Virtua Tennis 3
Power Smash 3
J’ai toujours aimé les jeux de tennis. Ca doit remonter à Smash Tennis de Namco sur Super Nintendo, qui m’a fait passer de longues heures à taper la baballe virtuelle. Il y a eu sa suite, mais aussi pas mal d’autres titres du genre sur quasiment tous les supports. Je pense entre autres à Top Spin, Mario Tennis, et même plus récemment Table Tennis et Wii Sports. Mais le point d’orgue a tout de même été Virtua Tennis et sa suite, sur Dreamcast : la grande époque Sega, l’arcade au moment de plus fort de son histoire et du fun à n’en plus finir.
Virtua Tennis 3 s’est fait attendre, mais il a finalement débarqué sur 360 et PS3. La démo jouable téléchargée sur le Marketplace m’avait un peu effrayé : essayée une ou deux fois seulement, je l’avais trouvée particulièrement injouable et frustrante (merci les plongeons idiots). Bon, finalement, j’ai quand même craqué pour la version complète. D’abord, parce que j’ai bien aimé ce qu’a fait Sumo Digital de OutRun 2. Et puis parce qu’on ne se méfie jamais assez des démos.
VT3 est beau, superbement animé, jouable, complet, long et ardu. Sa courbe de progression est lente et il vous donnera du fil à retordre. Son mode Xbox Live est intarissable (ce qui enterre la version PS3), à condition de débloquer les personnages cachés – un passage obligé puisque tous les gamers se servent en ligne de ces joueurs « un cran au-dessus ». Et malgré quelques défauts (les joueurs ont des croche-patte à la place des pieds, le rendu des visages est parfois douteux, le Live qui craque sur des "Let" au bout de 50 rallies ou, comme d’hab’, la musique à couper impérativement), Virtua Tennis 3 est incroyablement prenant.
Du coup, je retourne taper la baballe virtuelle.