Need for Speed Hot Pursuit (test)
J'ai fait les soldes ! Avant même "boxing day", les sites anglais commençaient déjà à brader leurs jeux. J'ai ainsi commandé ce Hot Pursuit, énième opus de la saga Need for Speed (on compte déjà 6 épisodes déjà sortis rien que sur Xbox 360 / PS3) pour 24£, quelques semaines seulement après sa sortie.
Comme vous le savez, je ne suis pas très amateur de jeux de voiture 🚙 et surtout pas des simulations. En revanche, je ne dis pas non à des courses arcades, comme j'ai pu le faire ces dernières années avec le Burnout 360 et un autre NFS : Most Wanted. D'ailleurs, ce Hot Pursuit ressemble à un Need For Speed mâtiné de Burnout Paradise, en un peu moins "bac à sable".
Il ressort du tiroir le concept du gendarme et du voleur, en plaçant le joueur cette fois d'un côté et de l'autre de la barrière, au choix. Le tout dans des environnements de grand ouest américain, de la côte version OutRun aux forêts à la Alan Wake en passant par les grandes étendues désertiques ou enneigées. Les conditions climatiques et les différents moments de la journée / nuit répondent présent. Le gameplay reprend la recette à succès des NFS : beaucoup de vitesse avec un contrôle simple et efficace.
Plusieurs types de missions sont disponibles : du contre la montre au duel en passant par le takedown. Mais l'épreuve reine est l'éponyme "hot pursuit" qui voit s'affronter flics et racers, chacun possédant une panoplie d'armes destinée à alimenter la poursuite. Si on peut trouver le game design un poil répétitif sur la fin, en tout cas l'ambiance est bien là.
Évidemment, le jeu n'a rien à voir avec le récent Gran Turismo 5. Sa conduite très arcade va totalement à l'encontre du simulateur de conduite de Polyphony. Tout juste pourra-t-on comparer les modèles polygonaux des bolides, également très réussis dans ce Hot Pursuit (mais je laisse les comparatifs aux vrais connaisseurs).
Car NFS Hot Pursuit est techniquement très haut de gamme, avec des véhicules, des environnements et des effets superbes qui contribuent à l'investissement. Certes, ce n'est pas un épisode qui réinvente la poudre, mais il fait le boulot avec talent.