Ça se veut drôle, mais ç’aurait plutôt tendance à me faire pleurer ; ayons pitié pour tous ceux qui ont bossé sur ce projet et qui ont pu manger leur yakisoba honnêtement, grâce à vous qui achetez les DVD.
Au royaume de l’ecchi, le fan service intelligent est roi. Passez votre chemin sur Girls Bravo, il y a mieux ailleurs : Mahoromatic, Re Cutie Honey et Step up Love Story vous satisferont.