Où apprendre le métier de traducteur hors université ?
47 réponses
Bonsoir,
Je me tourne vers vous, un peu perdue.
J'ai dans l'optique de travailler dans la traduction bilingue/trilingue (anglais, japonais et espagnol,en entreprise, ou en free-lance); métier que j'aurais souhaité faire au Japon. Mais il se trouve que je me retrouve dans une situation assez complexe. Je m'explique, ayant formuler des voeux sur la plateforme Parcoursup cette année pour la LLCER japonais et LEA anglais-japonais, et ce dans les trois universités proposant ceci en Ile-de-France (Paris Diderot, Inalco et Cergy) je n'ai eu que des refus, car je cite "ce sont des formations selectives".
Je tiens à préciser que j'ai 25 ans, et que j'ai obtenu mon bac (professionnel) en 2013.
Mon interrogation, était que, vu que je ne peux pas passer par Parcoursup pour ces licences-ci (passage obligatoire), et que, donc je ne pourrait pas être prise dans celles-ci, je me demandais quelles étaient les autres alternatives pour pour pouvoir apprendre le japonais (avoir un niveau N2 au minimum), pouvoir donc apprendre le métier de traducteur pour pouvoir l'exercer au Japon, et où me tourner pour cela s'il vous plaît ? Je suis vraiment désemparer, et votre aide me serait d'une très grande utilitée !
Cordialement,
Aoi.
Les 47 réponses à la question posée
23:00
Je ne connais pas du tout le fonctionnement de Parcoursup donc désolée si je suis hors sujet mais est-ce que tu es sûre et certaine qu'il est complètement impossible de t'inscrire dans un des trois établissements en passant autrement...? J'ai été étudiante à Cergy en LEA anglais-japonais il y a quelques années. J'avais rejoint la formation tardivement d'abord parce que j'avais mon bac depuis deux ans déjà et ensuite parce j'avais finalisé mon inscription alors que les cours avaient déjà commencé depuis quelques jours. Je ne sais plus exactement ce que j'avais envoyé et à qui mais il te suffit de contacter les différents secrétariats et/ou directeurs de filière qui sauront te renseigner mieux que moi.
Il y avait quelques étudiants de plus de 25 ans dans ma promo de L1et ce n'était pas particulièrement des personnes qui avaient d'excellentes notes ou quoi donc à moins qu'ils aient revus leurs critères mais je ne vois pas pourquoi ils feraient cela, je ne pense pas que l'âge soit un frein au moins à Cergy.
00:36
Bonsoir N-chan,
Alors en faite, j'ai formulé mes voeux depuis le mois de Janvier, et finaliser mon dossier à cette même période. Pour les résultats, ils m'ont donné cette explication :
"Vous avez formulé des vœux uniquement dans des filières sélectives. Les formations que vous avez demandées ont examiné votre dossier et ne l’ont pas retenu.
Vous ne recevrez pas de proposition d’admission pendant la phase principale de Parcoursup.
Nous vous conseillons de vous rapprocher de votre établissement actuel ou d’une structure d’aide à l’orientation pour échanger sur votre projet de formation et vous préparer au mieux à la phase complémentaire.
A partir du 25 juin, la phase complémentaire vous permet de formuler de nouveaux vœux : vous trouverez toutes les formations disposant de places vacantes."
Et l'année dernière, je m'étais inscrite sur Parcoursup, lors de la phase complémentaire. Il était écrit qu'il restait encore de la place pour la LEA à Diderot. Quand j'ai essayé de rajouter cette licence dans mes voeux, un message indiquait que je ne pouvait pas choisir ce voeu, car elle n'était pas disponible lors de la phase complémentaire.
J'ai donc dû choisir une licence parmi celles qui restait, et je me suis tournée vers la LLCER espagnol à Cergy. En septembre, j'ai contacté directement les responsables de formations de Diderot et de l'Inalco, pour savoir si il restait de la place, on m'a dit que non, et que je devait passer par Parcoursup cette année, chose que j'ai donc faite.
Par contre, ce que je n'ai pas essayé, c'est lors de la rentrée de septembre à Cergy, je n'ai pas demandé à être réorienter pour la LEA. Je peux peut-être essayé de faire cela cette année, en formulant lors de la phase complémentaire des voeux à Cergy, et en septembre, demander à être orienter vers la LEA.
Mais si cela ne marche pas, je n'ai vraiment pas d'autre idée...
Et donc si j'ai bien compris, tu as contacté directement le directeur de formation pour lui soumettre ta candidature ?
00:48
C'était il y a presque 7 ans donc je t'avoue que mes souvenirs sont un peu flous...Je sais pour sûr que c'était le directeur de la filière qui m'avait passé un coup de fil pour confirmer mon admission mi/fin septembre mais je ne sais plus si c'était lui ou si c'était le secrétariat de l'UFR de langues que j'avais contacté en premier.
À l'époque il n'y avait pas encore Parcoursup mais je n'étais pas non plus passée par la plateforme APB, j'avais tout fait directement avec Cergy. Comme je l'ai écrit plus haut je ne connais pas du tout le fonctionnement du système mais de ce que tu dis Parcoursup est peut-être plus stricte que l'était APB alors...?
03:33
Oui, je pense que le système de Parcoursup est plus stricte. Ils n'ont même pas cherché à connaître mes motivations, ou à me faire passer un test de langue, ça a été un refus direct...
Donc là, c'est assez compliqué comme situation..
04:17
À ta place je contacterais quand même directement chaque établissement, ce sont eux qui seront les plus à même de te renseigner. Ce n'est pas si rare d'avoir des gens qui rejoignent des formations en cours de route et/ou des étudiants qui reprennent des études alors qu'ils ont leur bac depuis quelques années déjà.
12:01
Le problème inhérent à Parcoursup est la loi "orientation et à la réussite des étudiants" qui a considérablement lésé les bac pro et, dans une moindre mesure, les bac techno.
Tu concentres 2 problèmes : tu viens de bac pro et tu n'es plus dans le circuit depuis des années.
