Enseigner les langues au Japon avec un Bachelor (Bac +3) ?

11 réponses

Bonjour à tous et à toutes !

Je m'adresse à vous pour une question qui, je l'imagine, a déjà été traitée, mais je n'en ai pas trouvé de trace avec le moteur de recherche.

Je suis un jeune homme suisse d'origine portugaise de 23 ans. Je suis actuellement en troisième année de Bachelor en Lettres en Anglais et Histoire et je suis actuellement des modules de langue japonaise à la fac. Ceux-ci devraient, au final, m'ouvrir un niveau à peu près (c'est difficile à estimer, y compris pour les professeurs) équivalent à un N3. Je ne compte pas, dans l'immédiat, enchaîner après mon Bachelor sur un Master de Lettres ou d'enseignement de langues étrangères.

Je souhaiterais éventuellement (le projet n'est pas encore établi, et j'ai le temps) partir, à l'issue de ma formation, enseigner des langues au Japon. Concrètement, je serai titulaire d'ici 2 ans (je fais mon Bachelor, Bac+3 donc, en 4 ans) d'un Bachelor ès Lettres en Anglais et en Histoire. Je parle français en tant que langue maternelle. Je parle aussi portugais en tant que langue maternelle et compte la travailler afin d'obtenir un diplôme C1 écrit+oral (voire C2). Enfin, ma formation en anglais devrait me permettre de valider assez aisément le C2 Proficiency (CPE) en anglais. Ces compléments en portugais, le passage de l'examen C2 en anglais, ainsi qu'un éventuel complément d'études afin d'obtenir le N2 en japonais, se feraient au cours d'une année de transition. Mon départ au Japon se ferait donc à l'orée de mes 26 ans, dans 3 ans.

J'ai cru entendre que, depuis quelques années, il est plus difficile de trouver un poste d'enseignant en langues (public ou privé) à cause de la hausse de l'offre (i.e. de la hausse d'étrangers voulant vivre au Japon). J'ai aussi cru entendre que le Master (Bac+5) est régulièrement exigé (ou fortement recommandé) pour démarcher ce genre de postes, et que des formations spécialisées en enseignement de langues étrangères sont de plus en plus requises. Est-ce que ces affirmations sont vraies? (Dans la mesure où il est possible d'apporter une réponse à des questions aussi vagues) ou bien est-ce que le Bachelor reste une valeur relativement sûre et reconnue?

Dans le cas où ces affirmations seraient vraies: est-ce que le fait de maîtriser 3 langues enseignables, dont l'anglais, et attestées par des diplômes internationaux reconnus (Cambridge pour l'anglais, Camões pour le portugais) et d'avoir un niveau de japonais correct/bon (N3/N2) peut contrebalancer cela? Ou bien est-ce un profil récurrent et/ou peu recherché? Qu'en est-il de l'accessibilité, en tant que citoyen Suisse et Portugais, à des programmes tels que JET (ou autres équivalents)?

Bien sûr, la situation dans 3 ans peut être bien différente de ce qu'elle est aujourd'hui. Je vous serais toutefois très reconnaissant pour toute réponse à ces questions et vous souhaite une très bonne journée!

Filipe

Par Hellangel Publié le 30 septembre 2020 Thématiques associées :
Question intéressante ?
4,13/5 (8 votes)
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Les 11 réponses à la question posée

PaulEmploi
01 octobre 2020
01:00

C'est assurément mort avec le N3, vous ne pourrez pas travailler au Japon en dessous du N1 en général.

Réponse jugée peu pertinente

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1,67/5 (18 votes)
David in Setouchi
01 octobre 2020
12:51

Quelques éléments de réponse.

En fait tout dépend de là où vous voulez enseigner. À la fois géographiquement et professionnellement.

En ce qui concerne la concurrence avec les autres, bien entendu, plus on s'éloigne des grandes villes attirant les étrangers (Tokyo, Yokohama et Osaka donc) plus il est facile de trouver un bon travail en tant qu'étranger et vice-versa.

