Château de Kochi
Le plus grand nombre de bâtiments d'origine conservés
Le château de Kochi est un monument fortifié situé dans le centre-ville de la ville éponyme, au sud de l'île de Shikoku au Japon. Avec son donjon en bois et les autres édifices de l'enceinte intérieure très bien conservés qui dominent la ville, il figure parmi les douze derniers châteaux japonais authentiques que compte le pays.
Le château de Kochi est unique en son genre. Construites en 1603, toutes ses structures caractéristiques des châteaux japonais 🏯 de l'époque d’Edo ont survécu aux diverses catastrophes, moyennant quelques réhabilitations importantes au cours du XVIIIe siècle.
C'est un château dit hirayama-jiro, c'est-à-dire monté sur une colline, son histoire débute en 1601 lorsque Yamauchi Kazutoyo se voit offrir la province de Tosa en récompense de ses bons et loyaux services lors de la Bataille de Sekigahara. Résidant à l'époque dans le château d'Urado, il décide de faire du mont Otakasaka, la colline surplombant la plaine de Kochi, le lieu de construction de son nouveau bijou. Il y déménage deux ans plus tard, une fois l'édification des bâtiments principaux achevée.
Totalement terminé en 1610, avec ses défenses extérieures finalisées, le château et quelques habitations de guerriers bushi brûlent entièrement dans un incendie en 1690. En 1727, la plupart des pavillons se retrouvent de nouveau anéantis par le feu 🔥. Ce n'est qu'en 1749, avec l'allègement du décret Tokugawa "un château, une province" que les travaux de restauration du monument actuel débutent pour s'achever en 1959, avec la consécration en 1950 lorsque le Château est désigné Bien Culturel Important du Japon.
La caractéristique principale du château réside dans l'authenticité de son donjon tenshu et de la résidence Kaitokukan du seigneur qui sont directement raccordés. De plus, la tour a été reconstruite sur et selon les fondations des premières moutures du château ; un autre trait peu commun à mettre au crédit des lieux.
Bien que peu vaste en comparaison de ses confrères, la quinzaine de bâtiments et jardins de son enceinte est un immanquable lorsqu'on se rend sur l'île de Shikoku. La visite en intérieur s'avère intéressante avec beaucoup d'explications et autres illustrations en anglais et, pour clore la découverte, un panorama splendide sur la ville au dernier étage. Rien de tel qu'un petit jus de yuzu en regardant le coucher de soleil sur les pierres du château et pour se réconforter des nombreuses marches gravies.