Parc Kitanomaru
Le jardin du château d'Edo
Le parc Kitanomaru est un vaste espace vert public situé à proximité du palais impérial, dans l’arrondissement de Chiyoda au cœur de Tokyo. Plusieurs musées ainsi que le centre Nippon Budokan bordent les allées du parc, qui accueille les visiteurs le temps d’une pause autour de son étang principal.
De par sa proximité avec Chidorigafuchi, Kitanomaru est souvent oublié des visiteurs printaniers venus contempler le fameux spot aux sakura 🌸. Pourtant, bien plus au calme, il offre un lieu de détente encore trop évincé dans l'ombre des célèbres Shinjuku Gyoen ou Yoyogi.
Comme son nom l'indique, il s'agit de la partie nord du grand parc de Chiyoda situé en plein cœur de Tokyo. À vrai dire, on est ici en voisinage direct avec le palais impérial, mais à son flanc quasiment opposé, puisque les visiteurs ont plutôt l'habitude d'aborder ses jardins limitatifs côté est. D'ailleurs à l'origine, Kitanomaru constituait le jardin nord du château 🏯 d'Edo. Le parc ouvrit au public en 1969 à l'occasion des 60 ans de Hirohito, l'Empereur Showa, père d'Akihito.
La zone qui nous intéresse ici est accessible par la porte Tayasumon (résidu des fortifications défensives qui date de 1685) et offre de passer devant le Nippon Budokan — l'une des plus célèbres salles de concerts et évènements sportifs de la capitale, au côté du Tokyo Dome. On y découvre également le Musée des Sciences ainsi que le Musée National d'Art Moderne. Et pour l'anecdote, Kitanomaru est le lieu de résidence de la garde et du personnel impériaux.
Le parc Kitanomaru, tout à fait charmant, se dévoile notamment à travers de grandes étendues d'herbe entourées d'allées piétonnes. Un long étang habille la balade côté ouest, accompagné de parterres de fleurs qui ponctuent les douces déambulations entre les arbres.
Bien entendu, on y trouve également de beaux spécimens de cerisiers à contempler : plus précisément, plusieurs centaines des classiques mais non moins sublimes somei-yoshino aux teintes rose pâle, sous lesquels les bâches pullulent en début de printemps pour, naturellement, célébrer ohanami.