Viva Piñata Party Animals
Après l’expérience Viva Piñata et son échec commercial, Microsoft a souhaité réutiliser l’univers et les protagonistes de la série. Outre le dessin-animé et les produits dérivés (outre-Atlantique), la licence a été confiée aux Australiens du studio Krome pour en faire un party-game à la Mario Party. Seulement Party Animals n’est plus entre les mains des Anglais de Rare (occupés sur le troisième Banjo Kazooie) et ça se sent.
Pour commencer, les épreuves ne sont pas bien nombreuses, et seules quelques-unes sont originales. Les autres sont de simples déclinaisons des principales. Toutes ou presque, en revanche, s’avèrent très pauvres en fun et même souvent assez ennuyeuses. Comble pour un party game : on ne peut même pas choisir son mini-jeu ! Chaque épreuve est entrecoupée d’une course, à la croisée de Mario Kart et Diddy Kong Racing. Mais elles n’arrivent à la cheville, ni de l’un ni de l’autre, avec une multiplication des bonus qui rend le tout assez indigeste et surtout pas très jouable. Tout cela est rythmé par un doublage très bavard et absolument ridicule ; c’est tellement long et imbuvable pendant le récapitulatif des scores (entre chaque épreuve) que j’ai souvent eu envie de lancer ma manette dans les enceintes…
Viva Piñata Party Animals a de la concurrence dans son genre et aura du mal à s’imposer. Le jeu ne sent que trop l’utilisation de licence facile. VP PA se vendra à quelques dizaines de milliers d’exemplaires mondialement, tout au plus. Il passera certainement inaperçu entre les très grosses sorties de Noël, hormis pour deux ou trois gamins qui le trouveront sans doute sympathique… pour les 10 ans et moins.