Xbox 360
Console
Pari réussi, Microsoft aura su approvisionner les trois principaux marchés du jeu vidéo 🎮 (États-Unis, Europe et Japon) en moins d'un mois. Belle performance, pour une industrie en général peu habituée aux lancements mondiaux de hardware. Les mauvaises langues diront toutefois que la console n'est pas plus en rayon qu'avant, pénurie oblige. Mais en dehors de cette triste polémique sur les quantités, malheureusement inévitable compte tenu du lancement mondial, force est de constater que le petit joujou de Microsoft nous montre de belles améliorations et des promesses plutôt intéressantes.
On se souviendra tous, ou plutôt on ne se souviendra pas, de la boîte noire quelconque, avec son gros logo vert de fort peu bon goût de la première Xbox. Un packaging en outre volumineux, sans aucune classe. Sachant qu'un beau packaging a le pouvoir de séduire l'acheteur impulsif, les designers on cette fois mis le paquet pour proposer quelque chose de séduisant. Le pack Premium propose donc un emballage simple, blanc, orné de jolis cercles verts sur la face avant, avec des illustrations de jeux, consoles et accessoires sur les côtés et au dos. Un emballage simple, sobre, et quelque peu mystérieux. Inversion des couleurs pour le Core System qui lui se trouve dans une boîte verte, afin d'éviter toute confusion. Les accessoires sont tous vendus dans des emballages en plastique là encore agréables à l'œil. Dans l'ensemble donc, en rayon (lorsqu'il y a quelque chose en rayon), la gamme Xbox 360 fait vraiment belle figure. L'intérieur du carton de la console est également agréable, avec un soin particulier donné à la notice et aux autres documentations, ou la présence d'un guide de démarrage rapide, inutiles pour nous mais sans doute pratique pour les néophytes.
Le pack Premium offre un nombre assez conséquent d'accessoires. La console, son disque dur de 20Go (dont 13 malheureusement réellement exploitables, le reste étant utile à la pseudo rétro-compatibilité), un pad sans fil, un casque avec micro, un câble vidéo YUV / Cinch (en gros, un bon câble pour la HD, le plus mauvais si vous n'avez pas de télé HD), un câble Ethernet de trois mètres, la très volumineuse alimentation et une petite télécommande Shorty relativement inutile si l'on n'utilise pas la console comme lecteur DVD (cette dernière ne sera disponible que pour une quantité limitée de consoles) sont donc présents pour la modique somme de 399€ (ou 579 Francs Suisses). Un prix considéré par beaucoup comme prohibitif, bien qu'il soit, à mon avis, honnête, en particulier comparé aux prix de lancement de la première Xbox ou de la PS2, nettement plus élevés pour des packs largement moins complets.
Comme avec toutes les consoles, le déballage a quelque chose de magique. On est de suite mis face au look tout simplement incroyable de la machine. Après une première Xbox volumineuse, au design lourd et laid, la Xbox 360 fait dans la finesse et la sobriété. Exit le noir et le vert fluo, place à un blanc pur agrémenté de quelques petits détails métalliques. Et bien que la console ne soit pas extrêmement plus petite que son ancêtre, ses formes incurvées et son choix de couleur la rendent bien plus discrète et agréable à regarder. Un peu trop unicolore au départ (et je ne parle pas de la Core System, dont le tiroir du lecteur DVD est encore blanc), mais finalement bien classe après de longues observations. Par rapport à la première Xbox, on pourrait croire qu'elle n'a pas été dessinée par Microsoft, mais par des habitués du design classieux genre Apple, tellement l'ensemble tranche avec ce qui nous avait été proposé. Grâce aux pads sans fil, l'absence de branchements en tous genre sur la façade avant accentue une impression de propreté et une belle intégration de la machine au sein d'un ensemble télé et hi-fi. Seules fautes de goût, le connecteur vidéo et celui de l'alimentation, tout simplement énormes et nécessitant une certaine place derrière la console, ou le bloc d'alimentation en lui-même, presque aussi gros que la machine ! Il faudra le cacher dans un endroit toutefois relativement aéré, pour éviter les surchauffes. Et il ne sera pas toujours facile de la cacher, le câble entre l'alimentation et la console était relativement court. Vraiment dommage. Mais en dehors de ceci, il n'y a pas photo. Microsoft a revu sa copie pour faire un produit non seulement puissant à l'intérieur, mais également furieusement désirable à l'extérieur.
