The Legend of Zelda Majora's Mask
Zelda Le Masque de Majora (test N64)
Mes premiers pas dans Majora's Mask n'ont pas été vecteur de coup de foudre. En effet, le système de jeu basé sur l'écoulement du temps, s'il paraît intéressant sur le papier, développe une foule d'inconvénients et apporte de grosses lourdeurs dans le gameplay. La perte des objets, des clés ou des actions effectuées notamment -bien qu'inhérente au concept- ne correspond pas du tout à l'esprit de la série.
De même, le système de sauvegarde possède de lourds défauts et oblige à de parfois trop longues sessions de jeu. D'autre part, ce Zelda no Densetsu brille par l'absence d'Hyrule, de Ganon et plus grave, de Zelda et de la Triforce. Certes, Link's Awakening sur GameBoy se jouait à l'aide de Marine sur Koholint avec un œuf géant en point de mire, mais il offrait un système de jeu agréable comme l'ont toujours proposé les titres de la saga.
A la décidément plutôt longue liste de défauts s'ajoute encore la réutilisation d'une majeure partie de l'inventaire, du bestiaire et de la galerie de personnages de Ocarina of Time. C'est d'autant plus dommageable que les noms et fonctions de ces derniers ont bien souvent été modifiés. En revanche, le concept de masques 😷 "à transformation", qui remplace astucieusement divers accessoires et autres objets de l'inventaire, s'avère très intéressant. Tout comme la collection des vingt-et-un autres masques facultatifs.
Le problème majeur qui s'impose alors concerne l'aventure en elle-même. On s'intéresse vite beaucoup plus aux quêtes annexes qu'au synopsis et aux donjons. Un comble pour la saga ! D'autant que ces donjons brillent moins par leur nombre (quatre !) que par leur relative courte durée.
Considérons donc ce Mujura no Kamen comme un gaiden de grande qualité plutôt que comme une suite ratée de Toki no Ocarina.