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Yamada Taro Monogatari

⏱ 4 minutes

10 épisodes diffusés sur TBS pendant l’été 2007, drama tiré d'un manga en 14 volumes : Yamada Taro Monogatari de Ai Morinaga.

Retour du drama au lycée, après le très féminin Tokyo Friends et le plus ecchi Shimokita Glory Days. Ce Yamada Taro Monogatari se rapprocherait plutôt d’un mélange habile entre Hana Yori Dango et Hanazakari no Kimitachi e. Pas aussi romantique que le premier, pas aussi drôle que le second, il exploite quand même ces deux filons pour un résultat plutôt intéressant.

Le héros, Yamada Tarô (on s’en serait douté), est un élève du prestigieux lycée Ichinomiya. Ses notes brillantes le dispensent de payer les frais de scolarité de 3.000.000¥, et ça l’arrange bien... Car il y a une vie sous ses airs de beau-gosse nonchalant et derrière les rumeurs, qui le donnent prince d’un pays exotique ou héritier d’un empire capitaliste. Tarô est en effet l’aîné d’une famille de 7 enfants, dont le père ne donne pas souvent des nouvelles et la mère, sans emploi, n'est pas très réaliste sur les dépenses. Tarô va donc de baito en (aru)baito, des petits boulots qu'il exécute le soir ou la nuit pour subvenir aux besoins de la famille. L’histoire se focalise sur son année de Terminale, où il rencontre le beau Takuya, la sur-vénale Takako (Tabe Mikako), Torii ⛩️-sensei (Kazue Fukiishi) et les autres…

Yamada Taro Monogatari a une particularité qui n’échappera pas aux fans de j-pop, j-rock, visual kei et tout ça… Bref, personnellement, je ne m’en suis pas aperçu du tout en regardant le drama. Car les deux protagonistes, Kazunari Ninomiya et Sakurai Sho, appartiennent au groupe de musique Arashi (au même titre que Jun Matsumoto !) qui signe sans surprise la chanson-thème du drama, « Happiness ». Kyaaa~, on crie jusqu’à s’évanouir, on mouille dans sa culotte, ces mecs-là sont trop mignons, etc. Effets de ralenti, bouche qui sourit et montre les dents, musique de harpe et étoiles dans les yeux… rien ne nous est épargné. Ce qui nous intéresse vraiment en l’occurrence est leur interprétation et, sans surprise, elle est plutôt correcte. Chacun dans leur genre, Kazunari et Sho contribuent à valider la qualité des artistes multi-facettes à la japonaise.

Et si Ninomiya Kazunari ressemble à s’y méprendre à feu 🔥 Grégory Lemarchal, il me faut également citer Matsuoka Mitsuru, alias Kazuo, le père de Taro dans le drama. Je ne sais pas si cet acteur fait tomber les filles mais, non seulement il l’a l’air d’avoir 16 ans et demie (notez la crédibilité du rôle de père), mais en plus il a une tête et des dents de vampire au point où il n’aurait pas eu besoin de maquillage pour jouer dans Buffy. À noter qu’il appartient lui aussi à un groupe de j-pop : Sophia. Je termine sur les caméos pour citer Mizukawa Asami (la belle violoniste de Nodame Cantabile) qui met 6 pieds sous terre cette pauvre petite Mikako Tabe au charme décidément difficile à trouver. Dur d’être une femme dans le monde lolicon des Japonais…

Les épisodes de Yamada Taro Monogatari sont relativement plaisants à regarder. Bien sûr, ne vous attendez pas à d’énormes surprises ou des rebondissements de la taille des yeux d’Ayumi Hamasaki. D’autant qu’on est souvent dans la caricature. Par exemple, le pauvre (Tarô) est heureux dans sa famille et le riche (Takuya) un handicapé des sentiments qui se décoince au contact du premier. Ou encore, la nana (Ayako) rêve d’un prince charmant, le fameux tama no koshi, pour sortir de sa condition sociale : la classe moyenne. Ahem. Quant au prince du drama, il chevauche en costume napoléonien, devant un château 🏯 de la Loire perché sur une butte à côté de Vienne… Cherchez l’erreur !

Encore un drama agréable à mater. Pas culte, juste sympathique. En l’occurrence, ça nous suffit !

Mis à jour le 03 septembre 2015