Une fois reliée à la télé, avec le Cinch (pas de télé HD, et pas de câble RGB en magasin), le résultat est moins affreux que ce que j'aurais pu croire. Je sais, ce n'est peut-être pas la meilleure tournure pour une phrase, mais avec tout le tapage fait autour de la HD, je ne m'attendais pas à des miracles sans cet équipement. Beaucoup d'avis laissaient croire qu'on ne verrait pas vraiment la différence par rapport à la première Xbox. Et avec le câble le plus bas de gamme possible, je ne pensais pas en prendre plein les yeux. Mais j'avoue avoir été agréablement surpris. Oui les couleurs sont baveuses et les contours imprécis à cause du câble, mais le jeu reste finalement lui-même, et on en prend plein les mirettes niveau fluidité, qualité des textures ou richesse des décors. Et encore, ce ne sont que les premiers jeux qui n'exploiteraient qu'un seul des trois cores du processeur. Il n'y a certes pas un fossé comme on a pu en voir entre la PSone et la Dreamcast, du moins sur un téléviseur standard, mais les premiers jeux remplissent tout de même leur rôle de vitrine technique qui nous laisse entrevoir un bon potentiel à moyen terme. En tout cas, si l'on en croit la fiche technique, la console en a dans le ventre, et les générations de titres à venir devraient nous en mettre pleins les yeux. Pour les oreilles par contre, il ne faudra pas s'attendre à des grosses évolutions par rapport à la Xbox, tant cette dernière nous avait déjà beaucoup offert avec du Dolby Digital en situation de jeu. On sera peut-être toutefois quelque peu dérangé par le bruit de sèche cheveux que produit la machine en situation de jeu.
Outre le design de la console, Microsoft a également corrigé l'un des gros défauts de la Xbox : le pad. On se souviendra avec sourire du "Tank", le premier pad de la Xbox, gros, large, laid, anti-ergonomique, inconfortable, etc., mais on n'oubliera également pas la correction qui s'en suivit. Le pad S avait proposé une nette amélioration, malgré deux boutons mal placés (le blanc et le noir) et une prise en main pas encore 100% optimale. Et bien ils ont vu le bout du tunnel avec ce pad 360, puisqu'il s'avère tout simplement extrêmement satisfaisant. La prise en main pourrait être considérée comme une fusion entre celle du pad S, celle du pad Dreamcast avec une touche de WaveBird dedans. Bref, de bonnes références pour un résultat assez séduisant. Les pouces viennent se poser naturellement sur le stick analogique pour le gauche, les boutons pour le droit, et les boutons noir et blanc ont enfin trouvé leur place. Situés sur la tranche, devant les gâchettes, ils prennent la forme de petits boutons cliquables peut-être un peu déroutants au départ. Mais à l'utilisation, cette position leur va nettement mieux que casés n'importe comment sur le bord droit du pad. Au centre du pad, en lieu et place d'un gros macaron inutile, se tient un bouton de la forme du logo de la machine fort pratique, puisqu'il crée un lien entre le jeu et l'interface, plus particulièrement le Xbox Live, et le jeu. On peut ainsi voir l'état de la batterie du pad, nos amis connectés, démarrer un chat 🐈, envoyer des messages, personnaliser son interface ou gérer la musique de fond personnalisées depuis le disque dur ou des périphériques externes (fonction pas disponible dans tous les jeux). Il permet également, luxe ultime de la fainéantise, d'allumer et d'éteindre la console, ainsi qu'ouvrir et fermer le tiroir à distance. Ne reste donc qu'à se lever pour pouvoir changer de disque.
