Laputa – le Château dans le Ciel (critique)
Ghibli / Hayao Miyazaki : Tenkû no Shiro Laputa
Laputa est l’un des premiers gros films de l'équipe Ghibli. Réalisé par Hayao Miyazaki en 1986, acclamé à l’époque pour ses fabuleux Château 🏯 de Cagliostro et Nausicaä, il poursuit avec ce long-métrage sa tradition d’animation de qualité à message.
Dans Laputa, Pazu, un orphelin qui travaille à la mine, rencontre Sheeta, une jeune fille qui porte un collier avec une pierre bleue magique. Rapidement poursuivis par des pirates (que l’on retrouvera un peu plus tard dans Porco Rosso), ils s’enfuient tous les deux à la recherche de Laputa, une ville céleste légendaire, vestige d’une civilisation toute-puissante mystérieusement déchue.
Pour imaginer Le Château dans le Ciel, Miyazaki s’est inspiré de plusieurs œuvres, parmi lesquelles on compte Les Voyages de Gulliver et notamment le chapitre Voyage à Laputa. Dans celui-ci, Laputa représente une île dans les cieux dont les habitants ont perdu tout sens commun à force d'abuser de philosophie spéculative.
Il faut également relever la proximité étonnante des gardiens du château de Laputa avec la machine du Roi et l’Oiseau de Grimault, dont je parlais déjà dans mon analyse d’ICO, et dont Miyazaki n’a jamais caché être un admirateur. Ce même robot, on le retrouve au musée Ghibli à Tokyo.
Laputa – Le Château dans le Ciel s'avère en réalité le premier véritable film réalisé sous la bannière du Studio Ghibli. Il reste encore, plus de vingt ans après sa sortie, l'une des très grandes références du studio, et de l'animation japonaise en général. Immanquable.