Attention je ne dis pas que les bac pro sont mauvais et qu'ils ne méritent pas d'études supérieures. Tout le monde peut réussir. Mais depuis cette loi, priorité est faite aux poursuites d'études dites "naturelles", pour les bac pro ils ont augmenté les quotas en BTS (même si ce n'est pas assez par rapport à la demande et beaucoup restent sur le carreaux), au détriment des autres poursuites d'études. Déjà il y a 10 ans c'était pas fou : dans mon IUT : 1 bac pro pour 180 élèves en première année, en LEA anglais-allemand ça se comptait sur les doigts d'une main, en LLCE japonais il y en avait pas. Alors maintenant avec les quotas nettement désavantageux pour les bac pro, bon courage...
Et comme tu es sorti du circuit, tu passes après ceux qui y sont encore...
14:56
Bonjour,
As-tu pensé aux formations à distance ? Il existe des formations en langues à l'université faisables à distance et moins sélectives qu'en présentiel. En revanche, il y a moins de choix (et il n'en existe pas encore en japonais), mais cela te permettrait de te rapprocher de la profession. Par contre, il faut être très autonome et déterminé, mais en vrai, ce sont les mêmes conditions de travail qu'un traducteur indépendant, donc ça peut être un test.
Pour le coup, j'ai moi-même fait une licence d'anglais LLCER à Paris 3 Sorbonne-Nouvelle. J'ai repris mes études à 25 ans comme toi. J'ai ensuite suivi une formation professionnalisante en traduction technique dans l'école privée CI3M, qui est à Rennes et qui propose des formations à distance de très bonne qualité. La fac ne coûte pas cher, mais pour l'école privée il faut compter 3000 à 4000 € pour une formation d'un an équivalent bac+5. Si tu travailles, tu peux peut-être la faire financer grâce à un CIF ou autre dans le cadre de la formation continue du salarié. L'avantage c'est que pour y entrer, tu n'as pas besoin d'avoir fait de licence avant, ce qui peut te faire gagner du temps. Tu dois juste passer un test de traduction pour voir si tu as le niveau en langue. Mais, tu ne peux te former que dans une seule langue de travail et ils ne proposent que l'anglais, l'espagnol ou l'allemand si je me souviens bien. Attention, le niveau demandé est élevé. Il s'agit d'une formation à la méthodologie de la traduction, ce n'est donc pas une formation en langue. Si tu as le niveau, essaie direct, sinon passes par la case licence dans la langue de ton choix (penses à faire une étude de marché pour t'informer des besoins, tu trouveras pleins d'infos sur le site de la SFT, le syndicat des traducteurs).
En fait, si tu n'arrives pas à entrer dans une fac de japonais, mais que tu tiens vraiment à ton projet de traduction, je te conseille déjà de te former en anglais ou en espagnol, puis de commencer ton activité dans ces langues. Continue en parallèle d'apprendre le japonais par tes propres moyens, et plus tard, tu pourras sans doute faire une certification ou passer le JLPT pour ajouter le japonais à tes langues de travail. Perso, c'est ce que je vais faire, car malheureusement, certaines portes ce sont fermées pour les gens comme nous. Mais tout n'est pas perdu ! Grâce à ce parcours, je vais bientôt lancer mon activité de traductrice indé anglais > français, tout en partant en PVT au japon. J'espère que ce voyage m'aidera (entre autres) à acquérir un niveau suffisant pour traduire aussi le japonais. :)
En tout cas, je te souhaite plein de courage et de réussite pour ton projet.
Si tu as des questions, n'hésite surtout pas !
19:30
Il n'existe pas de formation LLCER à distance pour le japonais.
❌ Réponse jugée peu pertinente
19:31
Ah pardon, je n'avais pas vu que c'était pour LEA, et que vous l'aviez déjà dit. Ma réponse est inutile donc. ^^
❌ Réponse jugée peu pertinente
20:38
N-chan, oui je vais quand même essayer de les appeller directement pour me renseigner, ce sera mieux.
KévinC, je comprend tout à fait ce que tu m'expliques, et je suis totalement d'accord avec toi. Malheuresement, ils prefèrent privilégier ceux qui sortent du bac, et ceux qui ont le bac général en effet...
Marion.Samambaia, d'abord merci pour tes encouragements. Je ne pense pas que je vais me tourner vers une formation à distance, mais par contre, l'idée de faire une licence en anglais, espagnol, ou même grec (c'est une autre langue que j'aimerais apprendre) est une bonne idée.
J'avais commencé une licence LLCER espagnol, mais j'ai dû arrêter, car ayant fait de l'allemand au collège, j'était complètement perdue, car les profs sont des natifs de pays hispanophones, et ils ne parlent qu'en espagnol. Mais je pense que si je suis prise cette année, je ne dirait pas non. Tu saurais si à Sorbonne-Nouvelle ils proposent une licence en espagnol ou en grec s'il te plaît ?
Après je pense qu'apprendre le japonais seul est assez compliqué quand même, encore plus si c'est pour avoir un niveau N2 minimum, et je sais pas si simplement avoir un certificat du JLPT est suffisant pour travailler au Japon..
20:43
J'ai oublié de te demander si la LLCER anglais est assez compliquée ou pas ?
22:48
Lorsque tu arrives en licence d'anglais, tu dois être capable de lire et d'écrire avec aisance. Il en va de même pour l'oral bien sûr. La plupart des cours sont en anglais, on te demandera de lire des classiques de la littérature anglophone (genre Moby-Dick ou du Shakespeare dans le texte original) et de les analyser. Tu vas aussi étudier l'histoire des USA et du Royaume-Uni et tu devras rédiger des commentaires de texte ou des dissertations en anglais. Il y a aussi de la grammaire assez poussée, de la traduction (universitaire, donc rien à voir avec le métier de traducteur hélas), de la phonétique, etc.