Les pads sans fil (des versions filaires existent également) sont alimentés par deux batteries LR6. L'autonomie annoncée devrait être de 40 heures au maximum. Une autonomie plus que raisonnable, pour un pad contenant également les vibrations (que l'on peut toutefois désactiver, pour plus d'autonomie). Un kit de recharge est disponible à part. Rentable à partir d'une quinzaine de recharge, il se compose d'une batterie rechargeable de type NiMh, ainsi que d'un câble d'alimentation USB. Après test de ce kit, autant dire qu'il s'avèrera vite indispensable. Après une charge d'environ trois heures, vous serez bon pour 25 à 30 heures de jeu. Le câble de recharge est très long, ce qui permet de continuer de jouer à bonne distance de l'écran. De plus, si l'on éteint la console en cours de charge de la batterie, elle continuera à alimenter le pad jusqu'à ce que la batterie soit chargée. Cela évitera d'effectuer de petites charges à chaque fois que l'on joue, ce qui aurait été néfaste pour la batterie. Pendant la charge console éteinte, le ventilateur continue toutefois à ronronner quelque peu. Un petit désagrément qui disparaît bien sûr une fois la batterie chargée.
A nouvelle console, nouvelle interface. Et autant vous le dire tout de suite, là encore, Microsoft a cartonné. Après les très laids menus verts de la première Xbox, ou les interfaces se résumant à quelques maigres paramètres des autres consoles, on trouve ici un véritable petit système d'exploitation complet. Basé sur des onglets, il se scinde en quatre parties : une pour le Xbox Live, une pour les jeux, une pour le multimédia et une pour le système. Rarement des menus auront été complets pour une console. Il y a tellement à voir et à faire que l'on y passe vite du temps. Bien sûr, certaines fonctions se verront limitées si l'on ne dispose pas du matériel adéquat. La partie Xbox est inutile sans connexion haut-débit. De même, la partie multimédia est très dépendante d'un PC Media Center. Le "Macophile" que je suis n'aura pas donc pas de grandes possibilités à ce niveau-là. J'ai toutefois branché mon iPod sur la Xbox et elle l'a instantanément reconnu, avec un accès complet à toute la musique présente dessus. Je ne me suis pas risqué à des mariages plus exotiques, comme brancher une PSP. Toutefois, elle semble être totalement compatible également.
Prendre l'excellent existant et l'améliorer encore, voilà ce que pourrait être la devise du nouveau Xbox Live. Découpé en deux versions, il intègre un Xbox Live Silver gratuit, qui donne l'accès à la majorité des fonctions du Live, sauf le jeu en ligne. Pour ce dernier, il faudra passer au Live Gold, payant lui. Mais les fonctions du Silver sont déjà assez intéressantes, puisqu'il permet de se créer un Gamertag, gérer ses amis, effectuer des téléchargements sur le Marché (lieu où l'on peut téléchargé, démos, bandes annonces, pack pour jeux, etc. gratuitement ou moyennant payement) ou pour le Xbox Live Arcade (mini-jeux payants à télécharger), ou la possibilité d'utiliser le service de messagerie. Ce dernier permet d'envoyer des messages à ses amis, mais surtout propose une excellente fonction de chat vocal. Peu importe que vous et vos amis ne jouiez pas aux mêmes jeux, vous pouvez en tout temps, via le Xbox Guide, démarrer une conversation. Un service testé et approuvé avec Gael, bien que l'on aura connu quelques coupures ou certains échos, et une qualité d'écoute pas vraiment optimale.
