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Lovely Complex

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Lovely Complex s’est vite forgé une solide réputation parmi les adaptations live japonaises. Tiré du manga de Aya Nakahara (15 tomes publiés à ce jour – quelques-uns seulement en France), l’histoire aborde la relation amicale-amoureuse entre deux ados, le temps de leurs 3 ans de scolarité au lycée. Seulement, leur particularité à chacun se situe au niveau de la taille : Risa Koizumi est une grande perche surnommée « tekka-onna » (du haut de son 1,70m), et Atsushi Otani un petit mec « chibi-chan » de 1,59m.

Allez, commençons comme d’habitude par les acteurs. La première chose que je suis allé chercher à la fin du film, ce sont leurs vraies tailles respectives. Elle, fait donc 1,68m et lui 1,67m… on nous aurait donc menti ! Les subterfuges de filmage sont faciles : talons pour la fille et streetwear bien large pour le mec, champs / contre-champs qui abusent de plongée / contre-plongée, etc. Ema Fujisawa, qui joue Lisa, ressemble à un mix bridé entre Emilie Simon et Mélanie Doutey. Dans les deux cas, elle aurait quand même besoin de s’acheter des seins. Mais ça n’enlève rien à sa petite bouille mignonne (alors qu’elle avait déjà quasiment 24 ans lors du tournage), ses coiffures déjantées et ses mimiques rigolotes. En tout cas elle a le même chirurgien esthétique des oreilles que Yui Ichikawa de Nana 2. Otani, interprété par Teppei Koike, est sans doute tout aussi kawaii avec son look R’n’B et sa touche de rappeur-basketteur du dimanche.

Ces deux acteurs principaux, avec les rôles secondaires (dont Risa Kudo) contribuent énormément à l’intérêt du film. Celui-ci est très drôle et complètement délirant car, comme d’habitude, il reproduit avec un souci d’adaptation incroyable l’ambiance du manga. Du coup, dans Lovely Complex, les décors sont pop et les vêtements lolipop. Certains passages sont complètement kitsch (le mobilier de la cafétéria, le décor de la chambre de Koizumi…) et d’autres totalement absurdes (les interventions du réalisateur, la « calligraphication » déjantée à l’écran ou encore la sœur de Risa). Autant de moments délirants qui se déclinent à travers tous les passages obligés : classe, festival de l’école, natsu matsuri (festival estival), voyage d’école à Kyoto, etc. Encore une petite chose décalée : le Kansai-ben des personnages qui, vivant à Osaka, bouffent les mots avec leur accent si caractéristique.

Il reste pourtant une légère déception au bout du film : la longue séquence de fin, un match de basket d’une bonne vingtaine de minutes entouré de pom-pom girls rose fuchsia acquises à la cause de Maitake-sensei (interprété par Shosuke Tanihara). Légèrement mièvre, elle dégouline de lenteur dans les bons sentiments… Que ça ne vous empêche pas de profiter d’un film tout à fait charmant, en-dehors de ce passage. Yoroshi Queen !!

Mis à jour le 03 septembre 2015