Forza 3 : la preview
J'avais déjà manqué la présentation de Forza 3 en grandes pompes au circuit du Mans. Alors il m'était difficile de passer à côté de cette session de rattrapage, dans le loft Microsoft du XVIIè. Plusieurs bornes nous attendaient, installées sur de beaux écrans Samsung Full HD avec, en point d'orgue, l'installation siège baquet + volant à retour de force + pédales ("Monsieur est commissaire de police").
Forza 3 est impressionnant au point qu'on repousserait Forza 2 à la génération précédente de machines. Le cap franchi ne fait pas dans la demi-mesure, avec des améliorations pléthoriques et des chiffres maladifs : 50 marques, 400 voitures 🚙, 100 circuits, au moins 5 vues dont le cockpit, retour en arrière en pleine course, dégâts et tonneaux, et le fameux 60 images/secondes promis depuis la présentation. Bref, un cahier des charges qui envoie du lourd.
Pour le reste c'est du Forza, autant dire de la simulation bien carrée, adaptée au néophyte comme au drogué du chrono et au sniffeur d'asphalte. Car mine de rien, à force de faire un concours d'arlésienne avec Duke Nukem Forever et de vendre sa démo jouable à 40€, Gran Turismo 5 aurait presque pris un coup de vieux dans la gueule.
Je ne suis certainement pas assez calé pour vous faire le comparatif, mais on doit remarquer que les petits gars de chez Turn 10 se bougent les miches et claironnent l'envie de faire la nique à Polyphony Digital. Heureux non-hasard du calendrier : Forza 3 débarque fin octobre et GT5 pourrait arriver début décembre.
La gomme n'a pas fini de crisser...