En vrai, la marche entre le lycée et la fac est assez élevée. Pour être à l'aise, il vaut mieux être capable de lire sans trop avoir besoin du dictionnaire, et de regarder une série ou un film en VO sans trop avoir besoin des sous-titres anglais.
Je suis quasiment sûre que Paris 3 propose une licence d'espagnol, mais je pense qu'il vaut mieux aussi avoir un bon niveau pour sans sortir. Pour le grec, je ne sais pas. Regarde sur leur site directement, ça sera plus simple.
Apprendre le japonais seul, c'est dur oui. Mais ça dépend surtout de la capacité de chacun à être autodidacte. Pour travailler au Japon, il me semble qu'il faut minimum avoir un JLPT N2, mais que le mieux c'est le N1 bien sûr. Pour ces niveaux-là, je pense qu'il faut vivre sur place un temps pour pouvoir les atteindre. Mais un niveau 3 me semble tout à fait faisable depuis la France avec une méthodologie que te convient. Le plus simple c'est la fac, mais en effet, c'est compliqué d'y entrer.
23:06
Merci beaucoup pour les precisions sur la LLCER d'anglais; c'est clair qu'il me semble être logique qu'il faut avoir un bon niveau avant même d'entrer dans ce genre de licence (c'est comme pour celle d'espagnol).
J'ai jeté un coup d'oeil sur le site de la Sorbonne, et oui, il y a bien une licence d'espagnol, mais pas en grec par contre.
Pour le japonais, c'est ce dont à quoi je pensais, partir directement là-bas, pour étudier la langue sur place, mais pour cela, il faut je pense de sacrées économies, et aussi trouver un travail pour pouvoir y vivre... Et en plus je pense que pour avoir un visa, c'est assez compliqué aussi...
05:16
Bon, et bien en faite, je ne sais pas quoi faire.....
Si des personnes ont d'autres avis/conseils à me donné sur quoi faire, ou quelle serait la meilleure alternative à effectuer, je vous serez vraiment reconnaissante..
09:37
Il y a des associations en France qui proposent des cours (souvent payant), quelques heures par semaine. En plus d'un travail en autodidacte, cela peut aider à progresser.
Si tu n'es jamais allée au Japon, fais un court séjour pour te donner une idée de ce que c'est réellement (bien que la vision "touriste" du Japon sois souvent idéaliste).
Sinon moi ce que j'ai fait pour progresser vite c'est y aller en immersion étudier la langue sur place pendant 1 an avec un visa étudiant. J'ai dû travailler quelques années en France avant d'y parvenir. Si toi où tes parents non pas les moyens pour te payer un tel projet, il te faudra travailler quelques temps.
Ou tu peux tenter un PVT (je ne recommande pas si tu n'as jamais voyagé seule, ce n'est pas évident d'aller dans l'inconnu sans préparation, mais selon ta débrouillardise tout est possible !) et travailler sur place, si ton environnement n'est pas très international tu peux beaucoup progresser surtout à l'oral.
Si tu postules plus tard à une LLCE ou une LEA en disant que tu as vécu au Japon et que tu as passé au moins le N4 ou le N3, tu auras un bien meilleur dossier que la majorité des postulants.
Bon courage !
❌ Réponse jugée peu pertinente
16:02
Ne te laisse pas démonter. Ton projet est ambitieux, mais il n'est pas impossible.
Cependant, il est vrai que tu démarres avec des contraintes. Tu vas donc devoir faire avec et possiblement revoir un peu tes envies. Te former dans trois langues, ça va être compliqué. Mais faire une licence d'anglais avec un peu d'espagnol (ou même de l'allemand puisque tu en as déjà fait), ça doit être possible. Si tu tiens à ton projet, et que tu ne veux pas perdre trop d'années, envisage quand même les cours à distance. En plus, il me semble qu'il est possible de repasser en présentiel par la suite, si tu le demandes à la fac. À creuser.
En fait, je te conseille de faire une recherche approfondie sur les masters de traduction et bien regarder leurs conditions d'admission. Cela pourra peut-être t'aider pour choisir une filière maintenant. Cherche aussi les formations en traduction équivalent bac + 5. C'est le niveau minimum qu'il faut pour être crédible sur le marché du travail. Malheureusement, ces recherches c'est à toi de les faire, car tu es la seule personne ayant toutes les infos pour trouver ce qui de te convient.
Mais peut-être qu'avant de faire tout ça, il serait plus sage de t'informer sur ce qu'est vraiment le travail du traducteur ou de l'interprète. Regarde le site de la SFT, pose des questions à des professionnels sur des forums ou autre, cherche des bouquins sur le sujet (dans mes souvenirs, le livre "profession traducteur" de Daniel Gouadec est pas mal). Il vaut toujours mieux savoir dans quoi on s'embarque vraiment avant de s'engager dans une voie aussi longue.
N'hésite pas à reposer d'autres questions après avoir fait quelques recherches en plus.
Bon courage à toi !
10:47
Pour être traducteur, il faut avoir une excellente langue maternelle (votre français laisse à désirer, quelle est la vôtre?) et une langue étrangère dont on connaît toutes les subtilités. Le traducteur travaille par écrit. Vous pensez aux interprètes ou aux traducteurs?
Si vous avez le bac et êtes à Paris, commencez par vous inscrire à l'INALCO en japonais si cette langue vous intéresse. Très peu de Japonais parlent anglais.
11:24
Bonjour, rien que sur Osaka je connais plein de Japonais qui sont traducteurs -interprètes Japonais -Francais-Anglais.
Ca ne va pas être facile à trouver du travail . Gambatte ne!
15:34
Un traducteur ne travaille que d'une langue source vers sa langue maternelle. Il ne s'agit donc pas d'entrer en concurrence avec ces personnes. De plus, un traducteur peut tout à fait travailler à distance pour des clients ou des agences de traduction en France. Ça demande de la persévérance, comme tous boulots en free-lance, mais ça n'est pas impossible.