Côté jeu en ligne, le mois d'essai gratuit offert à chaque abonnement nous permet de voir que le service est toujours autant excellent et fluide. Et cette fois, plus besoin de souscrire forcément un an au Live Gold, ni utiliser sa carte de crédit 💳. On peut acheter des cartes d'abonnement pour une durée d'un mois, trois mois ou un an. Cela permet donc d'éviter d'avoir à payer le jeu en ligne pendant des périodes où l'on n'aurait pas forcément le temps nécessaire. Toutefois, si des économies peuvent être faites à ce niveau-là, il n'en sera rien au niveau du Marché. Certes, il est sympa de pouvoir y trouver vidéos ou démos jouables, mais les téléchargements payants frisent parfois l'abus. Par exemple, des petits pack d'icônes pour son profile sont payants. La somme est toutefois modique (parfois moins d'un Euro), mais c'est le principe qui fâchera plutôt, à devoir toujours mettre la main à son porte-monnaie pour des goodies. La crainte aussi de voir des jeux incomplets arriver sur le marché, payés plein prix, qu'il faudrait compléter avec des téléchargements payants peut également se manifester. Espérons que cela ne sera pas le cas, mais seul l'avenir nous le dira. Les jeux Xbox Live Arcade sont également payants, et cela fera peut-être mal parfois de devoir débourser quelques Euros pour une vieillerie genre Gauntlet ou Joust. Toutefois, je me plains, mais je ne doute pas que c'est avec le sourire que je procéderai à des téléchargements payants de jeux Famicom ou Super Famicom sur la Revolution. Et puis après tout, il y a un petit travail pour convertir ces jeux, donc une petite rétribution peut se justifier.
Quelques mots sur la rétro-compatibilité pour terminer. Comme Sony et Nintendô le faisaient, Microsoft se devait de le faire également. Pourtant, le changement radical d'architecture entre les deux machines, et des questions de royalties à reverser à nVidia ont empêché l'émulation matérielle. Elle se fait donc via un émulateur, et force est de constater que ce dernier n'est vraiment pas au point. D'une part, la liste de jeux émulés n'est pas très longue. Moins de 200 titres Xbox tourneront sur votre 360, et les choix sont plus que discutables. Avoir Barbie Aventure Equestre qui tourne et pas Conker Live & Reloaded, voilà qui est assez inattendu. Comme titre de teste, je n'ai volontairement pas pris ni Halo, ni Halo 2, sachant qu'ils ne pourront pas être représentatifs. En l'absence de Halo 3 sur 360, on savait tous que Microsoft peaufinerait au maximum les codes pour émuler ces deux jeux et qu'ils tourneraient parfaitement, voir même mieux que sur Xbox, sur Xbox 360. Je me suis donc tourné vers deux autres gros titres de la Xbox, Ninja Gaiden et Fable. Et j'ai eu droit au meilleur comme au pire. Ninja Gaiden ne m'aura posé aucun problème, si ce n'est le téléchargement d'une légère mise à jour au premier lancement du jeu. Excepté quelques saccades lors du logo Team Ninja, le jeu semble tourner tout simplement comme sur Xbox. Le cas de Fable est par contre totalement différent. Après quelques saccades au logo Microsoft, le début de la partie montre vite les faiblesses de l'émulateur. Le jeu a perdu le peu de fluidité qu'il avait et l'on se retrouve devant un Fable au ralenti, avec les animations hachées par d'horribles saccades, et la somptueuse bande son se trouve agrémentée de quelques rares pets sonores. Bref, le jeu devient tout simplement injouable. La rétro-compatibilité fonctionne donc au cas par cas, et l'émulateur est un peu prématuré pour être satisfaisant. A voir donc par la suite si Microsoft y apportera les améliorations nécessaires pour faire passer tous les jeux Xbox parfaitement. En tout cas, pour l'instant, il ne me tente pas d'insérer des galettes Xbox dans ma 360, même si compte tenu des plannings de la vieille boîte noire, je ne vois pas grand chose qui pourrait m'intéresser également (quoiqu'un petit Psychonauts quand même).
