Futari Ecchi
Step Up Love Story
Allez, un peu de ecchi, ça ne peut pas faire de mal ! Bon, si, vous savez juste que j’ai du mal avec tout ce qui lorgne vers les petites filles (genre Yumeria). Mais là, tout semble réglo. Futari Ecchi -alias Step Up, Love Story- raconte l’histoire d’un couple de jeunes adultes. Leur mariage arrangé se passe plutôt bien, puisque de puceaux, ils passent tous les deux au stade d’obsédés notoires. Ce changement se fait à travers leurs expériences, leurs discussions ou leurs fantasmes. Bon, il n’y a rien de très profond (haha) ni de psychologique là-dedans, mais l’angle d’attaque (hoho) est moins fantasque, donc moins débile, que d’habitude. C’est toujours ça de pris (hihi).
Sur la quinzaine de volumes que compte le manga, seules quatre historiettes ont été adaptées en OAV. L’œuvre est ponctuée de statistiques variées sur la vie sexuelle des Japonais. Il paraît même que tout cela est adapté pour la France, dans la version traduite. Cela part peut-être d’une volonté de déculpabiliser le spectateur, mais même sans, Futari Ecchi reste tout à fait correct (voire didactique, donc) dans son approche. Enfin, si ce n’était pour la voix du doubleur d’Usopp/Pipo de One Piece, qui a le don de me déstabiliser. Bref.
L’héroïne est bien foutue, elle a tout ce qu’il faut où il faut : gros seins, grands yeux et petite bouche. Mais ne vous inquiétez pas pour son gosier, tout ce qui doit rentrer dedans y loge et, non, je ne relance pas le débat sur la supposée petite taille des pénis japonais (j’ai promis). Il y a juste sa coiffure, à Yura-san, qui me fait penser à une grosse araignée posée sur son crâne. Non, parfois, certains choix de chara-design sont carrément douteux.
Autre truc marrant : comme d’habitude, même la plus forte des femmes se transforme en gamine qui semble souffrir quand on lui fait l’amour. Encore plus paradoxal ? Les deux amants se balancent des « san » à tour de bras pendant l’acte. On a vu plus romantique, j’en conviens. Ah, ces Japonais ! C’est comme dans la publicité, ils ne sont plus à une contradiction près.
Bon, au final Futari H ne va pas éjaculer très loin, mais reste globalement assez correct. Son capital sympathie vient sans doute du fait qu’il ne se fout pas de la gueule du spectateur. Du coup, si vous y cherchez seulement du cul, ça ne sert pas à grand-chose. Le reste est vaguement ennuyeux, mais le petit effort de (dé-)vulgarisation mérite qu’on le salue.