17:47
AOI ne nous ayant pas indiqué sa langue maternelle, ni le niveau de ses connaissances en japonais, ou toute autre langue, je ne vois pas comment l'encourager à se tourner vers un métier ubérisé, même pour les traducteurs chevronnés .
Les agences croulent sous les CV des jeunes diplômés en traduction. Pourquoi donner du travail à une autodidacte. Au Japon il faudra au moins être meilleure que les traducteurs automatiques des smartphones japonais qui ne sont guère brillants !
19:16
D'abord merci pour vos encouragements. Ensuite pour répondre aux questions qui me sont posées; ma langue maternelle est le français (Maude, si vous me demandiez cela à cause des fautes d'orthographe), je ne suis jamais allée au Japon, et je ne me suis pas spécialement renseigner sur le métier de traducteur, ou même d'interprète (j'ai vu quelques fiches "vite fait" expliquant le métier). Mon niveau en japonais est débutant (j'ai pris des cours pendant 6 mois dans une école spécialisée sur Paris).
L'idée de KévinC est celle qui me plaîrait le plus, c'est-à-dire, aller étudier le japonais pendant 1 an sur place directement. Mais comme il l'a précisé, il faut de bonnes économies pour cela.
Je voulais faire un petit séjour de 2-3 semaines l'année prochaine, pour découvrir le pays, voir comment je m'y sent (même si ce n'est que pour quelques semaines).
Concernant les autres langues que je souhaiterais étudier (anglais, espagnol, et grec; mais celle-ci n'est pas indispensable), j'admet que je ne sais pas où me tourner pour les apprendre, sans passer par une licence; et si je passe par une licence, et bien il reste l'autre problème, qui est d'apprendre le japonais...
Et concernant l'Inalco, il propose que la LL CER; licence que j'ai d'ailleurs formulé comme voeux sur Parcoursup, et qui m'a donc été refusé. Il n'y a pas de cours classique de japonais de proposé..
20:53
Oui vous faites beaucoup de fautes de grammaire et vous ne semblez pas aimer travailler un texte, faire des recherches, ce qui est indispensable pour un traducteur. Si vous avez quelqu'un pour vous entretenir, tant mieux pour vous. Il faut des années pour connaître correctement une langue facile alors le japonais n'en parlons pas. Et une fois que vous comprendrez une langue encore faudra-t-il savoir la traduire
Commencez par apprendre l'anglais pour pouvoir ânonner pendant 3 semaines au Japon. Bonne chance.
21:37
Euh, quel est le rapport avec une personne qui peut m'entretenir ? Je n'ai pas compris cette phrase. Et je trouve que vous utilisez un ton hautain, limite prétentieux pour vous exprimer..
10:38
Demandez donc à un ponte en médecine comment devenir chirurgien sans passer par l'université !!
❌ Réponse jugée peu pertinente
12:22
A la différence d'un chirurgien ou d'un médecin, exercer un métier de traducteur et/ou interprète ne nécessite pas de diplôme obligatoire (même si c'est un gage de qualité surtout quand on est à son compte, ce n'est pas nécessaire d'en avoir un pour devenir guide touristique interprète par exemple, la demande est tellement forte que les employeurs ne demanderont pas la perfection).
D'ailleurs pour devenir traducteur interprète assermenté auprès d'une cours d'appel le concours/test d'entrée est ouvert à tous sans prérequis (si ce n'est d'être citoyen français sans casier judiciaire :D http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/metiers/fiche-metier/traducteur-…
Et également, contrairement aux doctorats, les diplômes de traducteurs interprètes, de licence ou master, sont faisables en VAE (validation des acquis de l'expérience) ! A condition d'avoir 3 ans minimum d'expérience dans un métier lié à la VAE qu'on vise, que ce métier ait été exercé en France ou dans un pays étranger ! Et les métiers liés à la langue visée par la VAE traducteur interprète peuvent être large ! Faire un boulot de pigiste sur un site web japonais ça compte, faire le service dans un restaurant au japon ça compte, faire l'accueil dans un ryokan au japon ça compte, travailler dans un konbini ça compte, guide touristique-interprète dans la langue visée ça compte... Après au jury de la VAE c'est leur boulot de voir la réalité du niveau de la personne au moment de l'examem.
Alors Maude, gardez votre sel pour vous :)
11:52
Oula, on dérive vers un autre sujet, qui n'a rien à voir là... Mais bon, laissez tomber, je pense avoir saisi votre idée..
14:08
Pourquoi mon commentaire apparaît après celui de KevinC ? Bon, en tout cas, c'était à Maude qu'il était adressé, et je plussoie la réponse de KevinC..
14:15
D'ailleurs Kevin, j'ai oublié de vous demandez, comment s'est passé votre année au Japon, à apprendre la langue ? Dans quelle école êtes-vous allée ? Et comment avez-vous fait pour payer un loyer, des factures (avez-vous trouver un travail pour cela, ou seul vos économies suffisaient pour cela ) ? Quels autres conseils me donneriez-vous pour que tout se passe bien, si je pars 1 an là-bas s'il vous plaît ?
18:58
Dépêchez-vous de partir pour le Japon pour assister les avocats de Carlos Ghosn !!
Il fallait demander le nom d'une école pour apprendre le japonais au Japon au lieu de heurter les traducteurs professionnels en mettant la charrue avant les bœufs.
19:27
Euh, là je pense qu'on a affaire à un troll, sinon c'est pas possible... !?
Commencer par répondre au commentaire vous étant adressé, avant de venir me sortir vos réponses/état d'esprit qui n'ont pas lieu d'être franchement !
21:16
Looool. Complètement à côté de la plaque, en effet. Raison de plus pour ignorer ses commentaires malveillants. J'espère que les autres réponses que tu as eu t'auront aidé à y voir plus clair en tout cas.
21:50
Oui Marion maintenant j'ignore ses commentaires qui n'ont rien à voir avec la discussion. Par contre, j'aurais voulu connaître l'expérience de Kevin, qui est parti vivre au Japon pendant 1 an..
