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Flower PSN : le test

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Sorti il y a un an, Flower s’est réillustré la semaine dernière via une promo du PlayStation Network : le jeu était en effet disponible à 2,99€ au lieu des 7,99€ habituels. Ayant manqué le titre à sa sortie, j’en ai donc profité pour corriger cette erreur.

Aucun texte, aucun dialogue en introduction de Flower. Le visuel est graphique voire pictural et le sonore exclusivement musical. Un appartement urbain. Depuis le rebord de sa fenêtre, des fleurs en pots vous proposent une délicate plongée dans leurs rêves. Le tableau rappelle les œuvres de Makoto Shinkai comme Kanojo to Kanojo no Neko, mais ce n’est pas la seule référence que le jeu partage.

Flower prendra ainsi, tour à tour, des accents de REZ dans le concept musical, Cosmic Smash dans la direction artistique, Braid dans son approche parallèle, ou encore Ico dans l’ambiance éphémère qui s’en dégage.

Pour prendre en main nos pétales, un seul bouton de contrôle – comment ne pas tomber amoureux de ce schéma ? Le reste se fait au capteur de mouvement. Je dois avouer n’être pas du tout fan du Sixaxis a priori mais le développeur, thatgamecompany, s’en sort plutôt bien, il faut le reconnaître. Il y a quelques rares approximations, mais on leur passera volontiers.

Comme d’habitude, les idées les plus simples sont souvent les meilleures, et l’on prend rapidement un plaisir tout évanescent à diriger le vent dans les pistils. Pour le coup, on remercie le circuit dématérialisé, sans lequel ce genre de soft n’existerait pas.

Flower est le bonheur d’un jeu qui cherche seulement à transmettre des émotions et du plaisir à son joueur, au lieu d’un quelconque challenge. Certains avaient réussi à mêler les deux (Shadow of the Colossus ou Xenogears par exemple) mais Flower transmet superbement cette sensation de sérénité.

Alors, avec quelques jours de retard, pourquoi ne pas offrir des fleurs de façon originale pour la Saint Valentin ?

Mis à jour le 10 septembre 2015