Par contre soyons clair, en dehors de ces grandes villes la demande pour des langues autres que l'anglais est proche du zéro, et pas bien plus élevée dans les grandes villes

L'emploi le plus facile à obtenir pour enseigner les langues c'est dans une école privée de langues (parfois pour enfants, parfois pour adultes). Peu ou pas de diplomes sont demandés (bien parler anglais, bien présenter), et il est facile de trouver un poste parce que le turnover y est important. Conditions de travails parfois difficiles, salaires relativement faibles, reconnaissance sociale très faible.
Bon ensuite ça dépend des écoles, on peut faire carrière dans certaines, mais c'est plutôt rare.

On peut aussi être ALT (Assistant Language Teacher) en collège et lycée, mais pareil, c'est plus un moyen d'arriver au pays qu'un choix de carrière.

Prof de langue "normal" en collège lycée, ça va juste pas être possible sauf si on suit un cursus au Japon (un peu comme en France, je doute qu'on puisse être prof en collège ou lycée sans le CAPES).

Prof en fac, il faut un Master's minimum (et bien plus si on veut être titulaire).

Par contre, une idée reçue (jusque dans les réponses ici) c'est qu'il faille parler japonais couramment pour pouvoir travailler au Japon.
Dans pas mal de métiers bien entendu, mais pas dans l'enseignement des langues. C'est votre expertise dans la langue enseignée qui est importante, pas celle du japonais.

En espérant que cela puisse aider.

Meilleure réponse à la question posée

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4/5 (17 votes)
01 octobre 2020
16:31

Merci aux 5 réponses, je réponds ici car c'est la plus complète/plébiscitée!

Je ne vais pas me réorienter dans la technique ou l'industrie; on ne demande pas à un mathématicien s'il ne préférerait pas faire boulanger, ou l'inverse. Contrairement à beaucoup d'expatriés pour qui l'enseignement (de langues) est une porte d'entrée sur le marché du travail (et, évidemment, une façon d'obtenir le visa, et je le comprends tout à fait), ce n'est pas mon cas. L'enseignement est réellement une vocation et mon choix de carrière sur le long terme, pas une étape transitoire. J'ai donc à offrir la perspective de l'engagement au long terme qui pourrait peut-être me distinguer des profils majoritaires? Bien sûr, je ne me fais pas d'illusion quant à la surchauffe du marché du travail, j'en suis conscient, d'où ces questions. La comparaison entre les langues mentionnées n'est pas pertinente selon moi : ces 3 langues sont parmi les plus parlées au monde, ce qui n'est pas le cas du slovène. Ce qui m'amène à une autre question : au vu du niveau très faible des japonais en langues étrangères, est-ce qu'il est commun que les grandes entreprises japonaises fassent appel à des formateurs internes? En anglais principalement, évidemment, mais aussi dans d'autres langues (histoire de former ses futurs expatriés).

De plus, je suis étonné de voir que, dans des écoles de langues, des anglophones natifs soient recrutés aussi facilement uniquement sur la base de cette qualité. Être natif n'est pas un gage de qualité d'enseignement, et encore moins un gage de maîtrise de ladite langue. Au niveau "académique" je maîtrise bien mieux l'anglais que la majorité des anglophones: c'est normal, je l'étudie. De la même façon, n'importe qui ayant un bachelor en portugais est, à l'heure actuelle, meilleur que moi en portugais car je le pratique de manière informelle, à la maison. Si je n'avais pas fait d'études supérieures, n'importe qui ayant un bachelor ou master en français serait aussi meilleur que moi pour enseigner cette langue. Là où un anglophone serait plus compétent par nature, ce serait dans des "cours de conversation", il est vrai, mais pas dans optique d'enseignement (à des adultes notamment). Personnellement, l'enseignement d'une langue a toujours été de meilleure qualité lorsqu'il a été proposé par un non-natif : celui-ci a dû apprendre la langue, il est conscient des difficultés de celles-ci, sait mieux expliquer où elles se situent, quels moyens mnémotechniques permettent de les contourner, etc. Il maîtrise moins la langue, certes, mais enseigne bien mieux; et je le remarque avec mes enseignants de japonais à la fac.