00:09
J'y suis resté plus d'un an pour d'autres buts mais quand j'étais étudiant j'étais à Nihongo Center à Kyoto.
J'ai surtout choisi cette ville pour des raisons économiques par rapport à ce que je voulais visiter, en étant dans le Kansai qui est déjà très très riche culturellement, j'étais au milieu de tout, niveau transport c'est facile et pas très onéreux d'aller à Tokyo, Hiroshima, Fukuoka, Kagoshima, Sapporo, en corée du sud, à taiwan...
Il y a deux genres d'école de langue, les écoles à majorité d'étudiants asiatiques (pour ne pas dire pratiquement que chinois) et les écoles à majorité d'étudiant "occidentaux".
Comme c'était mon premier voyage à l'étranger seul, et que j'étais un pur débutant (je connaissais que les kanas) j'ai préféré être entouré d'occidentaux, d'une part parce que la vitesse d'apprentissage est beaucoup moins rapide qu'avec une classe à majorité chinoise (ils ont beaucoup de choses en commun au niveau de la langue, ils apprennent plus vite et le niveau s'élèvent donc très vite (peut-être sont-ils plus disciplinés dans l'apprentissage aussi)) et je n'avais pas d'objectif précis donc ça m'allait comme ça; d'autres part parce que c'est plus facile de communiquer avec des occidentaux, même en étant pas bon en anglais il y a moyen de se démerder, et il peut y avoir quelques français.
Par contre le fait d'être avec des occidentaux incite à ne pas essayer de parler japonais constamment, le risque étant de se laisser aller et de progresser lentement. Alors qu'avec une classe à d'étudiants à majorité asiatique avec qui il y a peu de chances de parler anglais on est plus ou moins obligé de bosser pour apprendre le plus vite possible pour pouvoir communiquer.
Ce n'est que mon point de vue. Même si tu veux progresser vite, tu peux aller dans une école à l'accent occidental, le reste dépend de ton sérieux.
A Nihongo Center, quand j'y étais, les cours étaient orientés "oral", l'écrit on devait surtout le bosser à la maison en fait, on avait beaucoup de devoir (notamment des sakubun - expression écrite à faire).
Si tu prends un an de cours en commençant à la session de septembre, le N5 est obtenable en décembre, le N4 en juillet de l'année suivante et le N3 en décembre en suivant si tu continues les cours + d'un an). Le N2 est obtenable en 2 an de cours. Pour les chinois ou taiwanais ils ont le généralement N2 voire le N1 en 1 an en étant pur débutant au début (true story), mais ils sont généralement très mauvais à l'oral. Ils tabassent à l'écrit et ils ont une bonne écoute mais à l'oral c'est plus compliqué pour eux.
Je connais pas toutes les pratiques de chaque école mais à ta place je choisirai une école qui met l'accent sur l'oral, bosser l'oral avec les profs et faire l'écrit chez soi c'est le mieux je pense.
Quant à Nihongo Center, dernièrement ils ont fait un virage concernant les nouveaux étudiants, ils cherchent à attirer surtout des indonésiens, des thailandais, des vietnamiens... Il y a encore des occidentaux à l'école, on le voit aux photos sur leur facebook, mais beaucoup moins que quand j'y étais. Après je ne sais pas si ça a influencé leur méthode de travail (ou s'ils l'ont changé en fonction, parce qu'enseigner à un occidental et à un asiatique ce n'est pas pareil, ils nous l'avaient expliqué).
Pour l'appartement, cet école travaillait avec une agence immobilière, on avait une liste d'appartement et on pouvait y mettre des options (3 choix, du plus prioritaire au moins prioritaire). Il fallait rendre les choix très vite parce que l'attribution des appartements c'était premier arrivé premier servi. Je payais ¥50000 par mois hors charges, j'étais assez loin de l'école qui est près de la station Kawaramachi, j'étais près de la station Emmachi. J'allais à pied à la station Saiin et après je prenais la hankyu line jusqu'à Kawaramachi, j'en avais pour ¥300 aller-retour. Au bout de 3 mois j'y aller en vélo (très bon investissement si tu aimes bouger).
Je n'ai pas cumulé baito et cours, j'avais travaillé de nombreuses années en France pour éviter d'avoir besoin de travailler sur place, et je me sentais pas de cumuler des heures de taf (souvent le soir) avec des cours (qui sont si ça n'a pas changé le matin pour les débutants). Mais travailler peut énormément aider à l'oral.
En voyageant comme un porc (mais vraiment), en faisant un resto 2 fois par semaine en moyenne, une année là-bas, école incluse, billet d'avion France-Japon aller-retour inclus, m'a coûté entre 17000€ et 18000€. 6000€ d'école, 6000€ de loyer avec les charges, et 5000/6000€ de loisirs/besoin du quotidien. Les deux premiers postes de dépenses sont difficiles à réduire (pour le loyer c'est possible de trouver un petit peu mieux), sinon pour les loisirs, ça dépend de toi.
12:06
Bravo Kevin pour ces informations sur l'apprentissage du japonais à Kyoto.
Le réseau des bus est très développé et pratique à Kyoto (même entre Enmachi et Kawaramachi !) mais on va plus vite à vélo en effet !
A pied il y a plus de risques de se faire renverser par un vélo que par une voiture.
05:36
Je ne suis pas du tout traducteur, mais le métier m'a un jour intéressé et je me suis donc beaucoup renseigné sur ce sujet. Je suis allé voir par exemple un des professeurs de la licence LLCE japonais de Strasbourg, qui je pense sont les personnes les plus à même de nous renseigner sur les différentes débouchées que propose ce genre de parcours. Cette personne m'a expliqué que le métier de traducteur est généralement difficile à cause d'une forte compétition, de salaires souvent faibles et d'une retraire compliquée parmi encore d'autres désavantages. Le métier d’interprète est par contre beaucoup mieux payé, mais il demande d'intégrer obligatoirement une des rares écoles françaises d’interprétariat qui propose le japonais (il me semble qu'il y en a que 3), qui sont bien sûr extrêmement sélectives, bien plus qu'une licence. Il y aussi le métier de la recherche, mais il demande de passer obligatoirement par un master et malheureusement il faut très souvent attendre des années avant qu'un poste de chercheur ne se libère en France. Bon, le métier de traducteur offre aussi beaucoup d'avantages comme le fait d'être free-lance et de pouvoir travailler depuis son domicile n'importe où dans le monde, il ne faut pas se décourager pour autant si l'on aime vraiment ce qu'on fait.
