Wave Race 64

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Wave Race 64 fut l’un des tout premiers jeux à avoir été présentés au Shoshinkai de Tokyo, le 24 novembre 1995, lorsque Nintendo dévoila sa toute dernière console : la Nintendo 64. Cette simulation de jet-ski (qui, à la base, ressemblait plutôt à une course sur l’eau futuriste) devait supplanter tout ce qui existait en matière de course. Alors, qu’en est-il exactement ?

Suite à la mise en marche de la console, juste après la disparition du logo N64, le joueur, ébahi par la qualité exceptionnelle du rendu de l’eau (le cauchemar des programmeurs !), découvre 4 adversaires se disputant la première place sur l’un des 9 circuits que propose le jeu. Oui, tu as bien lu (!), 9… pas mal pour un jeu de course. Ca démarre plutôt bien !

Maintenant, au niveau des options de l’écran-titre, on peut sélectionner le mode : Championnat ; Time Trial ; 2 joueurs – en écran splitté (mais pas de possibilité de jouer à 4, et c’est bien dommage) ; et le mode Stunt. Dans ce dernier, tu concours sur le circuit de ton choix et dois passer entre des anneaux et faire des acrobaties « au sol » (façon de parler !) ou en l’air (par le biais des tremplins), tout en réalisant le meilleur temps possible. Tout ça pour arriver à faire un maximum de points en un seul tour de circuit.

Mais parlons du principe de jeu, maintenant : dans tous les modes (exception pour le Stunt), le but est de passer à gauche des bouées jaunes et à droite des… rouges. La vitesse de pointe est régulée par 5 voyants (situés en bas à droite de l’écran). Plus le nombre de signaux lumineux est important, plus la vitesse de pointe est considérable. Lorsque tu rates une bouée, la vitesse revient à zéro ; et au-delà de 5 erreurs, tu es « retiré » de la course. La maniabilité est un peu zarb’ mais on s’y fait ; en fait, si tu diriges le joy analogique vers la gauche, et que celui-ci revient à sa position centrale, le « jet-skieur » continuera de tourner dans la direction faite. Il faudra alors exercer une petite pression du joy vers la droite pour que la position du scooter des mers redevienne normale. Cela peut paraître déroutant, au début, mais on s’y fait vite. De plus, les commandes sont très sensibles… Pas besoin de forcer comme un malade sur le stick, le perso aura tôt fait de tourner sur lui-même. Enfin, du fait des innombrables vagues plus ou moins fortes (on peut surfer dans les creux pour aller plus vite !), de la vitesse du perso, des sensations bien réelles, et des graphismes que l’on pourrait qualifier de « pas mal », le jeu se révèle assez fun. Les musiques sont entraînantes et les rebonds bien gérés.

Wave Race est un soft relativement facile, mais il requiert tout de même d’avoir quelques heures de jeu à son actif pour parvenir à terminer le Championnat en reverse. Bref, on sent que Nintendo n’a pas bâclé son jeu et a donc fait du bon boulot. Hmmm, oui… ça sent le travail bien fait.

Mis à jour le 15 septembre 2015