Très étonné par contre du "N1 minimum" quand je vois que même certains de mes professeurs (pas assistants, mais professeurs) à la fac n'ont pas le N1 mais "seulement" un solide N2.

Merci encore à tous, c'est instructif de me faire une opinion. Si une personne connaissant personnellement ce milieu passe par là, un retour serait très apprécié, notamment sur l'aspect "est-ce qu'un bachelor "seulement" est souvent bien reconnu?" qui est ma préoccupation centrale!

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3,56/5 (9 votes)
David in Setouchi
02 octobre 2020
17:02

Je complète, commente un peu plus.

Bon déjà, je ne t'ai pas parlé de mon background, mais il est assez similaire au tien. Je suis prof de langues, par parce que c'est une porte d'entrée, mais parce que c'est ma carrière (22 ans d'enseignement de l'anglais et du français (langue étrangère), Master's dans l'enseignement des deux).

Mais le problème, c'est que l'enseignement des langues au Japon c'est un peu souvent du grand n'importe quoi, essentiellement parce que le Japon a encore du mal avec le concept même de "reste du monde" parfois. Dans la pratique c'est 99% de l'anglais, le reste est vraiment anecdotique (et est du Chinois et du Coréen). Enseigner le français est possible parce que c'est une langue qui en fait rêver certain(e)s, mais ça reste de l'anecdotique.
Le portugais, les chances que tu aies à l'enseigner un jour sont proches du zéro. Même si le pays à un peu plus de liens que la moyenne avec le Brésil, c'est surtout avec la minorité japonaise qui vit au Brésil, donc même dans les liens avec le Brésil, le portugais est à peine plus qu'une arrière-pensée.

Je ne sais absolument pas si les grandes entreprises ont des formateurs en interne, mais j'en doute (mais peut-être que je me trompe). Je pense qu'elles font plutôt appel à des écoles de langues qui se focalisent sur ce secteur.
Aussi, et d'expérience (j'étais leur prof quand je vivais en France), quand les grandes entreprises envoie leurs employés en "mission" à l'étranger, s'ils ne parlent pas la langue locale (presque jamais) ils l'apprennent sur place, pas au Japon avant de partir. Mais il y a peut-être des exceptions.

Ne te fais pas d'illusions sur le marché du travail dans un sens, mais ne te le fais pas dans l'autre non plus. Il est très facile de trouver un boulot de prof de langues au Japon (il est par contre difficile de trouver un bon boulot de prof de langues au Japon, il faut bien souvent passer par la case "mauvais boulot" car c'est le plus facile à trouver et celui qui peut permettre d'arriver au pays.

Les Anglophones natifs sont recrutés facilement parce que le Japon ne comprend pas trop le concept de langues étrangères, et comme tous les gens monolingues de tous les pays, ils pensent sans réfléchir qu'il faut forcément être un natif pour être un prof d'une langue donnée (et pas une seconde ils ne réfléchissent à quel genre de prof de japonais ils feraient eux-mêmes). Et de l'autre côté la demande pour les profs d'anglais est très forte, parce que le Japon s'est décidé à apprendre l'anglais comme un seul homme, sauf que tout le monde le fait à peu près n'importe comment (y compris recruter des profs pas qualifiés).
Note : depuis que je vis au Japon, je suis exclusivement prof d'anglais, ce qui surprend beaucoup de gens effectivement (mais ça me permet aussi d'expliquer ce que tu sais, que j'ai appris l'anglais, pas le françai, je sais ce que c'est qu'apprendre l'anglais, pas le français, et honnêtement, pour ces raisons-là, je pense que je suis bien meilleur prof d'anglais que je ne le suis de français, je ne t'apprends rien).