Là où je rejoins Maude c'est que tu n'as pas l'air énormément renseignée sur le métier de traducteur (peut-être essayait-elle de te le faire comprendre avec un ton sec, car ce n'est pas un métier facile). Je t'invite fortement à prendre rendez-vous avec un professeur de licence, ce sont des personnes extrêmement aimables qui proposent leur aide avec plaisir. Tu peux trouver leur adresse mail facilement sur le site universitaire correspondant, il suffit de leur demander s'ils acceptent de prendre rendez-vous pour des questions d’orientation. Puis, je pense qu'un professeur pourra aussi t'indiquer s'il existe des alternatives à la licence pour atteindre le métier de traducteur. Si t'es vraiment motivée, tu arriveras certainement à atteindre tes objectifs, mais je te conseille fortement de te renseigner sur le métier avant de savoir comment l'obtenir (la fameuse charrue avant les bœufs de Maude).
En ce qui concerne l'apprentissage du japonais, je ne pense pas que la meilleure solution soit de passer tout de suite une année entière au Japon. Bien sûr ça dépend complètement des personnes, mais je pense qu'on peut atteindre aisément le niveau N3 en autodidacte (à chacun son rythme). Il y a énormément de ressources disponibles pour apprendre par soi-même les bases. Je te conseille vivement les livres de grammaire de Reiko Shimamori et le site internet "tanos" (tape tanos JLPT sur Google) qui propose beaucoup de ressources relatives au JLPT, dont la liste des kanji et vocabulaire filtrée par niveau. Je pense que le meilleur choix pour toi c'est de commencer à apprendre en autodidacte (avec quelques cours à côté ou avec un correspondant) en visant par exemple le niveau N3, car tu peux le faire en parallèle de ton travail ou de tes études en France. Au Japon tu risques d'être beaucoup plus distraite et si tu comptes travailler là-bas, sache que les japonais travaillent généralement plus d'heures qu'en France... Du coup je te conseille le séjour au Japon une fois de bonnes bases acquises comme un N3 en poche.
Quoi qu'il en soit, je te souhaite de réussir :)
11:00
La "charrue avant les bœufs" c'est parce que Madame emploie le terme "traducteur" sans savoir ce qu'il recouvre (un guide n'est pas un traducteur Kevin) et surtout qu'elle ne connaît bien aucune langue étrangère a priori. Elle veut être garagiste sans avoir soulevé le capot d'une voiture.
J'ai non seulement exercé la profession mais enseigné en Master de traduction, au plus haut niveau à Paris pendant des décennies à des étudiants qui avaient bac +5. Je connais le métier sous toutes ses coutures contrairement à certains. Voilà pourquoi je me suis permis de mettre mon grain de sel pour défendre la profession, même s'il ne plaît pas au lectorat.
13:28
Il semble que vous ne sachiez pas lire, je parle de guide interprète, pas de guide traducteur.
Le guide interprète est un métier à part entière, il existe même un diplôme national de guide interprète, le DNGIN (c'est une licence), dont l'intitulé est "Langues étrangères appliquées au tourisme, au commerce international, aux affaires, à la documentation ; Interprétariat et traduction."
Vous êtes tombé dans le piège de l'argument d'autorité : parce que vous avez un master dans le domaine vous pensez connaître la vérité absolue. C'est un sophisme. À la différence de vous qui vous appuyez uniquement sur votre passif, je m'appuie sur des arguments vérifiables (fiches métiers, diplômes nationaux reconnus par l'Etat, lois (par exemple https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Traducteur_interpr%C3%A8te_officiel ).
Ouvrez votre esprit, il existe bien des façon d'exercer un métier de traducteur et/ou interprète, y compris sans diplôme, que vous le vouliez ou non.
Votre méprise des débutants est détestable. Vous aussi vous avez été une débutante. Ce n'est pas parce qu'Aoi a 25 ans qu'elle n'a pas le droit de commencer de zéro, vous seriez surprise de voir ce que les gens peuvent faire quand ils le veulent, quel que soit leur âge.
14:25
Madame a inscrit le terme "traducteur" dans son annonce et pas guide-interprète. J'ai donné mon avis UNIQUEMENT sur le métier de traducteur et ne vais plus perdre mon temps davantage. Bonne chance à tous.
02:08
Bonsoir à tous,
Je tiens d'abord à remercier tout ceux qui m'encourage, cela m'aide beaucoup :)
Ensuite concernant là où j'en suis dans mon projet; j'ai reçu la réponse au mail que j'avais adressé à l'une des responsables administratives de la LEA anglais-japonais de l'université de Cergy, c'est l'un des professeur de la LEA qui m'a donc répondu, et expliquer qu'ils ne pouvaient pas accepter ma demande faite par mail, car c'est Parcoursup qui gère les séléctions, et que comme cette formation est selective, la fac elle-même n'a pas vraiment son mot à dire. Il m'a conseillé d'étudier le japonais de mon côté, de faire une licence d'anglais, et ensuite de me diriger vers un master de traduction.