Je pense avoir un peu fait le tour de ce que nous offre cette nouvelle Xbox. Ne reste plus maintenant qu'à économiser pour un téléviseur haute définition, et jouer, jouer, encore jouer. En tout cas, pour son deuxième coup sur le marché du jeu vidéo, Microsoft frappe fort, avec une machine qui montre vraiment à quel point ils ont su tirer parti de leurs erreurs pour nous sortir un produit complet et séduisant. On regrettera peut-être juste la nécessité d'avoir un téléviseur adéquat pour ressentir pleinement le passage à la nouvelle génération, le bruit digne d'un sèche cheveux généré par la machine, ou la politique de micros transactions financières du Marché qui pourrait mener à quelques dérives. A surveiller donc, mais pour l'heure actuelle, la machine réussi son pari de séduire dès les premiers instants, et seul le meilleur reste à venir.
Un premier bilan
Ajouté par Gael le 23.03.2006
Aujourd’hui, 23 mars, est le jour de la sortie de la PlayStation 3 sur le vieux continent. La dernière machine de Sony a donc officiellement terminé son lancement difficile, sur les trois principaux marchés mondiaux. À l’heure où l’Europe n’a plus d’yeux que pour cette machine surpuissante et hors de prix, et alors que Julien devrait rapidement vous proposer un article, suite à son achat, je me propose de revenir sur les 16 premiers mois de Xbox 360.
Qui aurait cru, il y a sept ans au moment de l’annonce de la Xbox, que Microsoft se serait implanté aussi joliment sur le marché du jeu vidéo de salon ? J’ai été parmi les premiers à critiquer la « X-boîte », notamment pour son design et sa stratégie initiale. Puis, peu à peu, il a bien fallu reconnaître les talents de Microsoft pour rallier à sa cause des développeurs de qualité. Pensez à Jet Set Radio Future, Fable, Ninja Gaiden ou encore Psychonauts. Si sur leur première machine, les chèques bien fournis ont fait le gros du travail, la 360 inspire un respect plutôt dû à l’effort. Microsoft est passé, en une génération de machines, de l’arriviste mercantile au « troisième homme » honnête et efficace. Nintendo s’engouffrant dans une brèche du jeu vidéo plus radicale, MS fait donc office de seul véritable concurrent direct pour Sony, qu’il met à mal depuis quelque temps.
Ils sont sympa chez MS, quand même : ils souhaitent la bienvenue à leur concurrente le soir du lancement... et en plus, ils m'envoient un texto pour me souhaiter une bonne soirée !
La 360, sortie un an avant la PS3 et la Wii, dispose d’une sérieuse avance qui devrait être rattrapée à terme par Nintendo. Sony, en revanche, semble peiner devant un adversaire de qualité. Le géant américain a, en un peu plus d’une année d’existence, accumulé des gros titres : Gears of War, Oblivion, Lost Planet, Blue Dragon, les GRAW, Dead or Alive 4 et autre Dead Rising sont autant de jeux immanquables. Plus intéressant encore, le planning des sorties annoncées. On pense alors à Lost Odyssey, Forza 2, Banjo-Kazooie, Fable 2, ou encore Halo 3. Ajoutez les grosses exclusivités qui tombent les unes après les autres (GTA4, Virtua Tennis 3, Virtua Fighter 5, plus récemment DMC4 et peut-être prochainement MGS4), et vous aurez une idée du catalogue de la 360.
Certes, la machine est encore chère (quoi que la future 360 Elite noire est tellement sexy 🔞…), mais l’on trouve déjà des jeux d’occasion à un prix intéressant. Faites un petit tour sur cette page du site 2xmoinscher pour vous en apercevoir. La Xbox 360 est une machine puissante, solide et bien fournie. Elle comble des attentes différentes de la Wii et s’inscrit comme une concurrente très sérieuse de la PS3. Le jour de la sortie de cette dernière sous nos latitudes, le combat est loin d’être terminé !