Le "N1 minimum" c'est des bêtises. Pleins de gens ici sont omnibulés par les tests de langues et les niveaux standardisés (autant les étrangers apprenant le japonais que le Japonais apprenant une autre langue) et se focalisent un peu trop dessus.
J'ai passé deux tests standardisés de langues dans ma vie : le TOEFL, deux fois, la dernière fois il y a 20 ans. J'ai jamais passé le moindre test de japonais et je ne le ferai pas tant que ma vie n'en dépendra pas. Et je ne parle même pas le japonais couramment. Assez pour aller faire mes courses (et encore, je suis incapable de lire la majorité des kanji), mais pas pour parler en japonais professionnellement. (je n'ai d'ailleurs pas la moindre idée de mon niveau. N5? N4? N3? Vraiment aucune idée, je ne sais pas ce que ces niveaux représentent).

On pourra te demander un haut niveau (avec test ou pas) si tu veux travailler en grande entreprise japonaise entouré de Japonais, mais jamais pour être prof de langues.

Pour finir, comme je disais (pas explicitement, il est vrai) un bachelor va te permettre de bosser en école de langues, mais ce sera à peu près tout (ou alors en petite fac privée pas vraiment reconnue qui accepte les gosses de riches qui ont raté leurs exams d'entrée dans les facs publiques et/ou renommées - mais si le salaire y est bien meilleur, pas sûr que les conditions de travail le soient).
Pesonnellement je te conseillerais de faire un Master's qui t'ouvrirait les portes des facs publiques où la vie est belle ;-) .

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5/5 (4 votes)
David in Setouchi
02 octobre 2020
17:05

Oups désolé, plein de fautes (il est tard, je me suis pas relu, oups) et pas moyen d'editer. Tu auras corrigé de toi même.

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1/5 (1 vote)
02 octobre 2020
17:24

Merci beaucoup pour toutes ces précisions, c'est génial !

Je rajoute 1-2 petites questions histoire de presser un peu le citron : penses-tu que ce serait préférable de partir sur un master "pur" (en l'occurrence, je partirais sur un master anglais+histoire dans la suite logique de mon cursus) ou un master spécialisé en enseignement de l'anglais en tant que langue étrangère (comme tu sembles le posséder)? Ce dernier me serait assez pénible à réaliser (une seule faculté le fait en suisse-romande, les cours sont bilingues français-allemand, et mon niveau d'allemand est très moyen). J'apprécierais, si cela ne te dérange pas, que tu détailles un petit peu ton parcours universitaire/pro au japon et tes diplômes, que je me fasse une idée! En privé, si mettre cela publiquement te dérange: filipe.lira@hotmail.com

Ensuite: est-il possible d'enseigner dans le public/privé autre chose que des langues pour un gaijin? L'histoire reste ma branche favorite et l'enseignement de l'histoire au Japon une sorte de fantasme (sur le très très long terme par contre, et pas sans une formation complémentaire évidemment). Je me demande simplement si ce genre de profils existent, bien que j'imagine qu'ici encore une fois, il doit y avoir plein de japonais natifs ayant une formation d'historien/prof d'histoire, et qu'engager un gaijin semble assez invraisemblable.

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lafontaine
24 septembre 2022
15:36

C'est drôle parce que j'ai l'expérience contraire. J'ai enseigné le français au Japon il y a quelques années et beaucoup de postes étaient proposés. L'anglais évidemment mais pas que, loin de là. Beaucoup d'emplois étaient à pourvoir comme prof de français et d'allemand et aussi un peu de russe.
J'avais un bon salaire, pas mal de frais payés en partie ou totalement (loyer, voiture de fonction, billet d'avion, gaz etc...) et on a tout fait pour me retenir car peu de candidats. Le souci d'aller bosser au japon ne se situe pas là, à mon avis, mais plutôt dans le mode de vie particulier du pays. Que ce soit la gastronomie, les us et coutumes, la langue, le racisme des japonais etc... c'est parfois pesant et compliqué à gérer. Ca reste, néanmoins, une aventure extraordinaire dans laquelle le dépaysement est très enrichissant.