Sa réponse, et celle de Keneo sur l'idée d'apprendre le japonais de mon côté m'ont faite réfléchir, et je m'était dit que je pouvais donc faire une licence de langue à la rentrée (j'ai vu qu'à la Sorbonne Nouvelle, ils proposent une LEA d'anglais, avec une seconde langue en mineure, et une troisième comme option; il y en a plusieurs de proposée, comme l'italien, le danois, l'allemand...; je trouve cela très intéressant), tout en apprenant le japonais de mon côté, pour pourquoi pas essayer d'obtenir un niveau N4 ou N3, et après cela, avec toutes les informations que Kevin m'a donné et expliqué, et après avoir passer un, voire 2 ou 3 séjours au Japon, pour me donner une idée de comment je me sens "sur place", y retourner pour performer mon niveau, et pourquoi pas atteindre le N2, ou même le N1 si possible, et ensuite, plus me focaliser sur le métier de traducteur.
Je trouve ce projet vraiment intéressant, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me plaît bien..
01:27
Bonsoir à tous,
J'avais une question à vous poser. Savez-vous si la langue grecque est assez demandée/recherchée au Japon ? En cherchant des formations proposées sur Parcoursup, je suis tombée sur une LEA anglais-grec (moderne) proposée à l'Université de Nanterre, et qui me déplaîrait pas du tout (je l'avais mentionné dans mes premiers commentaires que c'était une langue qui me plaisait fortement, et que je souhaitais apprendre) ? Je me dis que ce serait vraiment un pluS de parler cette langue "rare", mais je veux quand même savoir si elle pourra me permettre d'avoir des débouchées au Japon.
Merci d'avance pour vos réponses.
01:27
Bonsoir,
N'ayant pas eu de réponse à ma question du dessus, je me permet d'en poser une autre, en espérant en avoir cette fois-ci.
Avec toutes les réponses/conseils que j'ai eu précédemment, je pris donc la décision d'apprendre le japonais en autodidacte. Je voulais avoir des conseils pour cela, et savoir comment vous vous y prenez ? Des conseils pour retenir facilement les différents kanjis, et tout ce qui touche la grammaire/le vocabulaire/la conjugaison ?
Merci d'avance.
09:36
Bonjour Aoi,
Pour répondre à ta première question, oui une langue rare c'est toujours bien comme corde à son arc. C'est en effet un bon combo que de pouvoir travailler avec l'anglais et une autre langue en parallèle. LEA anglais-grec, ça à l'air plutôt cool comme formation.
Par contre, il faut bien comprendre qu'un traducteur ne travaille QUE depuis une langue étrangère VERS sa langue maternelle. Ce qui veut dire que tu ne pourras traduire que depuis le grec/le japonais/l'anglais vers le français. Or, j'ai des doutes que les Japonais aient beaucoup besoin de quelqu'un qui traduit le grec en français.... Maintenant, rassure-toi, tu peux très bien trouver des contrats avec des clients en Europe depuis le Japon. Un des avantages d'être à son compte, c'est que tu peux bosser depuis n'importe où dans le monde.
Pour ce qui est du japonais en autodidacte, je te prépare une autre réponse à ce sujet dans la journée. :)
09:44
Ah, j'ai oublié une petite chose. Pour ce qui est du marché de la traduction dans le monde, des tarifs, etc. Je ne saurais que te conseiller à nouveau de te renseigner en consultant le site du syndicat des traducteurs, où tu peux trouver ce genre d'information sans problème. Je te recommande aussi une seconde fois d'au moins parcourir le livre "profession traducteur" de Daniel Gouadec, qui permet de comprendre beaucoup de choses sur relativement tous les aspects du métier. Plus tu en sauras sur le métier, mieux tu sauras à quoi te préparer. Beaucoup de ressources toutes prêtes sont disponibles sur internet, n'hésite pas à t'en emparer.
23:40
Bonsoir Marion,
D'abord merci pour tout tes infos et conseils.
En effet, cette LEA me plaît fortement. Il y a aussi celle en italien, ou même allemand (vu que j'en ai fait au collège, mais qui est pluS demandé) qui pourrait m'intéresser aussi. Maintenant que j'ai décidé d'apprendre le japonais en autodidacte, je me dis que ce qui compte, c'est de faire une licence, de préférence une LEA, car il y a de l'anglais, qui est selon moi, indispensable. Bon, je fais aussi en sorte de choisir des langues qui m'intéresse :)
Pour les infos sur le métier de traducteur, j'avais lu les dossiers principaux du site que tu m'avais conseillée. Je vais aussi lire le livre que tu m'as cité dans ton second commentaire.
J'attend avec impatience tes conseils pour apprendre le japonais en autodidacte :)
Merci pour ton aide, c'est sympa !
17:46
Salut Aoi,
Contente de voir que ton projet muri :) Continue comme ça !
Concernant le japonais, ce que je vais te donner ce sont les outils que j'utilise moi, et qui conviennent à ma façon d'apprendre personnelle. Ça veut dire que ma méthode n'est évidemment pas la seule, mais si ça peut t'aider et t'inspirer pour développer ta propre façon d'apprendre, alors c'est cool.
Les deux premières choses que je te recommande de faire en premier, c'est :
1) apprendre les kana
2) regarder les vidéos des cours de Julien Fontanier sur Youtube.
Pour les kana, n'hésite pas à t'y mettre d'une traite. C'est assez facile et ça te permettra de vite passer à autre chose. Il existe des sites ou appli avec des flashcards qui aident beaucoup à la mémorisation (comme hiraganaquizz par exemple). Plein de gens butent là-dessus, mais en vérité ça n'est RIEN par rapport à l'apprentissage des kanji.
Pour la chaine Youtube "cours de japonais", suis bien l'ordre des vidéos comme elles ont été pensées par le professeur. Tu trouveras un google doc dans la description de la vidéo d'introduction. Toute la partie sur l'écriture du japonais est très importante, ne passe donc pas directement à la grammaire ou au vocabulaire. Ne pas négliger les exercices également.
Une fois que tu maitriseras les kana, tu pourras investir dans un manuel de grammaire. Perso, j'ai choisi le fameux Minna no Nihongo que je trouve très bien. Il aborde un point de grammaire par leçon et te donne des listes de vocabulaire utile. Il y a beaucoup d'exercices, ce qui permet d'écrire et de construire des phrases soi-même, avec aussi une partie compréhension orale. Après, c'est un manuel très "scolaire", ce que certains n'apprécient pas trop. Il existe aussi le Maneki Neko entre autres. Je t'invite à faire une recherche à ce sujet afin de comparer les manuels et trouver celui qui te convient.
