He is my master
Kore ga Watashi no Goshujin sama animé
D’habitude, j’ai tendance à me méfier des animés ecchi (et encore plus du hentai 🔞), mais pour He is my Master, j’ai consenti à faire un effort. Avec Gainax à la réalisation, j’avais de bonnes raisons de penser qu’on pouvait nous servir une sorte de suite spirituelle à Mahoromatic. Malheureusement, et malgré des qualités, Goshujinsama n’atteint pas le doux délire de la maid androïde.
Issu d’un manga de 2002 réalisé par Asu Tsubaki et Mattsû, He is my Master a été porté par Gainax en 2005 à travers 12 épisodes. Izumi et Mitsuki sont deux jeunes filles, bientôt rejointes par Anna, qui devront jouer les maids en tenue de soubrette pour ce pervers de Yoshitaka. L’animé est coloré, techniquement correct et avec un chara-design kawaii et solide dans son genre. Parfois assez rigolo mais sans jamais rien réinventer, il peut toutefois s’avérer un peu redondant voire crispant (ça gueule beaucoup, et malheureusement pas dans le même intérêt que Puni Puni Poemi). Gainax a bien sûr ancré plein de références dans He is my Master ; souvenez-vous d’Abenobashi. Ainsi, entre autres évidences, les carpes portent des noms de protagonistes du studio, comme Asuka Soryu Langlei d’Evangelion.
Je vois à Kore ga Watashi no Goshujinsama deux défauts. Le premier, c’est que les héroïnes sont encore très jeunes : 13 et 14 ans, pour qu’on nous les montre dans des situations somme toutes très sexuelles, ça continue à me choquer (tout comme dans Amaenaideyo ou Yumeria). En tout cas, c’est moins bon enfant, si l’on peut dire ça comme ça... Le second petit regret, moins gênant dans l’absolu, est le relatif manque d’ambition de l’anime. Contrairement à Mahoro, il n’y a rien derrière Goshujinsama. Cette série existe donc pour le simple fait qu’elle détend. C’est une prise de parti qui se défend, et qui n’en fait pas un mauvais animé (loin de là), juste un peu moins délirant et « profond » (hum hum) que pouvait l’être Automatic Maiden.