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/5 ( vote)
Mariog
01 octobre 2020
09:52

C'est génial de savoir parler 3 langues mais faut il encore qu'elles soit en rapport avec le pays où tu souhaites aller.
C'est comme si je suis je parlais le néerlandais, le slovène et le serbe mais que je souhaite partir vivre en Mongolie...
Sinon plus sérieusement, concernant la langue française, les japonais en général on très peu d'intêret pour celle-ci, c'est en quelque sorte un marché de niche déjà très saturé et payé au lance-pierre.

Au Japon, c'est l'anglais qui a une grosse parti du marché mais la concurrence et très rude étant donné qu'il a plus d'anglophones natifs que de francophones au Japon et que même en ayant tous les diplômes internationaux de langue anglaise que tu veux tu ne sera jamais aussi bon qu'un natif et du coup bien moins crédible devant un recruteur.
Si un recruteur doit choisir entre les 10 anglophones natifs et le ou les deux francophones qui sont venus à l'entretien, son choix est vite fait.
Et si en plus ces natifs on des diplômes de prof alors là c'est foutu pour toi.

Concernant le portugais, ici c'est surtout le portugais brésilien qui est bien implanté grâce à la diaspora brésilienne installée dans le pays depuis plusieurs années, donc les opportunités pour quelqu'un parlant le portugais du Portugal sont quasi-nul à mon avis.

Si tu venir vivre au Japon, savoir parler le japonais et très important mais c'est pas une compétence exceptionelle en soi car il y a déjà 126 millions de personnes qui le parle sur place.

Si tu veux pouvoir faire ta vie ici, réoriente toi vers une industrie comme l'informatique ou l'ingénieurie, c'est des domaines qui recrutent et souvent le niveau de japonais est optionel.

☑️ Réponse suggérée comme intéressante

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4,06/5 (17 votes)
Alan
01 octobre 2020
13:43

S’orienter vers des études d’informatique ou on va dire techniques n’est pas évident pour quelqu’un qui visiblement est littéraire mais sur le fond je suis du même avis que toi. D’autant plus que pour les profs de langue (grandes villes du Japon) il suffit de remuer l’arbre ça tombe par grappe.

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3,75/5 (4 votes)
Akiko
01 octobre 2020
14:46

Bonjour Hellangel,

Je suis plutôt d’accord avec les commentaires du dessus. Pour espérer vivre au Japon, il faut vraiment esssayer de s’implanter dans autre chose que les langues qui sont un milieu totalement saturé et où l’offre dépasses largement la demande. A part une compétence exceptionnelle dans un domaine, il est préférable de focus sur les nouvelles technologies pour pouvoir s’implanter facilement.

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3,67/5 (6 votes)
Paul Herr
12 octobre 2020
10:30

Je trouve ce fil très intéressant. Je cherche moi-même un contrat de prof de langue au Japon et ne trouve guère que des propositions pour enseigner l'anglais. Bien sûr je baragouine assez correctement, mais pas très bien non plus, l'anglais mais j'aurais préféré enseigner le français qui est une langue pour laquelle, bien que sur-diplômé, bac +8, je ne trouve pas de proposition d'embauche. Le fait est qu j'ai beaucoup de mal à trouver les annonces d'emploi, il me semble que c'est très différent des annonces françaises que je trouve beaucoup plus clairement rédigées. Et je ne pense pas que ce soit que j'aie là une mauvaise compréhension de l'anglais. (Niveau japonais, j'ai un niveau intermédiaire tant à l'oral - manque de vocabulaire et de pratique - qu'à l'écrit - évidemment beaucoup de mal à enregistrer les kanjis.)

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