Geisha
La compagnie du raffinement japonais
Une Geisha est une dame de compagnie raffinée au Japon. Elle a aujourd’hui pour rôle principal de divertir les ozashiki (banquets) de riches hommes d’affaires, notamment par sa connaissance des arts traditionnels.
Autrefois en avance sur leur temps, elles sont peu à peu devenues garantes des anciennes traditions nippones, au même titre que les Sumo.
À l'origine, le terme geisha signifie littéralement "pratiquant des arts", par exemple :
- la pratique d’instruments de musique japonais comme le shamisen (sorte de luth) ;
- la danse, certaines se produisent lors de festivals tel que Kamogawa Odori au théâtre Kaburenjo de Kyoto au mois de mai ;
- le chant ;
- l’ikebana (l’art floral) ;
- l’art de la cérémonie du thé ;
- la participation à des jeux traditionnels.
De plus, une Geisha est formée dès son plus jeune âge aux règles de bienséance et présente une très bonne culture générale afin de participer aux conversations avec les invités. Peu d’entre elles parlent une autre langue que le japonais.
Leur apparence physique est très codifiée, parfaitement reconnaissable car inchangée depuis plusieurs siècles. La coiffure, le maquillage, les couleurs du kimono 👘 en soie et de la ceinture obi révèlent l’âge et le rang que la Geisha occupe.
Le métier est reconnu officiellement par le gouvernement depuis 1779 et n’inclue aucunement la notion de prostitution qui est d’ailleurs interdite sur l’archipel.
De nos jours, les voyageurs peuvent croiser des Geisha à Kyoto, où elles sont connues sous le nom de geiko et maiko pour les apprenties. Regroupées dans une ces cinq hanamachi ("villes de fleurs") dont les majeures sont Gion et Pontocho, elles sortent en fin de journée et se rendent dans une ochaya (maison de thé) pour effectuer leur performance devant les clients avertis et au budget confortable.