Shaolin Girl
« Je n'écrirai rien sur ce film, c'est une merde ! »... La citation peut être ressortie assez souvent, et là c'est encore le cas. Je sais que je ne devrais pas lui faire un tant soit peu de publicité, mais prenez cet article comme une annonce d’intérêt public : ne perdez pas votre temps avec Shaolin Girl, c’est un film d’une médiocrité absolument affligeante.
Pour la petite histoire, Shaolin Girl est le spin-off japonais du hongkongais Shaolin Soccer, sorti en 2001. Personnellement, je trouve que ce dernier était overhypé, mais il a son lot de fans et donc, avec eux, une manne marketing exploitable... Stephen Chow, réalisateur de l’original, devient ici producteur exécutif d’une équipe totalement différente. On retrouvera juste, pour le clin d’œil, les acteurs Lam Chi Chung et Kai Man Tin (qui puent d’ailleurs le retour contre grosse rémunération).
À la tête du casting, Kou Shibasaki incarne une jeune Japonaise de retour au pays, après plusieurs années passées auprès de grands moines Shaolin en Chine. Entre nous, son mandarin est aussi mauvais que ses coups de pied… Elle cherche à rouvrir le dojo de son grand-père décédé et, pour cela, elle intègre une équipe féminine de Crosse (ou « Lacrosse », comme on le dit en Asie) où elle apprendra l’humilité et l’esprit d’équipe.
Je n’irai pas par 4 chemins : Shaolin Girl est une sombre bouse qui ne mérite même pas d’être pressée sur un DVD pirate. Le film n’est pas drôle (ou pour les mauvaises raisons), chiant comme la pluie ☔️ d’un dimanche de novembre et ses effets spéciaux tout pourris ne sont pas crédibles une seconde. Il enchaîne les poncifs ridicules, comme le méchant qui s’habille en noir, fait de la muscu sur une musique de méchant et dirige une multinationale vouée, naturellement, de mauvaises intentions.
Au mieux, vous pourrez y voir quelques plans d’étudiantes en jupette tournés à l’université de Shizuoka. Mais dans son ensemble, Shaolin Girl est juste terrifiant de nullité.
Verdict : au secours !