Je te dirais juste que j'ai aussi testé la méthode Assimil japonais et "le japonais en manga". Je déconseille ces deux bouquins, car le premier n'apprend pas du tout à lire et écrire (et c'est une grosse erreur pédagogique à mon avis). Quant au second, je l'ai trouvé assez mal fait.
Un peu plus tard, quand tu seras capable de faire et de comprendre des phrases simples et que tu auras acquis un peu de vocabulaire, lance-toi dans la lecture de textes simples. Un ami m'a prêté la série de manga "Yotsuba to" (en VO évidemment) et c'est parfait comme type de support pour progresser. En gros, c'est l'histoire d'une petite fille, de son père et de leurs voisins que l'on suit dans différentes situations du quotidien. Le langage est simple et bourré de vocabulaire usuel. Après tu pourras passer à des choses plus difficiles, en ce moment je lis l'Attaque des Titans, c'est un peu hard encore, mais je sens que ça me fait vraiment avancer. Et quel plaisir de progresser en lisant des choses qui nous font vraiment kiffer !
Pour m'aider à la lecture, j'utilise le dictionnaire jisho.org (uniquement anglais-japonais par contre...) et google trad anglais-japonais aussi. En vrai, pour traduire du japonais en français, google va faire d'abord passer le mot jap en anglais, puis de l'anglais vers le français, ce qui accentue les risques d'erreurs de traduction. Donc si tu peux faire la même, c'est mieux.
Pour les points de grammaire que je n'aurais pas encore vus avec le manuel, j'utilise le site JLPT GO (mais il y en a plein d'autres dans le même style) pour éclaircir les phrases encore trop opaque. Les fiches sont claires et efficaces, je trouve ça très pratique.
Pour ce qui est des applications mobiles, j'utilise "Easy japanese" qui permet de lire de très courts articles d'information. Tu peux cliquer sur les mots pour avoir leur traduction, et il y a aussi des explications de grammaire en bas des articles.
Mais l'appli qui me sert le plus, c'est Wanikani.
Malheureusement, elle devient payante au bout d'un certain temps, mais c'est le meilleur outil que j'ai trouvé pour apprendre les kanji. C'est une appli qui propose des leçons basées sur des flashcards pour mémoriser les radicaux, les différentes lectures de chaque kanji, ainsi que du vocabulaire qui combine ces différents caractères. Perso, j'en fais tous les jours à un rythme de 150-200 flashcards par jours (soit 30 min environ) sachant que j'ai une très bonne mémoire, ce qui me permet d'aller vite.
C'est vraiment TRÈS utile pour progresser en lecture et amasser du vocabulaire.
Après, bien sûr, n'hésite pas à regarder beaucoup de films et séries en VO. Même avec les sous-titres. Tu seras de plus en plus capable de reconnaître des mots et des tournures de phrases. Perso, je fais aussi de l'écoute passive (c'est-à-dire, écouter une langue sans la comprendre, même en ne faisant pas beaucoup attention). Je ne sais pas si tu aimes les jeux vidéos, mais pour ça j'utilise Twitch et je mets des streameurs japonais en bruit de fond chez moi. En plus, ça permet d'entendre parler des "vrais" gens (et pas des journalistes à la radio ou des acteurs), surtout que là, ce sont des jeunes et donc c'est un langage naturel.
Attention tout de même avec les anime. Il faut bien garder à l'esprit que les personnages dans ces œuvres ne parlent PAS DU TOUT comme les japonais parlent au quotidien !! Ces personnages sont beaucoup plus vulgaires, familiers et expressifs (surtout dans tout ce qui est Shonen et Seinen par exemple). Donc il faut faire attention et bien trier ce qui est utile du reste. En gros, c'est comme si tu apprenais l'anglais avec South Park et que tu te mettais à parler comme les persos de la série !
Un dernier conseil, la régularité.
Essaie de travailler ton japonais tous les jours, même si ça n'est qu'un petit peu ou juste en écoutant un truc vite fait ou en regardant un truc avec des sous-titres. Il faut s'imprégner un MAXIMUM et tout le temps pour que ça rentre. Surtout que cette langue est très différente de la nôtre, et qu'on se sent vraiment comme un enfant au CP au début.
Voilà, je pense avoir fait le tour. Tout ça devrait déjà te donner pas mal à faire lol.
Je te souhaite donc plein de motivation et de persévérance pour ton apprentissage !
17:48
Ps : N'hésite pas à faire aussi une recherche "japonais en autodidacte" sur le net pour trouver plein d'autres outils et façons de faire qui pourront compléter ce que je viens de te donner !
19:54
Bonjour Marion,
Je ne saurait te remercier pour tous ces bons conseils que tu m'as donné :)
C'est vrai qu'exercer la langue chaque jour est meilleure. Je me posais la question de combiner le grec au japonais, car comme pour l'une ou l'autre, il y a un alphabet bien spécifique à la langue, et la prononciation du grec est pluS complexe, tandis que c'est très facile pour le japonais (je dois avouer que je ne parle pas un mot de grec, et que j'espère que lors de l'apprentissage de la langue pendant la LEA, ils reprendont tout depuis le début).
Durant mes cours de japonais que j'ai pris dans une école spécialisée pendant 6 mois sur Paris, j'avais appris les hiraganas et katakanas, comment formuler une phrase (le sujet avant le verbe), mais hônnetement j'ai déjà pratiquement tout oublié (de mes souvenirs, je me rappelle avoir eu surtout du mal à retenir les hiras et kanas). Mais je pense que comme dit plus haut, je saurais les retenir pluS facilement en les apprenant et les révisant tous les jours.
Encore merci pour tous tes très bons conseils, j'en prend note précieusement, et je commence dès maintenant mon apprentissage :)
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