Forza Motorsport 2
Au cours du l’histoire des jeux de course, les développeurs se sont essayés à pas mal de sous-genres : arcade comme Outrun, simulation bien sûr (jusqu’au très exigeant F355 Challenge), mais aussi rallye ou encore courses plus libres. Dans cette catégorie, le plus récent Test Drive Unlimited sur 360 a remporté pas mal de suffrages et c’est normal, tant ses accents de liberté sont agréables. La suite de Forza sur Xbox est un savoureux mélange, justement, entre arcade et simulation, qui joue dans une catégorie beaucoup plus classique. Mais non moins inefficace ! Et pour cause, moi qui serais beaucoup plus naturellement tenté par un TDU, je me suis presque plus régalé sur ce Forza 2 que sur le premier Gran Turismo en son temps. Il faut dire que le petit dernier de chez Microsoft Game Studio a beaucoup d’atouts pour séduire. À commencer par des graphismes très propres et surtout très intelligents dans leur design, à défaut de détrôner Gears of War en qualité du plus beau jeu de la console.
Forza 2 propose surtout une quantité impressionnante de réglages de précision en profondeur, qui intéresseront moins les néophytes comme moi que les maniaques de la simu à 4 roues (et on sait qu’ils sont nombreux à avoir attendu cet opus). La force du titre réside probablement dans le fait qu’il est peut être moins exigeant avec les simples amateurs que peuvent l’être les derniers Gran Turismo. Tout le monde pourra s’amuser dès sa première partie, même si de très longues heures de jeu attendent les vétérans courageux du mode Carrière. Ne vous fiez donc pas à une première impression peut-être mitigée de la démo ; les replays absolument sublimes, le mode Live très complet ou encore la modélisation sans faille des véhicules sont là pour vous rappeler que Forza 2 n’est pas le fruit du travail d’une bande d’amateurs. Très qualitatif, il a beaucoup d’atouts pour séduire un large panel de joueurs, à commencer par moi qui ne suis pourtant pas le cœur du cible. Et ce malgré quelques petits défauts, comme l'absence de météo ou le faible nombre de circuits.
Alors, rassurés ?