Crackdown
Bon, vous connaissez la chanson alors on va la faire courte. Les GTA > énormes succès qu’on leur connaît > le créateur veut faire autre chose > Crackdown est annoncé > pas de bol, c’est toujours la même chose.
Bah oui, le marketing c’est ça, on vous faire croire des choses. Parce que son nouveau jeu, à Dave JONES, c’est un GTA en plus beau. On retrouve le même concept quasiment copié-collé : des missions dans une ville au bord du chaos, une grande liberté d’action, des véhicules et des armes, un peu plus de choses à faire à pied mais bon… le titre se serait appelé Grand Theft Auto Future, personne n’aurait vu la différence.
Alors oui, le jeu est très beau, avec son aspect un peu cell-shading, les environnements sont énormes et l’animation ne faiblit presque pas. D’ailleurs, la profondeur d’affichage est assez impressionnante. Non, techniquement, le premier qui dit que ce n’est pas réussi n’a pas pigé grand-chose. Après, côté design, ça laisse un peu plus à désirer… Vous vous souvenez, Demolition Man, Universal Soldier, tout ça ? Ben voilà, Crackdown c’est ça : un jeu magnifique mais au style ringard, un peu années ’90, techno, Schwarzy, tout ça. Bof, quoi…
D’ailleurs, pas la peine de chercher un scénario. Pas grave : votre cerveau sera assez réquisitionné, pendant la première heure de jeu, pour comprendre les commandes. Après trois mois de Wii, j’ai eu un peu de mal à revenir à un gameplay ancré dans la génération PlayStation (traduction : lourd et obsolète). Au bout d’un moment, tout ça devient *un peu* plus fluide mais, vraiment, il faut y mettre de la bonne volonté. On fait toujours la même chose ! La quête principale est ultra-répétitive, les petites missions parallèles ne sont ni originales ni légion, et le leveling se fait tout seul. Quant au saut sur les toits, vanté partout avec fierté, il est amusant cinq minutes tout au plus.
Finalement, on s'ennuie vite ferme dans Crackdown. C’est un peu le jeu pour gros américains poilus et virils, qui ont envie d’éteindre leur cerveau le temps d’une partie.
Le fait qu’ils proposent la bêta de Halo 3 avec le jeu fait déjà peur pour son intérêt. Mais le fait qu’on doive garder Crackdown pour y jouer quand elle sera dispo veut tout dire…
Allez hop, pour la peine, je ne mets même pas de deuxième illustration dans l’article. Bien fait !